mercredi, septembre 29, 2010

Les amours imaginaires

Chose rare en Suisse: sortie en salle d'un film québécois!

J'ai vu l'événement qui était annoncé dans le magazine consacré au cinéma que je reçoit. Vraiment une excellente critique du 2e film de Xavier Nolan.

Les amours imaginaires.




Francis et Marie, deux amis, tombent amoureux de la même personne. Leur trio va rapidement se transformer en relation malsaine où chacun va tenter d'interpréter à sa manière les mots et gestes de celui qu'il aime...







Voici la critique parue sur Avant-première:

Dans son deuxième film, temps fort du dernier Festival de Cannes, le réalisateur du magnifique "J'ai tué ma mère" met en scène un triangle amoureux unique en son genre.

Un an tout juste après l'électrochoc "J'ai tué ma mère", le jeune prodige canadien Xavier Dolan confirme avec Les amours imaginaires la singularité, la modernité et le sex-appeal de son cinéma.

Cruel, profondément romantique et érotique, le scénario détaille comment deux amis, un garçon et une fille, tombent amoureux du même jeune homme.

D'une grande élégance visuelle, marqué par un héritage cinéphile où plane l'ombre de la Nouvelle Vague, Les amours imaginaires a en tout cas de quoi semer le trouble chez de nombreux spectateurs.
Bernard Achour

J'espère vraiment que le film aura un beau succès en salle même s'il n'est pas diffusé très largement et moi j'attends sa sortie en DVD!

lundi, septembre 27, 2010

Début d'automne


Après un mois de septembre absolument magnifique, on est plongés dans l'automne depuis samedi. Beaucoup de pluie, de vent et des transformations significatives aux plantes et feuilles d'arbres qui nous offriront peut-être de belles couleurs cette année.

Encore jeudi et vendredi passé, très légèrement vêtue, je pouvais faire de longues pauses lecture et léger bronzage :)

J'ai acheté des protections hivernales qui sauveront mes plantes si jamais on a du gel d'aussi longue durée que l'hiver dernier. J'en ai trouvées lors d'une de mes nombreuses visites récentes à la jardinerie. Je croyais que ça coûtait cher, mais surtout je n'avais vu la chose de près que chez une voisine et malgré qu'elle m'aie souvent dit le nom de ce tissus: ma mémoire n'a pas réussi à l'enregistrer encore. Pour m'y aider..... ce nom n'est pas inscrit sur l'emballage de ce que j'ai acheté!

L'essentiel étant que j'en ai maintenant :)

Je rentre les plantes d'intérieur qui auraient du mal à supporter les nuits presque froides et je prépare gentiment les autres en ayant en mémoire-sur un petit papier-, leur capacité respectives de résistance au froid.

Mon hibiscus a enfin plusieurs fleurs à la fois! Je suis bien contente.

Mon solanum devrait bien passer l'hiver si je le protège bien, c'est un arbuste et ça peut devenir très intéressant avec les années!

Même chose pour le lantana qui a bien profité!

Mes petits crassulas se portent bien aussi.

Puis, je suis bien contente des petits crysanthèmes, en fait je préfère ce format au grands habituels.


Sinon, les mercures ne me permettront plus de sortir en sandales; je mettrai des jeans cette semaine, moi qui n'en porte plus au travail depuis des années!

vendredi, septembre 24, 2010

Saison de la chasse


En zappant à droite et à gauche sur la télé suisse, je suis tombée pile sur le jour d'ouverture de la chasse en Valais. Du coup j'ai appris qu'on mangeait le chamois, animal de montagne qui est difficile à traquer et donc à tuer. Il existe évidemment des quotas et les différents permis de chasse sont très onéreux par ici.

Chaque année, en Suisse, quelque 7000 marmottes meurent sous les balles des chasseurs. Leur chair serait, en effet, délicieuse. Pour autant qu’on la dégorge au préalable dans de l’eau ou du lait pour en ôter l’arrière-goût de terre. Quant à leur graisse, elle posséderait diverses vertus curatives. On l’utilise d’ailleurs encore pour combattre les rhumatismes. Et autrefois, on la recommandait aussi aux insomniaques.

