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samedi, novembre 19, 2011

Lectures

Avant de passer totalement à l'ère électronique-j'attends impatiemment ma liseuse par la poste-, il est grand temps que je vous parle de mes lectures, faites depuis le printemps dernier.

Je vais commencer par une déception qui ne m'a pas vraiment étonnée en fait. À force de chercher parmi les choix au sein des petites épiceries et grandes surfaces, j'ai craqué et acheté mon tout premier San Antonio.

Le silence des homards:




Première impression: l'argot utilisé m'a énervée dès le début et franchement j'ai trouvé une vulgarité superflue, qui ne sert pas vraiment l'histoire.

Je ne pense pas pousser plus avant avec cet auteur.










Le voyage d'hiver d'Amélie Nothomb:



Le millésime Nothomb 2009, qui se déguste en moins d’une heure, a un arrière-goût de champignons hallucinogènes, de sucs givrés et de ravissants délires.



Un peu déroutant comme sujet, mais qui se lit rapidement et malgré la sombre perspective d'un acte terroriste à venir, est rafraîchissant comme lecture.


La Marque de Windfield:


1866. Un jeune élève se noie dans un collège.

Plusieurs garçons sont témoins et cet « accident » changera leurs vies. On suit Edward Pilaster, héritier richissime des banques Pilaster, et son cousin pauvre Hugh tout au long de leur parcours parsemé de luttes impitoyables pour s'assurer le contrôle de la banque.

Tout au long de livre, c'est enrageant car on a toujours l'impression que les mauvais ont l'avantage.

Le personnage de la mère d'Edward, Augusta, est incroyablement tortueux, malhonnête et méchant et elle arrive toujours à ses fins, ce qui est vraiment fâchant





Une saga à la sauce Follett, tellement passionnante!

Après avoir entendu une critique élogieuse au sujet de la dernière parution de Jean Teulé-Charly 9-, à l'émission littéraire de La première chaîne de Radio Canada, je n'ai pas hésité à acheter 2 de ses livres précédents pour faire connaissance.

Longues peines de Jean Teulé:





Dans la cellule 203, ils sont quatre : Jacky Coutances a probablement tué trois de ses amoureuses; Sergueï Kazmarek a rendu hémiplégique une jeune mariée ; Pierre-Marie Poupineau a un goût immodéré pour les petits enfants....








Le quotidien d'un nouveau gardien de prison et encore plus celui de certains prisonniers. Les histoires de ces prisonniers qui semblent tirés par les cheveux sont pourtant tirées de faits réels.

Pour le reste.... ça tient de la plume originale de Teulé!

L'île de la Merci d'Élise Turcotte:


Aînée d’une famille au bord de l’éclatement, Hélène s’initie le temps d’un été aux ambiguïtés de l’amour, au poids du corps, à la dureté et aux mensonges du monde.

Comment vivre et s’épanouir dans une cellule familiale où l’atmosphère est lourde de non-dits et de haines refoulées ? Hélène, qui a quinze ans, s’occupe de son petit frère Samuel et de sa sœur Lisa, pendant que ses parents s’enfoncent dans leur malentendu.

Mais cet été-là, sur l’île du parc de la Merci, à deux pas de sa maison, on découvre le cadavre d’une jeune fille. Avec ce meurtre, toute la violence du monde déferle dans la conscience de l’adolescente et ajoute à son désarroi. Pendant ce temps, une autre tragédie couve dans la famille, dont nul ne se doute.
C'est mon tout premier Turcotte, dame que j'ai eu grand plaisir à rencontrer aux Livres sur les quais cet été.

Son style m'a rappelé celui de Robert Lalonde que j'aime beaucoup. Il me tarde de lire son dernier né qui a permis à Élise de remporter Le grand prix du livre de Montréal 2011.

À la même rencontre littéraire, plusieurs auteurs anglophones étaient là. En fait je ne suis pas allée vers eux mais ça a piqué ma curiosité que ces auteurs se présentent en Suisse. Et ce n'est pas parce que je sais bien qu'une communauté anglophone de plus en plus importante est installée par ici qui m'a empêchée de constater que les traductions françaises sont très populaires pour ces auteurs.

