mardi, mai 31, 2005

Une météo beaucoup plus agréable.

11 degrés pour partir au travail ce matin, après déjà plusieurs nuits de canicule; je trouve ça bien. Je me suis habillée léger sachant qu' avec le soleil annoncé ça va vite se réchauffer. Ce qu’il y a de bien aujourd’hui c’est que le vent souffle. Très agréable.

On dirait qu’on fait la course au banquier… toujours pas de nouvelles et la propriétaire tente de le contacter elle aussi de son côté. Il ne rends pas ses appels ce qui est très désagréable. Je tenterai le coup moi aussi demain. C’est rassurant de la savoir à nos côtés. Mais je crois que ce laps de temps sans nouvelles fait partie de la lenteur Suisse.

lundi, mai 30, 2005

Un pont

Couvert de surcroît! Un joli pont qui fait partie de mon enfance. Je l’ai traversé en vélo souvent, mais essentiellement en voiture. Quand j’étais petiote, Pop nous disait d’un ton complice de se baisser la tête… et on baissait la tête persuadés qu’il fallait le faire à cause du toit. Hihihihi.

Ce pont qui a failli être rasé purement et simplement. Qu’un élu qui a tenu le flambeau a sauvé dans les années 90 je crois. Pour certains Nord-Américains ce genre de pont est courant. Ils en ont vu disparaître pourtant… Je reverrai ce pont cher à mon cœur en juillet.



Sinon j’ai réussi à regarder 2 épisodes de 24 heures chrono hier avant d’en enregistrer deux autres. J’ai évité de peu la surcharge. C’est que je suis pas très télé ce qui implique aussi le visionnement de ce que j’ai enregistré moi-même, parfois ça s’accumule.

Étonnement et joie de voir Lothaire Bluteau venir grossir les rangs des Québécois au sein de cette série.

dimanche, mai 29, 2005

Dimanche chaud

Je dirais plus liquéfiée. Suite à ce 4e jour de canicule soudaine; l’appartement est réchauffé et malgré les fenêtres ouvertes la nuit; il fait 24° à l’intérieur. Le soleil brille encore en force. J’essaie d’ouvrir toutes les fenêtres pour faire passer un peu d’air en cette matinée, mais plus la journée avancera: ce sera de tout fermer pour empêcher le soleil de continuer son œuvre.

Il reste 3 jours dans le mois de mai.

Juin sera un mois passablement occupé avec la réalisation du contrat d’hypothèque, du notaire, un premier versement de l’ordre de 10% du total du condo, ce qui nous permettra d’aller choisir la finition chez les fournisseurs. J’ai bien hâte d’en être rendue là. Cette étape devrait cristalliser dans la réalité notre futur intérieur. Débuter le grand nettoyage ici, avancer dans les cartons. Ouf.

Ne pas oublier de réserver la voiture cette semaine pour nos vacances. Ce chevauchement dans les événements me fait tout bizarre. J’ai l’habitude de planifier un truc à la fois. C’est déjà bien. Ces temps; il me faut penser à tout. Donc réserver la voiture, aviser les gens de notre venue -pour ceux qui l’ignorent encore-. Et surtout, surtout: ne pas oublier d’aller travailler, he he.

Le Canada a franchi le cap des 1,000 visiteurs dans mes statistiques, yep alors!

samedi, mai 28, 2005

Samedi de travail...

Je dirai juste que dès ce matin il faisait 20 degrés à 6h30, que tout s’est bien passé, qu’on a mangé en terrasse, à l’ombre avec un petit vent agréable.

Rentrée à 14 heures, à temps pour recevoir un appel de ma grande qui en est à sa dernière semaine en Tunisie. J’ai bien hâte qu’elle me raconte tout ça quand on se verra en juillet. Pas facile de communiquer depuis qu'elle est là bas. Son mari travaille durant la journée et pas question qu'elle arpente les rues toute seule. Alors pas de Net et difficile de la joindre au téléphone particulièrement dernièrement car un camion a fauché le poteau, ils ont mis un bon moment avant de réparer.

J’apprends qu’il existe un horoscope amérindien… nouveauté ou séculaire? J’en sais rien mais bon: j’aime bien moi.

Diantre… je suis une loutre et après lecture je suis tout à fait ravie. Mon ex et mes deux enfants sont renards… Postit© est une oie blanche. Rigolo et pas fou cet horoscope.

Autre chose: je viens de réaliser en écoutant le CD qu’Ophélie m’a fait parvenir il y a un petit moment, que l’accent québécois, je veux dire les intonations typiques de la voix et non le vocabulaire; nous vient de l’amérindien. Comment j’ai pas entendu ça avant? Aucune idée….

C’est en écoutant Taïma qui chante Inuusivunga que j’ai réalisé ça il y a pas 10 minutes, particulièrement parce que cette pièce est suivie de Loin, de Jenni Ferand. Depuis le début je trouvais ses intonations à Jenni comment dire… pas dérangeantes mais spéciales.

Si je résume: l’accent suisse est rond et chantant, le québécois plus sec et affilé. Voilà.

vendredi, mai 27, 2005

Vendredi baignade?

J’aurais bien aimé. Parce qu'avec ces dernières nuits chaudes et le grand soleil du jour: s'aurait été baignade à coup sur. Ma première de l'année... Mais les différentes choses à faire m’ont gardée en ville. J’ai appelé à la banque, notre banquier est en séminaire jusqu’à lundi alors…je prends pour acquis que c’est tout bon.

Je viens de poster la lettre de congé pour l’appartement d’ici. Ce qui demande une lettre recommandée, un jour où la poste est bondée car les gens vont payer leurs factures à la fin du mois. En fait j’ai pas attendu du tout.

J’avais aussi besoin de plein de trucs à la pharmacie; l’humidité et le travail ces temps-ci, particulièrement hier, font que j’ai mal aux jambes, hop les granules appropriées. La chaleur intense m’a dissuadée de faire un peu de lecture au parc. Un jour où on cherche l’ombre et la fraîcheur.