Chez moi on a toujours appelé ça un siffleux , c'est une bestiole qu'on n'aime pas avoir dans nos potagers. Je me souviens d'un spécimen qui s'était retrouvé dans notre grande rocaille fleurie, j'avais tenté de l'en déloger avec un manche à balai pour constater l'extrême agressivité de l'animal. J'avais laissé tomber, surtout parce que les enfants, alors en bas âge, étaient avec moi à proximité.

À l'époque on avaient vu à La semaine verte que certains mangeaient cet animal. Malgré qu'il soit en abondance au Québec, je crois que ça ne fait pas partie de nos moeurs d'en servir à nos tables.

dimanche, septembre 19, 2010

Brèves de cinéma

Il y a une semaine, j'ai regardé Le merveilleux magasin de M. Magorium avec Dustin Hoffman et Natalie Portman.

J'ai passé un bon moment mais au final, j'ai trouvé le traitement un peu enfantin, loin de la magie de la lecture à plusieurs niveaux différents qu'on retrouve dans les films maintenant.

J'ai aussi été déçue par le fait que le film se termine en nous laissant ignorer le destin musical de Molly. Dommage.




En fin de semaine c'est sur un film dont j'ai acheté le DVD que j'ai jeté mon dévolu. Encore une déception.... heureusement que ça arrive rarement!

Guidée par la présence de Vincent Cassel dans ce film, je me suis retrouvée dans un imbroglio qui m'a laissée froide durant la première heure, toujours occupée à chercher le sens à capter.

Les passages avec les autochtones m'ont parus tellement faux! Au point de croire qu'ils ont inventé un langage: vraiment bizarre comme feeling. Ensuite je suis passée sur le site d'Allociné et j'ai compris que tout ce malaise ne venait pas de moi. Fiou!

Blueberry, l'expérience secrète.

Mike Blueberry est marshall d'une petite ville tranquille à la frontière des terres indiennes. Tout bascule le jour où un mystérieux tueur, Wally Blount, transforme la bourgade en brasier. Il est à la recherche d'un trésor indien situé dans les montagnes sacrées. Blueberry part à sa poursuite, aidé par Runi, un chamane indien avec qui il a grandi. Les deux hommes doivent empêcher le tueur de pénétrer dans le sanctuaire. Mais là-bas, au coeur des montagnes sacrées, c'est aussi ses démons intérieurs que Blueberry devra combattre.



Un film donc que je ne recommande pas du tout et pour Magorium: c'est à voir si vous n'avez rien d'autres à faire.

lundi, septembre 13, 2010

Nouveaux pensionnaires au balcon

Que de belles journées nous avons encore. Le soleil nous gratifie de sa présence et il fait très bon au balcon. Il me faudra quand même surveiller les premières nuits froides pour déjà commencer à rentrer les plantes fragiles.

Je suis passée à la jardinerie voir leurs offres de plantes automnales et j'ai ramené 2 fougères différentes.


On verra bien: j'ai toujours aimé les fougères.


J'ai aussi acheté une autre variété d'euonymus et quelques marguerites jaunes, toutes délicates, avec des cyclamens qui n'ont pas trop apprécié le rempotage :(

Mes deux petits crassulas schmidtii que j'ai mis dans un petit bac avec ma petite granulée dont j'ignore le nom mais qui était coincée depuis son achat dans son joli contenant décoratif. Mon solanum se porte bien aussi et étonnamment j'en ai vu à 4 endroits différents en ville cette année. Comme ça, j'ai une bonne idée de ce à quoi il doit ressembler.