J'ai donc décidé de faire connaissance avec l'un d'eux: Douglas Kennedy. Juste avant d'aller chercher un de ses livres, je l'ai vu en entrevue avec Darius Rochebin et ça m'a donné encore plus envie!

Le premier que j'ai trouvé est un récit, je trouve que c'est une bonne manière de faire connaissance.

Au pays de Dieu de Douglas Kennedy:


Une enquête en forme de road movie dans l'Amérique des « fous de Dieu ».

Un récit de voyage d'une actualité brûlante ou l'on retrouve la patte qui a fait l'immense succès de Kennedy.










Très intéressant, ça m'a rappelé mes années Amway où les séminaires avaient une couleur similaire à ces assemblées de fervents croyants.

Retour à Teulé sauf que j'avais mal évalué l'impact de ce récit!

Mangez-le si vous voulez
:

Nul n'est à l'abri de l'abominable. Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune aristocrate périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin.


C'est un jeune homme plaisant, intelligent, aimable et bon. Il arrive à quatorze heures à l'entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ?
La description de la folie collective m'a carrément tiré les larmes!

Pour terminer, un autre Kennedy.

Piège nuptial:




En Australie, de nos jours : Fasciné par une carte d'Australie, Nick, journaliste américain, décide de tout plaquer pour atterrir à Darwin.

Une nuit fatale, un accident avec un kangourou et sa rencontre avec la jeune et robuste Angie vont le mener au coeur du bush, au milieu de nulle part, au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard.

Un roman noir peuplé de personnages dégénérés et terrifiants.

J'aime vraiment beaucoup son style, je ne me ferai pas prier pour lire ses autres parutions. J'espère avoir beaucoup de choix en version électronique. Si vous êtes adeptes de cette nouvelle technologie et que vous avez des suggestions, je suis tout ouïe!

dimanche, mai 08, 2011

L'énigme du retour

Malgré le fait que je me fasse rare ces temps sur ce blog, il n'en demeure pas moins que c'est le 1,901ième billet ;)

Il fait tellement beau depuis plusieurs semaines que même un jour de pluie est joli ;)

J'ai retrouvé mon ami Dany Laferrière avec son roman L'énigme du retour. Roman qui a reçu plusieurs prix dont le Médicis et aussi le Prix des lecteurs, entre-autre.

Avec de courtes phrases, courtes mais percutantes, il partage avec ses lecteurs la perte du père. Père qu'il n'a en fait pas connu. La faute à deux dictateurs.

Ce fait, marquant dans la vie d'un homme, le fera rentrer au pays. Il n'aura pas vraiment la tâche d'y ramener un corps jusqu'au cimetière du village natal de son père, il ira tout de même sur place par respect.

Des sauts de puce au coeur de son enfance. Des sons, des couleurs et des odeurs. Des gens, mais toujours pas de père.

Ce retour lui jette au visage le fait qu'il n'est plus d'ici.

Ici? Là-bas? Ailleurs? L'exilé est condamné à habiter le pays de son coeur.

vendredi, avril 22, 2011

Un monde sans fin

Je viens tout juste de terminer la lecture de la suite des Piliers de la Terre; Un monde sans fin. Plus de mille pages de pur bonheur!

On retrouve les descendants de Tom le Bâtisseur, d'Aliéna qui prospérait dans le commerce de la laine, on constate la prospérité de Kingsbridge qui se battent contre la peste et les arrivistes qui ont encore beau jeu grâce au Roi et à l'Église.

Les commerçants prospèrent jusqu'à ce que le prieur ne leur mette des bâtons dans les roues. Un secret bien gardé que partagent 4 jeunes enfants marque le début de cette saga, on suit leur parcours de vie qui s'étend sur une quarantaine d'années. Cette lecture, débutée en décembre et abandonnée au début du printemps, est facile à reprendre. Il faut dire que Follett répète tellement souvent certains détails qu'il est pratiquement impossible de perdre le fil.