Par contre je me suis permis une petite gâterie. C’est fou parce que ça vient juste de me venir à l’idée. A force de passer devant un salon de bronzage, qui à partir de 5 francs, offre ses magnifiques cabines sécurisées et sans UV; j’ai craqué. Je suis donc allée pour un tout petit 6 minutes. Faut y aller mollo. En fait ce 6 minutes m’a paru bien long. C’est que lié à l’inquiétude de la première fois, il fait une de ces chaleurs là dedans qu’on a hâte que ça soit terminé.

Par la suite: impossible de tolérer la chaleur alors j’ai vite baladé le chien et je suis rentrée.

Puis ce soir c’est les commis et il me faut me coucher tôt car je travaille demain, arf.

Bonne fin de semaine à tous et je souffle le beau temps pour qu'il passe un moment au Québec aussi hein?

jeudi, mai 26, 2005

Jeudi Hot-dog

Une belle journée encore. Déjà chaud ce matin avec 16 degrés et ce dès 6h45! Alors: jupe légère, sandales et une toute petite veste en jeans sur mon pull sans manches.

Travaillant à proximité de mon kiosque à hot-dog; j’en ai profité comme vous pouvez bien vous douter. Délicieux! Dégusté, bien installée au soleil avec 2 collègues. Par contre; après 20 minutes: c’était beaucoup trop chaud. On s’est baladés sur la rade pour ensuite aller s’abriter à l’ombre afin d’éviter l’insolation. Il faisait déjà 26 degrés à cette heure! Pour mal faire on avait 45 minutes supplémentaires de pause. Il aurait vraiment fallu avoir la protection solaire.

Le thermomètre à ma fenêtre indique 37 degrés! Le soleil est à se coucher et franchement: il y va un peu fort depuis hier. Surtout qu’il n’y pas un seul nuage.

Sinon; j’ai eu la confirmation d’un sinistre au sujet des autobus de la Ville dont je vous parlait mardi. Deux autobus ont pris feu. C’est un modèle tout récent. La Ville a préféré retirer de la circulation les 26 autres semblables en attendant l’expertise. Ils étaient encore bien stationnés au même endroit que mardi.

Autre fait insolite. Postit© m’annonce ce matin que le président de la Libye sera sur le site de l’EPFL ce midi. Qu’il devra cesser toute activité de son chantier le temps que les hélicoptères seront dans la zone. Il les a vus arriver, atterrir au centre de l’Avenue. Donc: tout un périmètre de sécurité était en place pour fermer la zone à la circulation. Il a pris quelques photos.



J'aurais aimé voir moi. * Juste un détail: c'est le président de l'Inde, Abdul Kalam qui est venu, en considération des échanges et programmes pour étudiants.

mercredi, mai 25, 2005

Mercredi plage

Un beau 27 degrés en fin de journée; ils l’avaient prévu et pour une fois: ils ne se sont pas trompés. Je suis allée lire au lac tout de suite après dîner. Les mercredis après-midi ne sont pas très calmes à cause du congé scolaire. Les petites familles arrivent peu à peu dès 14 heures. J’y ai passé deux bonnes heures et je suis même allée un peu dans l’eau, histoire de pouvoir dire que j’y suis allée car j’ai fait vite. Pas encore chaud à mon goût.

Changement de sujet. Quand il se passe des choses positives; il faut le souligner aussi hein?

En Suisse, dimanche dernier soit le 22 mai 2005, la première femme prêtre en Suisse romande a été ordonnée. Au sein de l’Église catholique-chrétienne. Contrairement aux protestants qui ont l’habitude des ordinations féminines; les catholiques-chrétiens en sont à leurs débuts. Ce qui n’est pas si mal à mon avis. L’Église catholique-chrétienne compte 14,000 membres en Suisse. Elle a modifié il y a six ans sa constitution afin de permettre aux femmes d’accéder aux ministères apostoliques en tant que diacres, prêtres, évêques.

En 2000 la toute première femme prêtre fut une suissesse-allemande. Cinq ans plus tard: c’est le tour d’une romande. On constatera que ce n’est pas la cohue. Mais au niveau du diaconat qui précède l’ordination; elles sont quand même 8 femmes déjà.

L’Église catholique-chrétienne se différencie des catholiques-romains depuis 1875. A l’époque du 1er Concile du Vatican, la communauté avait refusé la tutelle du pape. Elle est restée toutefois catholique par sa foi et sa liturgie.

mardi, mai 24, 2005

Mardi: soleil

Frisquet ce matin, un tout petit 7 degrés mais le soleil fut de la partie durant toute la journée. J’ai fait ma pause de 9 heures au bord du Léman; j’ai aussi vu le bateau navette venir au quai, mais personne n’en est descendu et personne ne voulait monter à bord. J’ai plus l’habitude de les voir au loin; c’est impressionnant de les voir manœuvrer ces grands bateaux vapeurs.

Vu le beau temps on a mangé en terrasse. En rentrant; je suis restée un moment dans la voiture vitres et toit ouverts pour profiter un peu du soleil. Il y avait un truc bizarre. Une vingtaine d’autobus de la ville bien stationnées en rangée dans un terrain vague. Mes soupçons se sont confirmés quand je suis repartie en voyant un autre autobus carrément emballé dans un plastique translucide avec tout l’avant brûlé. Ils ont donc sorti les autobus du grand garage qui est pas loin de là.

Sinon; j’aurais pu me faire un café avec l’eau de ma bouteille laissée dans la voiture ce matin. Ouf. Il faisait que 22 mais elle était sur le siège au grand soleil depuis ce matin. Normalement je la pose par terre pour pouvoir en boire au moins au retour.

lundi, mai 23, 2005

Lundi de pluie

Et hop; c’est reparti pour une semaine. Pas nécessairement la pluie mais le travail, on sait bien: y en a qui ont congé en ce lundi au Canada! Profitez-en bien.

Trois lessives avant de partir à 7 heures: en me disant que bientôt; je ferai bien quand je voudrai et non à la course les lundis matins. Il pleut à verse. Ce midi j’ai mangé une mini pizza avec du salami. DU SALAMI! J’insiste parce que c’est la toute première fois que j’en mange en Suisse. Eh oui! Il était pas très fort mais ce fut une petite pizza excellente.

C’était prévu qu’on termine assez tôt pour que je puisse faire une 4e lessive. Sinon: c’est jour de chenit.