Pendant ce temps, comme vous pouvez vous en douter: Loukoum se prélasse bien tranquille à la mi-ombre!

dimanche, septembre 12, 2010

Maman est chez le coiffeur

Un autre film dont qu'il me tardait d'avoir l'occasion de voir, je n'ai jamais vraiment espéré qu'il soit offert par mon site de location de DVD, il a été projeté lors du premier Ciné tapis rouge Québec à Lausanne en octobre 2008.

Présenté sur ARTE vendredi dernier, je n'ai pas manqué de le regarder.

Maman est chez le coiffeur:

En cet été 1966, alors qu’elle est occupée à profiter de la belle saison, Élise, une jeune fille de 12 ans, sent pourtant bien qu’un drame se prépare au sein de sa famille. Il n’y a pour l’instant rien de bien concret qui puisse l’en avertir mais, quand même, une impression, un malaise s’installe. Qui se confirme le jour où elle surprend une étrange conversation téléphonique dans laquelle s’engage son père (Laurent Lucas). Sans vraiment comprendre la nature de cet échange, Élise a alors le réflexe de passer le combiné à sa mère (Céline Bonnier). Qui écoute. Ce que cette dernière apprend alors de son mari est si intolérable à ses yeux qu’elle ne peut faire autrement que partir. Cette journaliste de profession demande un déplacement à Londres. Et laisse ses enfants derrière, le temps de réorganiser sa vie.

Autant de sourires que de larmes pour ce magnifique film. De magnifiques clins-d'oeil pour moi que de voir un extrait de Bobino à la télé familiale, de voir le petit manger des Capitaine Crounch, d'entendre Joël Denis, Pierre Lalonde à Jeunesse d'aujourd'hui, de voir les voitures dont la Renault 8 dans laquelle la maman va chez le coiffeur :)

Un film magnifique de Léa Pool qui a su traiter ce sujet délicat du point de vue des enfants qui sont les véritables protagonistes de cette touchante histoire. Magnifique!

vendredi, septembre 10, 2010

Valse avec Bashir

Présenté sur la Télévision Suisse Romande la semaine dernière, j'ai profité du fait qu'ils offrent le visionnement via le Net durant un certain laps de temps pour enfin voir ce film.

Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !
Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.
Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.
Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.

Ayant débuté le visionnement en fin de soirée, j'ai fait une pause et j'ai poursuivi le tout le lendemain soir.

C'est qu'il me fallait toute mon attention pour lire les sous-titre en français, tout en contemplant les magnifiques dessins.

Puis, plus le film avance, plus l'horreur de la situation s'insinue en nous jusqu'à ce qu'Ari retrouve entièrement ses souvenirs et que le massacre nous saute aussi au visage. J'en ai versé des larmes, venues d'une tristesse infinie sur l'incommensurable inhumanité de l'Humanité.....

mercredi, septembre 08, 2010

Oui: ça existe encore!

Des gens qui font passer le bien commun avant leur propre ambition ou leur ego: ça existe encore. Voici deux exemples qui ont toute mon admiration.

Tout d'abord Joseph Deiss. Élu au Conseil fédéral en 1999, j'ai donc pu suivre son parcours jusqu'à son année de présidence en 2004. En septembre 2002, la Suisse fait son entrée à l'ONU en tant que membre officiel et non plus seulement en tant que pays observateur.

Puis, le 15 septembre de cette année Joseph Deiss prendra ses fonctions de président de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Pour un conseiller fédéral helvétique, habitué à la collégialité que le système confédéral exige, il est plus aisé de mettre de côté un certain arriviste qui touche d'autres personnalités politique. J'ai toujours perçu monsieur Deiss comme une personne intègre, discrète dans les réalisations qu'il a su mener à bien sans avoir le réflexe de se mettre en avant.

Ces mêmes critères sont attribuables à Claude Béchard. Quelques heures après avoir annoncé qu'il quittait définitivement la vie politique pour avoir un peu de temps afin de profiter de sa famille, c'est finalement la vie qui le quittait.... J'étais déjà en larmes à voir Jean Charest saluer avec émotion le départ de son ami et collaborateur de l'Assemblée nationale, c'est avec une grande émotion que ce matin j'apprenais son décès.