Tout comme il est aussi aisé de plonger dans la série télévisée qui a été réalisée sur le premier tome.

J'ai 3 épisodes de vus et vraiment c'est fait de manière magistrale! Je m'y retrouve facilement, la qualité de la production est irréprochable.

samedi, janvier 15, 2011

Palmarès de lecture 2010

Pour une deuxième année, voici mon palmarès de lectures. En retraçant les titres que j'ai lus en 2010, mon premier réflexe a été de me dire que la quantité était moindre aux autres années. Parfois ce n'est qu'illusion, la mémoire étant sélective ou pire: oublieuse :)

1- Un taxi la nuit de Pierre-Léon Lalonde

2- La consolante d'Anna Gavalda

3- Le fait du prince d'Amélie Nothomb

4- Invisible de Paul Auster

5- Le pays de la Liberté de Ken Follett

6- Dans le scriptorium de Paul Auster

7- Un monde sans fin de Ken Follet qui comptera aussi pour 2011, parce que je ne suis pas au bout de son plus de mille pages!!!!

Pour lire mes impressions, vous n'avez qu'à suivre les liens.

J'ai aussi lu avec grand plaisir quelques Agatha Cristie, Guillaume Musso et Albert Camus. Je les mentionne ainsi en vrac, non pas pour en diminuer leur impact sur moi mais parce que je les considèrent un peu comme des incursions vacancières :)



Ma grande déception me vient de C'est très bien comme ça d'Annie Proulx. Je devais avoir trop d'attentes envers cette auteure, ou bien je suis tombée sur un de ces pire livre.

dimanche, septembre 05, 2010

C'est très bien comme ça!

Il paraît que c'est très bien comme ça! Hum.... c'est le titre du premier recueil de nouvelles d'Annie Proulx que je viens de terminer.

Depuis un petit moment ce petit livre en format poche me faisait de l'oeil quand j'allais guigner du côté librairie à la Coop. J'avoue que le patronyme de Proulx y était pour quelque chose et en allant sur Wikipedia j'apprends donc que ses parents étaient canadiens-français ;)

Ensuite, avant de débuter la lecture j'apprends aussi que c'est à partir d'une de ses nouvelles que le film Brokeback Mountain a été réalisé.

J'entame donc ma lecture sous de bons auspices.

Des 9 nouvelles incluses dans ce bouquin, une seule aura mes faveurs, ou plutôt deux vu que le thème est repris dans une 2e version un peu plus loin. Nouvelles où l'on voit évoluer Satan dans son royaume et où l'on constate la parfaite corrélation entre les catastrophes naturelles et son passe-temps favori.

Annie Proulx a une maîtrise de la description des personnages et des lieux quasiment douloureuse à la lecture. On a mal, on a soif, on a faim avec les personnages. le problème c'est qu'après s'être investis au fil de la lecture: la bulle nous pète carrément au visage! La nouvelle se termine abruptement et la chute tombe à plat. C'est mon avis et j'ai trouvé ça très frustrant. Surtout que c'est ce que j'ai vécu à chacune des neuf histoires :(

dimanche, août 08, 2010

Le pays de la liberté


Et hop, un autre bouquin de lu durant mes vacances. Ce que c'est bon de pouvoir bouquiner sans se soucier du temps qui passe!

Une histoire enlevante comme Ken Follett en a le secret. C'est toujours intéressant de suivre ses personnages qui évoluent. Ceux-ci vivent au XVIIIe siècle dans l'Angleterre qui a un régime de maître et d'esclaves.

Lizzie, fille de noble famille, est orpheline de père, sa mère a bien tenté de sauver le domaine familial mais les Jamisson la tiennent car le père George a pris soin de pourvoir à son hypothèque pour un jour mettre main basse sur le domaine.

Il a aussi prévu que Lizzie épouse le plus vieux de ses fils.

Le problème c'est que Lizzie a toujours été garçon manqué et qu'elle n'a pas la langue dans sa poche.

