Un petit livre de 127 pages, qui m'a replongé au coeur de la Tunisie!
Le tout se passe au delà des années 2070!
Le retour de l'éléphant:
Désormais le monde est à l'envers, les immigrés viennent du Nord, l'Irak occupe les USA et le rêve de tout étudiant occidental est d'être inscrit à la faculté de Tozeur.
Mais comment en est-on arrivé là?
Avec humour, intelligence et ingéniosité, Abdelaziz Belkhodja nous fait la démonstration que c'est une suite tout à fait logique aux événements qui font partie de notre passé et même de notre présent.
Que l'ascension de la grande Carthage au rang de leader mondial, n'est que le résultat d'un respect profond pour le passé et un retour aux usages les plus respectueux de la nature.
Les grandes valeurs humaines sont de retour, l'argent n'a que peu de prise sur les motivations des carthaginois et qu'ainsi le Monde n'en est que plus vivable. Reste à convaincre les américains et quelques autres nations rebelles.
On se prends à rêver à ce monde meilleur, jusqu'à ce que l'équilibre de ce paradis terrestre soit menacé par une grande découverte!!!
10 commentaires:
Il a l'air super intéressant ce livre ! De la "science-fiction", avec un point de vue tout autre que le point de vue occidental habituel.
Tu crois qu'on peut le trouver vers chez nous ? Je pense que ça pourrait m'intéresser.
Ils rêvent du pouvoir? Va falloir attendre après les chinois! ;)
J'aime aussi beaucoup lire des livres d'endroits que j'ai visité... dans quelques temps je vais me mettre aux nombreux ouvrages fait en Isère :)
Célinette * Il y a aussi beaucoup de poésie et d'espoir dans ce récit!
Alors, l'ayant pris au Carrefour de Tunis, je crois que c'est facilement trouvable en France aussi.
Je ressort mes réflexe de bibliothécaire et: Editions Apollonia
ISBN 9973-827-15-5
Shandara * C'est toujours agréable de reconnaître les endroits décrits dans les livres :)
En fait dans le livre: ils ont le pouvoir mais ils n'en abusent pas. Tout coule de source, dans le respect et tout ce qui est contraire à notre société de sur-consommation.
Mmmmmm, ça a l'air bien intéressant comme bouquin!! J'essayerai de le trouver lors de mon passage en Suisse en juin :)
Dr.Caso * L'auteur se sert aussi de références historiques, ce qui me plaît particulièrement.
Je vais essayer de voir s'il se trouve par ici :)
Je ne sais pas s'il faut tant s'émerveiller de ce bouquin. Primo les Carthaginois étaient une puissance commerciale qui avait une armée de mercenaires, donc parler d'une époque où l'argent n'avait pas de sens, c'est du rêve ou du fantasme.
Secondo la revanche du sud par la conquête du Nord contre le nord, c'est aussi une vieille lune qui traîne dans toutes les officines tiers-mondistes et islamistes. Ils rêvent de reconquérir l'Europe matérialiste, immorale et tutti quanti sans s'arrêter cette fois à Poitiers et il suffit de regarder les programmes de télé du hamas pour voir un spectacles de marionnettes où la Maison blanche est transformée en mosquée.
Protolapon * Il me semble que ça fait des lustres que je ne t'ai vu... ni ici, ni ailleurs! ;)
Les idéologies réelles que tu décris ne sont présentées dans le livre que comme des faits accomplis en fiction.
Il n'y transpire aucune haine ou revanche, juste une satire de l'inversion au sein d'une histoire romancée et poétique.
Quand on arrive à la chute finale: on voit bien que tout ça est précaire. N'empêche que j'ai trouvé ça rafraîchissant comme lecture.
Salut Béo, content de te retrouver et toujours avec ta gentillesse qui m'a rappelé le plaisir que j'ai eu à découvrir le Québec il y a longtemps.
Oui je sais, depuis plus d'un an maintenant, je passe moins de temps dans la blogosphère et je suis tombé sur ton blog par un lien qui avait atterri parmi les lecteurs du mien que je nourris très épisodiquement.
Pour le livre, désolé, pour en parler il faudrait l'avoir lu, je suis simplement méfiant car je connais trop ce genre d'idées que tu mentionnes dans ton compte-rendu.
Je me dis aussi à quoi bon vouloir conquérir le monde si les gens du sud n'ont pas encore fait l'analyse de leurs propres responsabilités dans leur misère matérielle et intellectuelle actuelle. Leur passé précolonial n'a rien d'idyllique sans oublier certaines traditions odieuses qui subsistent encore aujourd'hui, mais gare à celui qui essaie de le dire.
Ils ne sortent pas de la position de victimes innocentes et passent leur temps à accuser les autres, à vivre dans l'obsession du complot dont les acteurs tapis dans l'ombre tirent les ficelles. Mais en même temps ils sont fascinés par cet autre qui réussit mieux qu'eux tout en le haïssant.
Protolapon * Oui, c'est bien d'avoir lu le livre parce que mon billet en est une critique, et ce, sans prétendre faire la critique du monde actuel.
Dans le récit, quand il y a des sous-entendus: ils sont sous forme humoristique ou poétique; c'est précisément ce que j'ai apprécié.
Et la chute finale, sans en dévoiler la teneur, tient la route sous forme d'auto-critique. Dans le sens qu'ils ne sont pas pire, ni meilleurs que les autres; mais humains!
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