Je crois bien qu’on en a pour la soirée à sortir tous les gros objets à jeter! Vieux divan, et plein de choses qui doivent sortir ce soir car c’est la toute dernière fois qu’ils ramassent ici. Au moment de déménager on devra appeler la commune et ils viendront avec un camion ramasser ce qui restera.

Tout le monde sais bien que c’est quand on déménage qu’on voit tout ce qu’on gardait pour rien… ou par paresse ou par obligation. Je pense ici aux items informatiques. C’est interdit de jeter comme ce soir avec meubles et choses encombrantes à cause des composantes polluantes.

Bref: ça fera de la place dans le locker où on pourra poser les premiers cartons. J’en ai fait 2 hier de cartons: mes trucs de broderie. Je reprendrai ce passe temps quand on sera tout installés.

dimanche, mai 22, 2005

Joli dessin

De quel film est tiré ce dessin?

samedi, mai 21, 2005

Une matinée de rêve!

Suite aux discussions de vendredi, soit hier, avec les parents: ils nous assurent de leur soutien. Reste à aller leur montrer l’objet de nos rêves. Une journée porte ouverte se tiens justement ce samedi et la dame nous y attends en tant que futurs propriétaires. Il pleut mais bon ce sera pour plus tard de voir l’environnement en plein soleil.



Voici l’entrée et pour la visite et les détails c’est par ici!

Sinon: je me demande si je me pince; est-ce que je vais me réveiller?

vendredi, mai 20, 2005

Ce que je supporte depuis 7 ans…

Ce soir comme à l’*accoutumée des jeunes jouent sur la parcelle gazonnée du côté de ma cuisine. Outre le bruit, les cris; depuis que j’ai ma voiture: j’ai toujours peur que le ballon aille dessus ou bien carrément les gamins. C’est déjà arrivé qu’un grand de 12 ans prenne appuis sur le capot pour descendre du pilier de béton qui est devant. Je l’avait sermonné grave.

Ce que j’aurai plus quand je serai à la campagne:

* la bande de gamin à gauche à droite, devant, derrière, à l’entrée: qui sous prétexte de jouer; geulent et tapent fort sur les boites aux lettres.

* le facteur qui pose le courrier à 8h le matin dans les 21 boites aux lettres avec force trappes de métal qui s’en donnent à cœur joie.

* la concierge qui passe le balai en tapant - je dirai pas à cœur joie mais bon - sur les barres de métal forgé ce qui résonne d’ici à demain durant un moment.

* la dame qui part pour le travail à 3h30 du matin et qui intelligemment descends par les escaliers en marbres du 4e étage avec ses talons sonores.

* la dame qui arrive de travailler à 4h30 du matin ramenée par son copain qui a une voiture à 6 portières on dirait… à force de les entendre claquer…

* le monsieur qui à 6 heures du matin rappelle son chien aussi sourd et vieux que lui 50 fois à haute voix.

* les discussions à l’entrée de voisins, voisines ou gamins qui de par la configuration résonnent d’une manière infernale pour moi.

* le fou du 1er qui dès qu’il a bu, soliloque des heures durant peu importe l’heure tout en lançant les portes à se demander comment elles tiennent encore… et il peut faire à 15 heures comme à 3 heures du matin: c’est pareil.

* les smalas avec leurs bébés ou gamins à discuter par beau temps devant ma fenêtre de chambre au point que je la ferme, pareil pour la cuisine ou c’est plutôt les monsieurs qui nettoient leurs voitures pratiquement sur ma table de cuisine…

* les adolescents qui discutent jusqu’à plus d’heures coté cuisine au point que je dois hausser le son de la télé ou fermer la fenêtre

* toute cette promiscuité sans aucune chaleur humaine, quand on sait qu’on a sauvé les inséparables d’un voisin et que la semaine d’après il ne nous saluaient même pas…

* que sur la rue des voisins feignent de pas nous connaître…

* que le concierge après tant d’années que postit© vit ici a de la peine à nous sourire…

* qu’en nuisance sonore on a: les trains, les bus, le métro, les avions transatlantiques et vols intérieurs, les petits de pratique durant la journée, l’hélico de sauvetage en cas d’accidents routiers, sans oublier les turbos machines de voitures conduites par des fous du volant et des scooters.

* le bruit du nettoyage de l’entrée extérieure: méga machine qui bouffe tout y compris l’ouie… souffleur à feuilles… quand un râteau est si pratique…

* pour le na tell le réseau passe au mieux près de la fenêtre de la cuisine…

* la corvée de lessive bi-mensuelle sur des appareils un poil archaïques

* la foutue porte d’entrée qui a un code et qui depuis 4 ans fait clic/clic à qui mieux mieux selon qui la ferme… l'horreur.

* l’église voisine qui 3 fois par semaine démarre ses cloches pour une durée minimale de 15 voire 20 minutes.

* une école enfantine impliquant les récrés bruyantes et les cloches.

* une conne qui malgré l’avis de la gérance se stationne encore devant la cuisine ce qui m’embête pour sortir de mon stationnement.

* les jeunes qui font péter des pétards un mois avant la fête nationale et un mois après… Tim vient fou, pauvre petit chien et nous aussi pour finir.

* la porte du garage souterrain qui fait clic/clac aussi accompagnée du système de ventilation…



Ce que j’aurai quand je serai à la campagne:

* un silence incommensurable

* c’est pas un tracteur ou toute machinerie agricole qui va m'embêter moi: j'ai l’habitude et je trouve ça agréable même…

* le facteur qui posera le courrier dans les boites qui sont à l’extérieur.

* aucune circulation ni routière, ni piétonne ou riveraine: donc aucuns jeux de groupes non plus.

* le réseau de téléphone mobile dans toutes les pièces.

* de la lumière à volonté

* des fenêtres aux salles de bain

* la lessive à volonté avec des appareils ultra modernes.

* un très grand balcon

* une cuisine ultra moderne et vaste

* un salon qui servira pas d’atelier mécanique à postit©

* un espace vert avec possibilité de faire un petit potager

* et quoi encore… des voisins calmes et sympas?

Je rêve...

* accoutumée = comme d'habitude, normalement, de coutume... etc...

jeudi, mai 19, 2005

Un simple survol

Suite à la demande de miss lulu pour répertorier les termes fautifs soit: les termes anglophones, utilisés couramment en Suisse au niveau de la publicité; un simple survol de ce qui me restait du quotidien dominical, d’un journal promotionnel d’une chaîne d’alimentation et d’un magazine qui fait office d’horaire télé: j’en suis à 37 items.