Mack aussi est orphelin, il travaille à la mine de charbon des Jamisson, comme son père avant lui; c'est son destin.

Il sera la flamme du début de la rebéllion des mineurs qui découvrent grâce à lui un article de loi qui peut les rendre libres sauf que.... les riches propriétaires terriens ne l'entendent pas de cette oreille.

À Londres aussi les différents artisans ont commencé à faire la grève pour se plaindre de la baisse des prix et des différents impôts qui n'arrêtent pas de leur tomber dessus.

Héritage, esclavage, mariage mais surtout la découverte du Nouveau Monde qui est la destination des déportés mais aussi celle des familles de bonne fortune pour perpétuer leur tradition d'exploiter les plus petits que soi!

Quelque 180 pages pour en arriver nous aussi en tant que lecteur-trice: Au pays de la liberté!

jeudi, juillet 29, 2010

Invisible


Personnellement de lire un roman d'Auster a toujours été une expérience d'introspection formidable, grandiose, impossible à vivre avec d'autres auteurs que j'ai lu.

Les critiques sont parfois injuste envers lui car lui: il a toujours été fidèle à sa ligne de vie. Bien évidemment les circonstances ont pu l'amener vers un certain hermétisme dû à son désir de rendre les expériences qui croisaient sa route.

Comment un auteur américain peut-il intégrer les évènements du 11 septembre 2001 dans son oeuvre? Je l'ignore parce que je n'ai pas lu le roman s'y rattachant mais je sais pertinemment qu'il a réussi ce pari.

C'est ce que j'ai toujours admiré chez Auster: l'intégralité de sa bonne foi à partager avec ses lecteurs ce qui lui tient à coeur au moment de la rédaction de son livre du moment.

On peut ne pas être d'accord, on peut ne pas arriver à pénétrer ce monde qui semble hermétique, monde qui ne demande qu'à être découvert pourtant.

Avec lui j'ai l'impression d'avoir vécu un moment à New York en lisant sa Trilogie New Yorkaise.

Avec lui.... j'ai vécu la solitude au cube avec L'invention de la solitude.

Avec lui, j'ai fais Le voyage d'Anna Blume

Avec lui, j'ai vécu le Moon palace

Avec lui j'ai entendu La musique du hasard

Avec lui, j'ai senti L'art de la faim

Avec lui, j'ai cherché Le carnet rouge

Avec lui, je me suis élevée en lisant Léviathan

Avec lui, j'ai été éblouie par M. Vertigo

Avec lui, j'ai été émue avec Tombouctou

Avec lui, je suis entrée dans sa période que je qualifierais de multiple avec La nuit de l'oracle

Avec lui, ma conditon d'invisible au réel a été adoucie par Invisible!!!!

Invisible de Paul Auster

mercredi, juillet 21, 2010

Le fait du prince

Après avoir lu pas moins de 3 Agatha Christie récemment, je me suis plongée avec l'impression de retrouver une vieille connaissance dans Le fait du prince d'Amélie Nothomb.

Et pour des retrouvailles, s'en fut!

Retrouver la folie douce qui vagabonde au fil des pages, folie douce qui nous mène là où on ne serait jamais allés sans :)

Le fait du prince:


L’histoire est celle de Baptiste Bordave, un homme ordinaire dont la vie n’a rien de bien exceptionnel. Jusqu’au jour où un homme vient mourir chez lui et qu’il décide de laisser le cadavre dans son appartement et d’endosser l’identité du mort. Il se rend dans la maison du mort où il fait connaissance avec sa veuve pas surprise pour un sou de sa présence. Baptiste Bordave s’interroge qui était cet homme, que faisait-il dans la vie, pourquoi être venu mourir chez lui en particulier ?

dimanche, février 21, 2010

Un taxi la nuit!


Vous pouvez me croire ou pas mais je ne suis pas encore allée sur le blog d'Un taxi la nuit. J'avais pourtant bien hâte de lire le premier tome paru chez Hamac-carnets. C'est chose faite et je n'ai pas traîné dans ma traversée de ce livre car c'est tellement intéressant et vivant!

