mardi, octobre 03, 2006

La Belle Bête

C'est effarant quand on observe le moindrement le comportement humain -je dis bien observer, non critiquer, dénigrer, juger hein!-, donc, quand c'est devenu un réflexe de faire l'exercice; ça nous donne une ou plusieurs longueurs d'avance sur nos contemporains.

D'y aller globalement par nationalités ou par sexes ne m'a jamais attirée. Chaque personne est unique. Simple à comprendre, pourtant; certains schémas sont reproduits et ce dans tous les pays. Pourquoi? Parce que la nature humaine a une base qu'on peut comparer à de la pâte à modeler. Ensuite vient le lieu de naissance, la petite enfance modelée selon l'entourage immédiat, l'école, etc etc etc.

Des lieux communs peuvent exister, mais la personnalité demeure unique.

Je vous tiens ce discours pour amener mon compte-rendu du dernier -en aie-je lu un autre avant????- livre de Marie-Claire Blais que j'ai lu récemment. Des personnages hautement typés, à l'extrême! On a du mal à croire que celà peut exister... un peu comme les personnages de téléromans de VLB. Et bien moi je crois que si!

J'ai un collègue au travail qui sans être un ti-coune, loin de là... peut en donner l'impression. Vous n'aurez pas plus de détails sur ce cas précis; c'était pour illustrer que dans la vie on voit des trucs effarants. Que peut importe les cas: il y a toujours une ou des raisons. Que l'essentiel est non pas de les trouver comme de respecter l'être qui est devant nous.

En ville de Genève; des tramways sont "habillés" d'une pub vantant le respect en soi, mais ça réfère surtout à la jeunesse et probablement à un site Web ou autre référence pour aiguiller les jeunes à APPRENDRE le respect. Parce qu'on ne naît pas avec le respect... ça s'apprends, plus ou moins aisément, c'est selon... mais ça devrait être un cours obligatoire en ces années que je ne sais pas comment qualifier...

De mon temps -eh oui ma bonne dame-, on avait une notion de conscience. Vous savez la petite voix qui nous faisait BIP quand on pensait mal, ou à mal faire... cette petite voix existe encore en moi. Cette petite voix était présente dans le film: La légende de Bagger Vance parce que le golfeur qui avait vu bouger sa balle aurait pu mentir... mais non: il l'avait vu bouger POINT! Qu'une voie à suivre: faire en conséquence...

Pour revenir au roman: une famille aussi bizarre que les Adams... une mère, deux enfants. La plus vieille, pas trop jolie et surtout aigrie à force de voir sa mère idôlatrer son frère plus jeune qui est un peu demeuré d'esprit mais si beau physiquement que tous les gens ont le fixe sur son visage.

Trois vies.... qui ne peuvent s'ajuster, s'équilibrer et donner une ambiance saine. Non... que 3 personnages et on en est aux extrêmes! Alors les milliards d'humains sur Terre... vous imaginez-bien!!!

Lecture appréciée mais c'est pas trop mon style normalement. J'ose mentionner par contre que j'ai vu un certain parrallèle avec Amélie Nothomb à aller chercher une typicité au plus profond de ses personnages effarante, oui je me répète na! Je crois qu'un film sortira bientôt au Québec à partir de ce roman! Je demande à voir!!!!

PS: Diantre... en cherchant sur Googoo.. je vois que le film sort en salle au Québec ce jour même!

PS1: Autre clin-d'oeil du destin: ce roman a été écrit l'année de ma naissance!!!

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