Comme quoi je m’interroge encore comment en tant que Québécoise - oui j’insiste - je peux avoir une tolérance si incongrue envers tout ça.

C’est assez simple: n’étant pas dans mon pays… il est un peu difficile de monter aux barricades, seule de surcroît, pour dénoncer tout ça. Par contre; je me réjouis vraiment à chaque article dont l’auteur s’insurge contre ce fait. C’est signe d’un réveil sain, si timide soit-il. Si récent en fait. Le tout premier que j’ai lu remonte qu’à deux ans. C’est dire… l’avance qu’on a au Québec.

Je poursuis ma quête, mais bon aujourd’hui je travaillais. Un jeudi chargé, mais bien ensoleillé, ce qui m’a permis de faire pique-nique au parc.

Sinon: je sais pas trop si je serai bien présente en fin de semaine, parce que mes beaux-parents arrivent tôt demain matin. Vous imaginez bien qu’il y aura de longues discussions pour leur relater nos recherches, les résultats, où on en est et comment ils comptent nous épauler au sujet du condo.

C’est rigolo car ça tombe bien: samedi il y a une journée porte ouverte à notre *PPE et la propriétaire nous attends en particulier pour la visite et les explications que les beaux-parents ne manqueront pas de demander. L’idéal serait d’avoir un signe de la banque d’ici samedi… mais bon: on verra bien!

Vous être peut-être de ceux qui ont lu déjà des résultats des interviews - entrevues- que cueille Lithium pour fin d’enquête sur les motivations des blogueurs? Sinon il a déjà tout un florilège des plus intéressant et ma modeste participation se trouve ici

*PPE: Propriété Par Etages.

mercredi, mai 18, 2005

Déjà 4 mois…

… et 10 jours que j’ai posté mon premier billet sur Barballala. Le temps passe à une de ces vitesse. Je vois des gens qui tiennent rubrique sur la blogosphère depuis des années et je trouve ça admirable, d’autres qui débutent depuis peu et j’admire aussi.

La diversité est agréable mais aussi les similitudes. Faut pas chercher pourquoi je privilégie des blogs d’expatriés. C’est venu tout naturellement au début de mes explorations. Ensuite; c’est le ton qui me rends fidèle. Je vois pas pourquoi j'irais sur un blog qui va me déprimer, ou sur lequel je me sentirai totalement exclue à la lecture des propos, tellement parfois ça tiens de l’inside joke…

J’aime connaître les gens, j’aime lire leurs aventures, anecdotes et on se prends au fil du temps de compter parmis leurs amis.

Il y a aussi les parallèles inévitables entre expatriés. Choc des cultures, adaptations, étonnements. Parfois les parallèles tiennent à d’autres événements: grossesses, déménagements, voyages, vacances et pourquoi pas de vraies rencontres?

Il y en a qui sont de purs bijoux à lire, qui fignolent leur textes avec amour, pour qui écrire n’est pas simplement le geste de jeter des mots pour étaler leur états d’âmes mais bien: réaliser un texte significatif du point de vue littéraire. J’admire.

C’est pas si important de faire une entrée ou plusieurs par jours à mon avis; mais c'est bien le contenu de ces entrées qui importe.

Je ne visite pas que ceux dont j’ai le lien à droite, mais ceux-ci me sont chers pour des raisons sentimentales. Je visite des amis. Qui eux: me visitent aussi sans pour autant poser un commentaire à chaque fois.

Je fuis les textes qui sont comme des règlements de comptes, ma vie se passe en mode positif et ça continuera comme ça.

Donc ça fait 4 mois: j’ai des statistiques impressionnantes; je dis parce que: MOI elles m’impressionnent. Je sais bien que le hasard des clics peut amener des gens ici, je considère un visiteur comme fidèle quand il revient. Mais si jamais ces discrets visiteurs désiraient faire un petit coucou en commentaire pour éclairer ma lanterne, fort curieuse… à savoir mais qui donc me vient d’Australie, de Singapour, d’Irlande, d’Égypte, des Pays-Bas?

Sinon: j’ai une question mystère. Quoique j’ai ma petite idée mais vous savez quoi? J’ai un pays ?. Qui vient presque tous les jours. Au milieu des autres; j’ai une statistique qui montre: ? __________ 4 visites. Quelqu’un se reconnaît?

mardi, mai 17, 2005

Je suis fière d’être francophone moi

Même si j’ai un peu perdu de la vigueur de mes réflexes québécois; - j’ignore s’ils ont Internet à l’asile - je suis toujours horrifiée de voir l’utilisation à outrance de termes anglophones. Les Suisses commencent à peine à s’en rendre compte, qu’ils sont déjà envahis lamentablement et ce depuis des années. Et ça continue.

Plein de sociétés nationales comme Swisscom, Bluewin, Visa Corner, UBS Banking, Supercard, bon ça suffit pour vous donner une idée. Toutes ces sociétés ont contribuées à entrer dans les mœurs, insidieusement, des termes angle-saxons. Maintenant il y a de plein panneaux de publicités qu’en anglais. On me fera pas croire que les gens y comprennent de quoi! Pareil pour les publicités à la télé maintenant.


C’est un sujet sur lequel je reviens souvent. Ce coup-ci; c’est à cause de l’appellation low.

Il a débarqué avec les offres de compagnies aériennes du type Easy-Jet. Vols low cost. Ensuite il y a eu les low tech qui encourage les gens à une attitude écologique pour vivre en accord avec son environnement tout en respectant les fonctions d’usage d’une technologie. Lire: préférer l’escalier à l’ascenseur.

Le low carb qui consiste à diminuer sa consommation de sucre, qui lui a succédé au low fat, régime sans graisse.

Désormais en Suisse: tout est low; même si les synonymes en français ne manquent pas (économique, bas, avantageux ), le mot anglais fait plus sérieux, plus light

Illusions… bien entretenues et subies par le badaud. J’estime à même pas 5% de la population, chez qui ça agace cette manie. Je suis généreuse et surtout je n’inclus pas le nombre de Québécois vivant en terre Helvétique. Ce qui est qualifié de tatillonnement limite maniaque par les Européens pour sauver la langue francophone, vaut mieux que l’envahissement systématique accepté avec le sourire soumis de celui qui croit ne pas pouvoir faire autrement. Vouloir: c’est pouvoir.