Déjà, l'originalité de donner le choix au lecteur soit: de débuter la lecture par les premières pages ou bien les dernières. Le récit sous forme d'anecdotes journalières n'en étant pas vraiment altéré. Personnellement j'ai choisi de débuter par la fin qui en fait se trouve le début si on parle de chronologie.

Il y a de vraies perles littéraires que j'ai savourées, de vrais calembours qui m'ont tellement fait rire! Celui qui me revient tout de suite en mémoire: aller chimique Donald ;))))

Je me promets d'aller maintenant sur le blog pour garder le contact avec cet homme qui fait de son métier un centre d'observation de ses contemporains, très édifiant!

lundi, février 08, 2010

La consolante

Je viens de terminer la lecture de La consolante d'Anna Gavalda, ce fut un réel ravissement que de partager durant quelques 637 pages la vie de Charles. Encore plus que de le laisser à sa nouvelle vie pleine de promesses ;)

C'est que j'y serais bien allée moi aussi dans cette campagne rustique tellement rafraîchissante!

Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent. 'Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l'impression d'avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu'il est devant l'évier, s'asperge le visage en gémissant. Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C'est fini. C'est fini, tu comprends ?' Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l'appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tout se fissure en lui. Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l'évidence : l'échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.' Anna Gavalda
Un très bon livre que je vous recommande!

mercredi, décembre 30, 2009

Palmarès de mes lectures de l'année 2009

Une idée que j'emprunte à Venise qui l'a aussi empruntée, à Éric je crois, quand on trouve une bonne idée on peut l'emprunter hein?

J'inaugure donc cette rubrique en espérant ne pas l'oublier dans un an.

1- Le retour de l'éléphant d'Abdelaziz Belkhodja, parce que tout juste après avoir découvert la Tunisie au printemps, l'univers de cet écrivain tunisien m'a totalement charmé.

2- La nuit des princes charmants de Michel Tremblay, pour la description des premières nuits de débauche-dans le sens de premières sorties nocturnes-, de ce jeune homme dans la ville de Montréal, du temps que tout ça était tout simplement qualifié de péché mortel!

3- La traversée du continent de Michel Tremblay, pour l'avoir lu tout de suite après celui cité plus haut et être transportée dans un univers totalement différent!

4- Les sept jours du talion de Patrick Senécal, pour avoir vécu pratiquement ce désir de vengeance que son héros exprime littéralement en mettant son plan à exécution.

5- La chair disparue de Jean-Jacques Pelletier, pour les recoupements tout à fait géniaux qu'il fait avec ses personnages des 3 premiers tomes.

6- Le code Rebecca de Ken Follett, pour son génie à nous inventer un possible tout à fait plausible et ce à partir de l'Histoire.

7- Le vol du Frelon de Ken Follett, pour les mêmes raisons évoquées au numéro 6.

8- Je suis un écrivain japonais de Dany Laferrière, pour savoir jouer, comme à son habitude, avec les moments les plus absurdes, comme avec ceux les plus touchants de vérité humaine.

9- Oniria de Patrick Senécal, pour ce savoureux mélange de fantastique et d'horreur.

10- L'empreinte de l'ange de Nancy Huston, histoire très étrange qui pourtant a réussi à me captiver, un peu à la manière d'Alessandro Barricco.

Vous remarquerez que sans préméditation aucune, mon année 2009 de lecture et surtout mon palmarès, sont le fait d'une majorité de compatriotes! Sept sur dix; pas mal!

EDIT: étant adepte du bookcrossing, j'ai envie d'ajouter la proportion achat-échange.

En général, mes lectures sont plus en provenance des échanges du bookcrossing mais je constate que mon palmarès 2009 comporte une plus grande proportion d'achats personnels.

En fait: que 2 livres sur 10 de ce palmarès proviennent du bookcrossing. En général c'est l'inverse.

dimanche, décembre 27, 2009

Oniria

Je viens de terminer ce thriller fantastique de Senécal, Oniria.