Il n'aura malheureusement pas eu de temps à sa disposition pour vivre encore de beaux moments en famille. Dommage.

À seulement 41 ans, il aura passé la plus grande partie de sa vie à servir le Québec, respect!

dimanche, septembre 05, 2010

C'est très bien comme ça!

Il paraît que c'est très bien comme ça! Hum.... c'est le titre du premier recueil de nouvelles d'Annie Proulx que je viens de terminer.

Depuis un petit moment ce petit livre en format poche me faisait de l'oeil quand j'allais guigner du côté librairie à la Coop. J'avoue que le patronyme de Proulx y était pour quelque chose et en allant sur Wikipedia j'apprends donc que ses parents étaient canadiens-français ;)

Ensuite, avant de débuter la lecture j'apprends aussi que c'est à partir d'une de ses nouvelles que le film Brokeback Mountain a été réalisé.

J'entame donc ma lecture sous de bons auspices.

Des 9 nouvelles incluses dans ce bouquin, une seule aura mes faveurs, ou plutôt deux vu que le thème est repris dans une 2e version un peu plus loin. Nouvelles où l'on voit évoluer Satan dans son royaume et où l'on constate la parfaite corrélation entre les catastrophes naturelles et son passe-temps favori.

Annie Proulx a une maîtrise de la description des personnages et des lieux quasiment douloureuse à la lecture. On a mal, on a soif, on a faim avec les personnages. le problème c'est qu'après s'être investis au fil de la lecture: la bulle nous pète carrément au visage! La nouvelle se termine abruptement et la chute tombe à plat. C'est mon avis et j'ai trouvé ça très frustrant. Surtout que c'est ce que j'ai vécu à chacune des neuf histoires :(

vendredi, septembre 03, 2010

Un éclair de génie

Si jamais il y avait des amendes pour les DVD retournés en retard: j'en aurais une sucrée/salée pour celui-ci qui est entre mes mains depuis la mi-juillet!!!!! Heureusement, comme je me plaît à le dire et à le répéter: il n'y a pas ce type d'amendes avec mon site de location: fiou!

Ils se contentent d'un petit rappel à l'ordre, au cas où et ça se termine là.

Alors, ce film qui initialement était prévu pour un visionnement durant mes vacances a été supplanté par d'autres que je me suis achetés entre-temps, logiquement il aurait dû être visionné dans les 3 semaines qui viennent de passer sauf que..... ce n'est absolument pas un film à voir quand on est diminuée par un rhume récalcitrant.

Est-ce le signe d'une guérison annoncée? Je crois bien que oui, je croise les doigts.....


Un éclair de génie:

D'après la véritable histoire de Robert Kearns, professeur et inventeur à ses heures perdues, Un éclair de génie narre la longue bataille de cet ingénieur contre l'industrie automobile américaine pour la reconnaissance de son invention.

Lorsque Bob invente un accessoire qui pourrait être utilisé sur toutes les voitures du monde, les Kearn, famille soudée du Mid West, espèrent enfin faire fortune. Mais leurs illusions sont vite détruites lorsque les géants de l'automobile, qui ont adopté à l'unanimité l'invention de Kearn, refusent de reconnaître qu'il en est le créateur.

Ignoré et menacé, Kearn est hanté par ce qui a été infligé à sa famille et à son futur. Il commence alors une lutte juridique acharnée contre les magnats de l'automobile pour que justice soit faite et que l'oeuvre de sa vie soit reconnue.


Dorénavant, j'aurai une pensée pour tous les inventeurs qui font qu'on a la vie plus facile de nos jours. Inventeurs qui ont souvent été floués par les grandes Cie, qui comme on le sait n'ont ni coeur ni sentiments!

Excellent film qui sort des sentiers battus et qui probablement n'a pas fait de records au box office mais comme souvent.... ce n'est absolument pas un critère de sélection dans mon cas :)