Si plus personne payait les factures aux compagnies pré-citées: ils auraient vite fait de changer de nom. C’est moi qui vous le dit.

lundi, mai 16, 2005

Des différences

Je viens de tomber sur ce site qui fait un comparatif entre une version de France et une du Québec à propos d’un film. Ce lien: http://www.top-humour.com/humour-blagues-videos/affiche.php?flash|2
était inséré dans une discussion au sujet de la différence entre ces deux langues. Car ce sont bien des entités dès qu’on s’écarte du français international.


Sauf pour des exceptions maintenant, du style: Elvis Gratton; les films Québécois sont de plus en plus en français international. Et c’est tant mieux.

J’aimerais bien savoir quand la France va songer à abandonner à son tour ces expressions locales, quand on sait que ces mêmes films sont diffusés dans toute la francophonie?

Je m’interroge depuis des années sur ce sujet. Particulièrement quand je dois me taper un film américain avec une telle traduction. C’est tellement à côté de la plaque d’entendre un Stallone, Swartzeneger et autres parler en termes locaux de France que je décroche rapidement. Une chose que je remarque et apprécie particulièrement c’est une traduction fidèle et respectueuse d’un film. C’est pas rien d’ignorer 4 ou 5 termes pour ces travailleurs de la traduction! C’est que ça doit leur demander une attention toute particulière hein? Tsssssssss!

Une bonne amie trilingue sinon plus a trouvé la bonne formule pour résumer ce phénomène:
Comme quoi le Québécois est toujours vu de façon folklorique et le Français comme "langue vivante"!


Sinon ce matin: j’ai réussi à inclure un petit message d’entête dans la fenêtre des commentaires et aussi à insérer le bon fuseau horaire. Me manque juste comment insérer une petite phrase comme lien aux commentaires au lieu du laconique: 2 commentaires… ou pire 0 commentaires…

dimanche, mai 15, 2005

Mésaventure

Vite au lac ce matin!

Vite; c’est une manière de dire, parce que j’ai pris le temps de boire mes cafés, de faire un minimum de ma routine sur le Net, ma toilette et hop au lac oui.

C’est un jour de fête en ce beau dimanche où les bateaux de la CGN - Compagnie Générale de Navigation - pavoisent et paradent sur le Léman entre Ouchy, Morges, St-Prex. Ne voulant sous aucuns prétexte participer à la cohue qui sera rassemblée sur les rades de ces Communes; je suis juste allée au lac pour y lire tranquille. J’y suis arrivée quand c’était encore calme. J’y suis restée un bon deux heures à lire, au son des vagues qui sont pour moi comme une douce musique.

J’ai pu voir passer 2 bateaux de la CGN qui ralliaient Morges. J’adore voir passer ces vapeurs majestueux. Le temps avançant amenait son flot de gens voulant profiter aussi du soleil. Juste avant de partir j’ai admiré 2 vapeurs avançant côte à côte. Un autre plus petit s’amusait sur un trajet elliptique plus près des côtes de France. Au même moment; un petit aéroplane orange faisait des loopings au dessus de nous. Et je vous dis pas le quadrillage des avions de ligne dans le ciel. Impressionnant parfois qu’il y en aie autant et que ça se touche pas.

Voilà pour la partie détente. Je rentre vers 14hrs pour manger. J’ai décidé de me faire un bon sandwich tomates. Tout est prêt, pour démarrer le grillage du pain et aussi pour chauffer l’eau pour mon petit bouillon de légumes.

Quand j’entends mes voisins assez âgés - 80 ans bientôt pour elle et 85 pour lui - qui comme toujours doivent appeler pas moins de 50 fois leur chien pour qu’il rentre. Mais ce coup-ci: c’est plus la dame que j’entends et elle arrête pas, comme une plainte sans fin…. Je regarde par le juda pour la voir étalée par terre!

Je sors voir s’ils ont besoin d’aide. Le monsieur veut que je la relève mais elle a mal au bras et j’ose pas, de plus elle me demande d’appeler le 117.… euh…. Je suis là entre les deux à m’interroger… je finis par savoir que le 117: c’est la police. J’ai jamais appelé la police encore moi ici; au Québec non plus dailleurs…

Je finis par le faire; on m’interroge je dis: qu’il y a une dame d’étalée à l’entrée, qu’elle est pas bien, n’arrive pas à se relever, donc: faudrait venir avec l’ambulance. Après discussions: il m’assure qu’ils vont venir.

Entretemps, un autre voisin débouche de l’ascenseur. Un de ceux qui me salue jamais. Sa mère part souvent en ambulance alors il reste avec nous pour nous aider. Cinq minutes plus tard; c’est un policier qui arrive. Questionne la dame, tâte son pouls, etc. Pour finir par appeler l’ambulance lui-même. Elle a mis 15 bonnes minutes à arriver!

La dame nous a tenu la conversation tout ce temps, sans bouger mais j’étais venue chercher un petit coussin pour qu’elle appuie sa tête. N’empêche que c’est long, et je ne me sentais pas trop à ma place tout en sachant bien qu’il me fallait rester là. Je crois bien qu’elle s’est démis l’épaule la pauvre. Elle est partie en ambulance, son mari qui est en déambulette et qui ne voulait pas qu’elle aille à l’hôpital a bien du se rendre à l’évidence. Une chance qu’on l’a pas écouté!

Je suis rentrée rassurée, et affamée! J’ai donc dégusté mon sandwich une bonne heure plus tard que prévu.

J’étais pas mal nerveuse au départ mais par la suite; c’est tellement long que j’ai eu le temps d’analyser toute l’action, si on peut s’exprimer ainsi. D’un côté j’ai eu de la chance que c’était pas plus grave. Et en ce dimanche la majorité des gens sont sortis, mais je sais que le monsieur serait arrivé peu après moi et les aurait aidés. C’est bien ça.

L’an passée…

... on avaient profité du jeudi de l'Ascension pour aller faire des commis en France. Car les Hypermarchés sont ouverts même ces jours-là.