L'évasion de 4 prisonniers qui devient littéralement un cauchemar.

La découverte de choses de plus en plus étranges qui se passent dans la maison où ils se sont réfugiés, deviendra finalement une quête personnelle pour ces 4 fugitifs.

La finale est tout simplement bluffante!

Encore un Senécal qui a été très plaisant à lire, même si on ne sais jamais qui de l'horreur, de la démence ou de la folie remportera la palme finale.

mardi, septembre 22, 2009

Le vol du frelon



Juin 1941. Le ciel appartient à Hitler. La plupart des bombardiers anglais tombent sous le feu ennemi.

Comme si la Luftwaffe parvenait à détecter les avions... Les Allemands auraient-ils doublé les Anglais dans la mise au point de ce nouvel outil stratégique : le radar ?

Winston Churchill, très préoccupé par la situation, demande à ses meilleurs agents d'éclaircir la situation, et de diriger leur enquête vers le Danemark, lieu probable du positionnement de l'engin.


Roman passionnant où l'on suit la destinée de plusieurs personnages qui vivent au Danemark, pays qui a abdiqué devant Hitler tout en sauvegardant la monarchie. Son voisin la Suède a quant à lui décidé de rester neutre.

Tous les Danois ne sont pas heureux de subir le joug de plus en plus lourd des Allemands. Un noyau de résistants sera aidé via l'Angleterre par la fiancée d'un des personnages.

Pour finir, la réelle mission, vitale, sera réalisée par 2 adolescents! Passionnant je vous dis!

dimanche, août 30, 2009

L'homme de Saint-Pétersbourg

Encore une lecture qui m'a totalement captivée, comme chacun des romans de Follett.

On est en 1914, dans l'Angleterre aristocratique où tout va pour le mieux. La saison de présentations des jeunes filles en âge de se marier à la Cour est un moment crucial dans la vie de ces jeunes filles qui ont été préparées minutieusement à ce grand moment.

La menace d'une guerre imminente va changer la donne en modifiant et le quotidien et le comportement de plusieurs personnages.

Le compte Walden est mandaté par Winston Churchill pour faire signer un traité d'alliance avec la Russie afin de se protéger mutuellement d'une éventuelle invasion des Allemands.

Pour ce faire, il accueille le cousin de son épouse Lydia; le prince Orlov.

D'un autre côté, les suffragettes et les anarchistes sont à pied d'oeuvre. Celui qui projette d'assassiner le prince Orlov fini par nous apparaîtr comme le personnage principal de cette oeuvre captivante!

Comme toujours, Follett se base sur des faits historiques pour broder son histoire. J'adore!

lundi, août 10, 2009

Phrase choc ou anodine?

Une simple phrase, un titre, et voilà le délire!

Tout au long des 263 pages, on traverse ce roman avec un sourire permanent d'accroché au visage.

Un portrait de la faune du Carré St-Louis et de la société contemporaine de Montréal se glisse dans la vie de cet écrivain.

Il lui aura suffit de lâcher le titre de son futur roman pour attirer à lui une jeunesse japonaise d'origine qu'il se plaît à côtoyer.

Le problème c'est que ce titre, accrocheur, a aussi attiré l'attention de toute la société japonaise qui se démène dans tous les sens pour en savoir plus sur ce livre et son auteur. Le délire nippon est pourtant alimenté par un livre qui n'est pas écrit, pourtant ce livre... on l'a entre les mains!

De vrais retrouvailles avec Dany Laferrière, maître de la déroute contrôlée, du délire tout ce qu'il y a de plus sérieux, de la prise en main du dérisoire!


mercredi, juillet 29, 2009

La chair disparue

La lecture nous procure la possibilité d'entrer dans un univers, d'imaginer les personnages comme seul nous pouvons le faire. C'est souvent la raison pour laquelle un film tiré d'un livre, ne peut arriver à rendre ce que notre imagination nous a fait voir, fait vivre, fait vibrer lors de notre lecture.