C’est surtout qu’au départ: je ne trouvais pas grand chose ici. Bon: on dira que je me répète, mais c’est quand même ça!

Ce que je voulais signaler justement c’est: que j’ai de moins en moins besoin d’y aller. On trouve de plus en plus de produits variés en Suisse. Une concurrence saine est bien installée, je dirais depuis 2 ans. Par contre; ça devient féroce entre eux avec une fusion/mariage de certaines bannières qui n’est pas pour déplaire aux consommateurs qui en profitent. Par contre je vous dis pas pour les petits commerçants indépendants qui eux: écopent tragiquement de l’effet des mégas centres commerciaux. M’enfin…

J’aime bien les dimanches; piger dans mes photos et images pour fins d’inspirations et pour démarquer des sujets traités en semaine.




Vous pouvez constater et pour d’autres ça confirme qu’au Canada on a des mégas formats. Pas toujours besoin d’aller au Club Price pour en trouver.

Mais bon: d’autres auront constaté aussi que: non ce n’est pas une photo truquée, mais bien un élément de décoration publicitaire, que j’ai ramené de l’épicerie car je la trouvais trop cool cette méga boite de Ritz. Dire qu’à mon arrivée en Suisse tout ce qui était disponible était un miniature contenant au plus 10 Ritz!

Maintenant il est facile de trouver le format que je qualifie de normal soit de 200g.

*La photo date de 1996.

samedi, mai 14, 2005

L'irrégulomadaire impromptu qui revient à point nommé:

Voici la solution de la devinette. Je me dois de souhaiter la bienvenue à Phil dans mon Helvétie et dire aussi qu'il a pratiquement trouvé la réponse à tout le moins pour la question de la naissance. C'est bien la date de la naissance du journal Pilote.

"Pilote: le plus grand journal de bande dessinée du monde, né d'une bande de joyeux lurons Goscinny, Charlier, et Uderzo. L'idée de lancer un objet de presse capable de marquer des générations de lecteurs semble perdurer au fil des âges. Connu pour son ton décalé et sa manière irrévérencieuse de traiter les -puissants-, Pilote s'amuse à revenir sous forme de bible de la BD contemporaine."

Chez tous les bons libraires. A saisir dès sa sortie car la parution sera sporadique et arrivera on ne sait quand pour la prochaine. D'où sa présentation claire en tant qu' irrégulomadaire impromptu qui revient à point nommé. Voilà!

vendredi, mai 13, 2005

Financements 2

Acte 4

Un vendredi pluvieux en matinée, des percées de soleil qui j'espère me permettront d'aller faire ma pause lecture en début d'après-midi. Ce qui me permettrait de relaxer avant le rendez-vous à la banque.

Oui; il y a encore un certain stress. On ne sais jamais à l'avance ce qui va se passer.

* Pause soleil/lecture accomplie. Juste le temps de rentrer me doucher, manger un morceau et hop: c'est parti pour la banque.

Un monsieur très agréable qui nous reçoit, on l'a laissé exposer son shéma; mais il s'est bien rendu compte qu'on avaient déjà des informations sur le sujet. J'ai pas caché notre visite à un concurrent.

J'ai tout de suite remarqué les différences... déjà dans le taux d'intérêt supposé du jour courant... on me dira pas qu'il a changé depuis mercredi matin quand même.... en fait le sien est un poil plus bas... très bon point...

Il a un volet original aussi concernant une certaine garantie jusqu'aux 65 ans de postit©

Bref; il nous a aussi dit qu'on avait bien travaillé notre dossier. Il manque quelques détails à réaliser qui ne sont pas de notre ressort mais bien entre lui et les propriétaires. Ensuite ce sera parti dès qu'on reçoit son aval. Je ne sais plus quoi dire de plus sinon qu'on plane franchement depuis cette rencontre.

Pourtant; j'avais un préjugé sur cette banque moi... Chose rarissime dans mon cas, d'avoir des préjugés... j'ai encore la preuve que c'est nul et non avenu. Je sais pas vous, mais moi j'adore avoir des leçons de vie comme ça, qui confirment combien l'ouverture d'esprit c'est important.

Alors voilà pour l'Acte 4.

jeudi, mai 12, 2005

Finances...

Acte 1

Mercredi matin: premier rendez-vous à une banque. On est vraiment néophytes alors: la dame nous explique tout. Elle nous rassure en affirmant qu'avec nos deux salaires; on va arriver à payer l'hypothèque. Bien.

Sauf que: sur le retrait du 2e pilier de postit©, un impôt est prélevé directement donc: diminution du total pour la mise de fonds propres. Ensuite: on lui parle de la possible participation des beaux-parents. Il nous faut le confirmer. Avant qu'on la quitte; elle nous montre un dossier concernant une construction sur une autre Commune qui selon elle serait plus avantageux pour nous.

Je trouve cette pratique un peu bizarre de vouloir nous influencer sur un autre objet quand elle ne nous connais même pas...

Acte 2

On rentre et je dois me re-persuader qu'on a fait le bon choix et je vois pas pourquoi on mettrait d'autres énergies à visiter un objet qui ne saura jamais remplir toutes les conditions de l'appartement de nos rêves...

Du coup; on passe quand même un coup de fil aux parents, histoire de vérifier qu'ils vont bel et bien nous aider dans ce projet. Confirmation accordée. Yep alors!

Acte 3

Jeudi matin, la propriétaire m'appelle sur mon - natel/portable/cellulaire- mais je ne reconnaissait pas ce numéro moi. Je l'ai retracé en fin de journée: c'était la propriétaire. Elle voulait juste savoir si on avait eu des contacts avec le banquier qu'elle nous a référé. C'est celui qu'on voit vendredi en fin de journée.

Je lui relate la première rencontre et elle est sidérée de la pratique de la dame. C'est malhonête et pas du tout correct; ce qui rejoins mon avis. C'est fou: c'est que la deuxième fois que je discute avec la propriétaire, qui est Hollandaise soit dit en passant, et c'est comme si on étaient déjà des copines de longue dates. Vous dire combien j'ai peu vécu ce phénomène en Suisse...

Bref: elle nous souhaite bonne chance pour la 2e banque et si jamais: elle nous offre d'aller avec nous voir une autre personne et de nous coatcher...

Alors là.... comment vous dire la bouffée d'humanité qui m'a submergée en réalisant que OUI on aura CET appartement et pas un AUTRE et ce parce que le courant passe entre les propriétaires et nous. Pas que question de vente froidement mercantile mais bien: une relation qui est née et qui est promise à un bel avenir. Je les adore.

Acte 3 - à suivre....

Et hop une devinette

Et hop une petite devinette, je ne peux pas résister. Elle est pas facile, quoique...

Je suis né le 29 octobre 1959.

Mes parents sont une bande de joyeux lurons.

Je suis connu des deux côtés de l'Atlantique.

J'ai fait le bonheur de plusieurs générations.

On peut me découvrir encore aujourd'hui.

Mon tout: je suis un irrégulomadaire impromptu qui revient à point nommé.

mercredi, mai 11, 2005

Mercredi au lac

Après une bonne nuit de sommeil; c'est bon de voir le soleil briller, malgré une bise venant du nord qui nous amène à bien se couvrir.

Premier rendez-vous à la banque, en matinée. Rencontre constructive, sur laquelle je reviendrai quand on aura fait le deuxième rendez-vous ce vendredi. Comme ça je vous casserai les oreilles qu'une fois... Juste ajouter que la dame nous a rassurés; dans le sens que l'achat d'un appartement: c'est possible pour nous. Voilà.

Rassurée; je me suis permis une belle balade au lac. Toujours la bise mais; encore heureux avec toutes les bestioles volantes non identifiées qui circulaient et se posaient partout sur moi: un peu agaçant, mais bon...j'ai vu bien pire dans ma vie! J'ai réussi à m'installer tranquille, à faire presque 2 heures de lecture en écoutant le bruit des vagues. Génial! Un plein d'énergie que j'aime bien faire.

Comme ça je suis parée à remplacer la cheffe demain en matinée, sans problèmes!

mardi, mai 10, 2005

Un petit coup de geule; ça fait pas de tort

Pour ceux qui l'ignorent encore... une des particularités du Canada tiens au grand respect de la condition féminine et ce dans tous les domaines. Il a fallu passer des lois parfois et je ne dis pas que tout est parfait même en 2005. Ceci vaut pour l'Amérique du Nord en général.

N'empêche que ça fait des lustres que c'est interdit de se servir du corps féminin à des fins commerciales, particulièrement pour vanter une voiture plus qu'une autre.

Ce dimanche dans mon quotidien préféré - ils vont m'aimer - un article m'a frappé par sa justesse. Particulièrement parce que c'est une suissesse qui en est l'auteure et qu'elle vit à New-York.

Comment vous résumer son indignation.

Le tout est publié le jour de la fête des Mères: - Je me mets à la place des petits garçons et des petites filles apportant leur bouquet à maman et qui contemplent sur les affiches l'image désolante - pour ne pas dire insultante- que les publicitaires proposent de la femme pour vendre leur camelote. -

Une boisson, un dentifrice, une imprimante, une voiture est prétexte à montrer seins, fesses et bouches prêtes au service. -

Ecoeurée de tout ça elle dit que: Les enfants des Nord-Américains ont une image du sexe féminin en relief. Et non pas celle, obsédante et corvéable jusqu'à la nausée, de Marie couche-toi-là à la douzaine.

Elle conclu: Ici - lire A. du . Nord; les glaces n'ont pas toutes un arrière-goût de fellation. Parce que les Moms ne le permettraient pas.

Comme quoi... si les européennes savaient le pouvoir qu'elles ont en main sans s'en servir. Pouvoir: pas pour écraser et ridiculiser l'autre, mais bien pour remettre l'église au milieu du village comme on dit ici.

lundi, mai 09, 2005

La tête ailleurs...

J'ai très mal dormi, Allie me comprendra... pourquoi des questions nous tournent en tête quand on ne peut rien faire étant au milieu de la nuit?

Je passe mes journées à rassurer postit©, en ayant l'air de savoir ce que je fais, et vers qui poser mes questions mais: il reste que c'est ma première expérience à moi aussi dans le domaine et dans un pays qui n'est pas le miens. Pourtant: j'en sais plus que lui à chaque fois qu'on a des démarches à réaliser!

Bref: j'avais pas trop la tête au boulot, une collègue qui faisait n'importe quoi ce matin, comme une débutante et la cheffe qui disparait un moment durant la journée pour aller chez le docteur.

En fait j'attendais un appel de la banque pour avoir un rendez-vous... rien reçu de la journée. En rentrant j'ose appeler notre banque habituelle en ayant bien peur qu'il soit trop tard dans la journée: et bien non!

J'ai casé un rendez-vous pour mercredi en matinée. À peine aie-je raccroché que ça sonne et hop voilà mon monsieur de l'autre banque: hop; un rendez-vous pour vendredi en fin de journée. Ah...... je préfère ça comme ça!

Faut que ça avance et si c'est pour finir par se faire dire que c'est inabordable pour nous: autant le savoir au plus vite... mais bon... à voir comment tout arrive: ça m'étonnerais. C'est ce que j'appelle le destin quand tout s'imbrique parfaitement. Il n'élimine pas les embûches le destin mais trace la route: à nous de s'y engager ou pas.

Je me sens mieux depuis que ces deux rendez-vous sont agendés.

Faut savoir que l'idéal est qu'on soit fixés avant la fin du mois de mai pour donner nos lettres de congé pour l'appartement d'ici est les stationnements. Ces lettres doivent êtres émises avant les premiers du mois et ce 3 mois avant le départ.

dimanche, mai 08, 2005

Pause dominicale

Sur cette longue fin de semaine de 4 jours; c'est le premier où le ciel est bleu. De gros cumulus par ci par là, mais rien à voir avec la grisaille de ces derniers jours. Par contre: le fond de l'air est frais.

Cette pause dominicale est bienvenue, pour respirer un bon coup avant d'attaquer une nouvelle semaine qui sera chargée.

Parfois je trouve que les courses de Formule 1 sont bien rapprochées mais bon: si celle-ci est aussi passionnante que la précédente; je voudrais pas la manquer. On ira boire un verre en terrasse ensuite et puis voilà!