L'univers dans lequel Jean-Jacques Pelletier nous invite, est extrêmement complexe, varié, pointu. Je dirais que ces romans ne sont pas ce qu'on peut appeler des lectures de plage.

La chair disparue est la suite de L'homme trafiqué, de La femme trop tard et de Blunt, les treize derniers jours.

1996... Pour avoir démantelé Body Store, une organisation internationale de trafic d'organes,John Paul Hurtubise a subi de terribles représailles : ses enfants ont été « vidés » de tous leurs organes et ses proches, menacés de mort.
1998... Souffrant du syndrome de « personnalités multiples », Hurtubise, devenu Paul Hurt grâce à l'Institut, se terre dans la région de Québec où il tente d'oublier le passé. Mais voilà : un journaliste offre son coeur - dans une glacière ! - à l'une de ses amies, un artiste fou se met à sculpter dans l'humain, un réseau d'extracteurs sillonne les rues de la ville... Body Store renaîtrait-il de ses cendres ? F, la directrice de l'Institut, croit plutôt que ces récents événements confirment ce qu'elle redoute depuis deux ans : les mafias s'unissent à l'échelle mondiale, et si personne n'intervient, elles risquent de prendre le contrôle de la planète entière !

Étant le quatrième volet, qui donc, concerne une majorité des personnages qu'on a pu rencontrer dans les volets précédents, on se prends à sourire quand ils réapparaissent. J'admire la maîtrise de Pelletier pour nous les ramener, comme si de rien n'était. C'est un vrai travail d'orfèvre qu'il réalise à mon avis.

On tourne la dernière page, en espérant la suite. Il y a non pas une suite mais bien deux autres volumes! Il me tarde de les lire!

vendredi, juillet 03, 2009

La traversée du continent

Il y a des périodes où je lirais tout ce que j'ai de Tremblay sous la main, sauf que... le peu que j'ai, je l'ai évidemment déjà lu. N'empêche que je viens d'en lire deux de suite, ce qui est à noter parce que ça ne fait pas bien des années que j'aime le lire. Il fut un temps où je le snobait... pas drôle hein?

Donc, après La nuit des princes charmants, je me suis plongée dans:

La Traversée du continent:

Rhéauna, une petite fille de dix ans apprend qu’elle doit non seulement retrouver sa mère – qu’elle ne connaît presque pas – mais faire un grand et long voyage qui la mènera de Maria en Saskatchewan à Montréal au Québec.


Un départ déchirant, sans mots et sans effusions, parce dans le monde de Michel Tremblay on a de la difficulté à exprimer ses émotions, sincères et profondes, mais toujours compliquées.


Un voyage initiatique en train, aussi, où Rhéauna – qui deviendra plus tard la grosse femme d’à côté – va découvrir bien malgré elle les travers de la société par sa famille disséminée au quatre coins du Canada.

On accompagne Rhéauna durant ce long voyage et on découvre avec elle sa parenté, comme la vie de cette époque dans ces villes si différentes qui font partie de ce grand pays qu'est le Canada.

dimanche, juin 07, 2009

La nuit des princes charmants

J'ai toujours l'impression que les romans de Michel Tremblay sont en grande partie autobiographiques.

Quoiqu'il en soit, avec La nuit des princes charmants, on se retrouve dans le Montréal des années 50, chez un jeune homme de 18 ans, féru d'opéra et de lecture. Il nous raconte sa première nuit complètement de sortie. Opéra qui le décevra un peu, tellement il a l'habitude d'animer ses propres mises en scènes en écoutant ses disques.

Par contre, cette soirée devient une incursion au sein de la faune nocturne de Montréal. Nocturne et homosexuelle. Bar de chansonniers, bar plus "hot", servant d'endroit pour draguer. Il se retrouvera ainsi avec ses deux princes charmants, puis ça deviendra une longue soirée entre nouveaux amis.

Malgré ses nombreux déboires de débutant, il arrivera à ses fins. Reste plus qu'à rentrer à la maison l'après-midi suivant, en affrontant sa mère...

J'ai ri tout fort-je veux dire un rire sonore- à plusieurs reprises. C'est le fait de retrouver des attitudes de chez moi et puis la truculence du langage imagé de sa mère est tellement bon à lire!

Un très bon Tremblay à mon avis.

dimanche, mai 31, 2009

L'empreinte de l'ange.

Je connaissais Nancy Huston que de réputation. Sachant que cette anglophone aimait bien écrire en français, ce qui est exceptionnel non? En fait, devant le refus des éditeurs anglophones pour son premier livre: elle le traduira elle-même et ainsi elle fera avec les autres.

L'empreinte de l'ange:

Saffie, une jeune allemande, arrive en France chez Raphaël Lepage, un flûtiste professionnel pour devenir sa bonne. Il tombe fou amoureux d'elle. Tous deux se marient, mais Saffie reste inéluctablement distante, lointaine, étrangère.

Mais Saffie rencontre Andras, un juif communiste d'origine hongroise. Entre eux que tout sépare naît instantanément une immense passion qui les conduira à des confessions réciproques sur leur vécu pendant la seconde guerre mondiale et les restes psychologiques liés à celui-ci. C'est justement le moment où la guerre d'Algérie vient réveiller les traumatismes d'horreurs et de tortures...



C'est précisément durant les rencontres de Saffie et de son amant qu'on sera plongés au coeur des affres qu'elle a vécues durant son enfance, autant que dans celles d'Andrãs qui étant juif, a lui aussi bien des souvenirs douloureux de sa Hongrie natale.

Autant, la vie est terne avec Raphaël qui est français, musicien et qui a toujours été épargné des conséquences de la Deuxième Guerre Mondiale, comme de celle d'Algérie qui bat son plein, autant les bouleversements du passé et de cette même guerre d'Algérie touchent nos deux amants de plein fouet.

J'adhère à la critique suivante de Florence Sibley:

On peut également saluer la performance de l'auteur, qui nourrit son texte de références historiques très précises. Nancy Huston ne prend pas le travail d'écrivain à la légère, et donne un caractère didactique à son texte. Elle décrit très minutieusement le Paris de la guerre d'Algérie, et le lecteur prend (enfin !) conscience de l'horreur de cette guerre.


Tout ça me donne vraiment le goût de lire les autres oeuvres de madame Huston!

L'empreinte de l'ange a reçu le Prix Elle des lectrices en 1999.

jeudi, mai 21, 2009

Les sept jours du talion

Quoi de mieux qu'une longue fin de semaine de congé, assortie d'un grand soleil, invitant à la lecture au balcon.

Du coup, j'ai terminé assez rapidement mon dernier Senécal!



Il s'appelle Bruno Hamel, il a trente-huit ans et il est chirurgien. Avec sa petite famille ­ Sylvie, sa conjointe, et Jasmine, sa fille de sept ans ­, il habite Drummondville et, comme tous les gens heureux, il n'a pas vraiment d'histoire.

Jusqu'à ce que Jasmine, par un bel après-midi d'automne, soit violée et assassinée.
Dès lors, l'univers de la famille Hamel bascule. Mais lorsque la police arrête le meurtrier, un terrible projet germe dans l'esprit enténébré de Bruno : il va s'emparer du monstre et lui faire payer ce qu'il a fait à sa petite fille.




Le ton est donné, sauf qu'avec Senécal, jamais on ne sait à l'avance au bout de quelles horreurs il va nous amener!

J'ai lu le premier tiers avec un décalage de plusieurs jours; ce qui m'a permis de digérer les émotions fortes que ce récit dégage. Dès la 5e et 6e page, un sanglot irrépréhensible nous monte à la gorge et c'est en larmes que j'ai terminé la 6e page!

Par contre Senécal a le don aussi d'alléger le tout en nous présentant les autres personnages, en insérant dans son texte des analyses, comme on le ferait si les situations décrites étaient les nôtres! Un maître du genre vraiment!