Les réformes scolaires sont sujets à polémiques ces temps en Suisse. Aujourd'hui dans le quotidien roman; l'analyse du titulaire de la chaire de recherche du Canada en formation à l'enseignement donne son point de vue.

Vous saurez tout sur le sujet en suivant les liens. Aussi l'éditorial que j'aime bien.

Sinon: tous mes souhaits pour une Belle Fête des Mères à toutes les mamans!



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samedi, mai 07, 2005

De visites en visites II

Il y a plusieurs années, mon Pop aurait bien voulu nous offrir une maison préfabriquée à mon ex, qui ne l'était pas encore, et à notre petite famille.

Sauf que justement: il allait devenir mon ex, Pop l'ignorait. Mais il le voulait tellement, que j'ai prié pour qu'il nous aide à trouver notre maison ici. Juste vous dire qu'il avait accepté mon nouveau choix de vie et rencontré postit qu'il aimait bien. Donc: je crois bien qu'il nous a vraiment aidés hier.

Suite à mon mail; la dame a téléphoné en matinée pour fixer une visite à 16 heures. Un joli accent au téléphone qui m'intriguait. Car à voir son prénom, je devinais une nationalité différente.

Cette visite a un peu chamboulé mon horaire, moi qui avait déjà 2 lessives de faites, il fallait aussi aller faire les commis, revenir ranger tout ça et terminer les lessives. J'ai trouvé un petit moment pour manger un morceau avant de monter faire la visite.

On a pris l'autoroute pour calculer et ça nous a pris 8 minutes, top chrono pour arriver sur place. Pas mal hein?

Pour changer: on étaient un peu trop tôt; ce qui nous a donné le temps de bien regarder les 2 bâtiments qui ne sont pas tout à fait identiques.

Dailleurs au rez de chaussé du nôtre, il y a un stationnement couvert d'un joli toit en pente. Du favoritisme?



Arrive le couple, présentations. Le courant passe déjà. Le monsieur construit des villas et madame les vends, déjà le climat est convivial et on ne sent pas le stress des agents d'immeubles coincés par des quotas/horaires, etc.

J'ai une amie qui va se réjouir de la suite: la place de parc couverte a été faite sur mesure pour une dame en fauteuil roulant qui a acheté le rez. Epatée que j'étais de les entendre parler avec amour de cette dame qu'ils connaissent depuis des années. C'est à ce moment-là que j'ai senti la vie chaleureuse qui existe dans ce petit hameau.

On monte visiter le 3.5 pièces au premier étage. Il n'est pas encore terminé, car la finition est au choix du preneur. Les pièces sont vastes, éclairées, ouvertes entre elles, chacune a une porte-fenêtre, le balcon est grand avec une vue sur le Jura au loin. Les 3 voisins sont des agriculteurs donc: il y a des parcelles avec des animaux, des arbres fruitiers, pour le moment on entends juste quelques cloches tinter discrètement.

On descends à la cave, pour constater qu'on a droit à un espace fermé en béton, avec fenêtre d'aération, fluorescent comme éclairage et prise de courant. Postit© viens de trouver son atelier de mécanique.

La buanderie est sur la droite, vaste, claire, avec une seule laveuse et une sécheuse, mais entre 7 propriétaires; j'imagine aisément que je pourrai faire quand je veux.

On remonte au rez pour discuter dans l'appartement témoin qui sert pour les journées portes ouvertes. C'est un peu plus facile de juger avec la finition et la cuisine agencée.

La cuisine... ouf... y a rien à redire tellement elle est parfaite. Du rangement à souhaits, du comptoir à souhaits et bien disposés, four encastré avec niche prévue pour le micro-ondes au dessus. Deux éviers, lave-vaisselle encastré et le frigo que je qualifierai de normal.

Deux grandes chambres, un grand séjour donnant au balcon, un WC avec lavabo et un autre avec douche et bain, 2 lavabos, 2 pharmacies spacieuses. Voilà pour une première présentation.

On a réservé, maintenant on débute les démarches avec les banques et tout le tralala.

vendredi, mai 06, 2005

De visites en visites...

Hier; on a profité du jour de congé pour se balader dans la campagne Suisse. Armés de plans et photos imprimées des dossiers concernant des objets à vendre, on est partis sur les routes.

Le premier dossier... on a jamais trouvé. En fait; c'est un peu loin sur les hauts de Lausanne. Ancienne ferme des années 1700 rénovée et sûrement planquée parce que pas vue, même en suivant le plan et manque de chance la personne à la station service à laquelle on voulait se renseigner: était pas du coin... tss.....

Bref: on a mis le cap sur le 2e objet... en principe on allait voir parce que c'est déjà construit mais assez loin d'ici. Et ils en construisent tout près de pareils mais bon... c'est pas du tout le même environnement... ici tout près: c'est à la croisée de 3 routes très fréquentées avec peu de terrain, tandis que ce qu'on a vu: c'est dans un petit village tout mignon avec agriculteurs voisins donc: champs tranquilles et vaste vue.

Juste à 10 minutes de route de Lausanne ça reste accessible. Le prix est conséquent aussi. Mais ce serait bien agréable comme qualité de vie. J'aime moi. J'ai l'habitude et post a dit que ça l'intéressait. Cool.

J'ai fait un mail aux courtiers. J'espère juste qu'ils sont pas loin avec cette longue fin de semaine de congé. Dans la même commune il y a un autre appartement tout à fait convenable aussi. C'est les mêmes courtiers en plus. Si on peut agencer les 2 visites ce serait bien.

Sinon on a vu de quoi avant hier qui n'est pas encore terminé de construire. Tout près d'ici et encore plus du lac... là je rêve car: plus c'est près du lac plus j'aime moi. Mais bon...

J'ai hâte qu'on se fixe sur un choix parce que à chaque possibilité moi, je démarre au quart de tour en pensées. J'extrapole, je visualise toutes les possibilités ce qui devient épuisant à la longue.

jeudi, mai 05, 2005

Les cloches sonnent.

C'est jour de congé, jour férié mais qu'elle en est la raison?

Les cloches sonnent pour annoncer l'Ascension du Seigneur.

L'ancien calendrier des fêtes obligatoires est impressionnant.

Tout est plus souple maintenant dans le sens que ceux qui le désirent vont par dévotion à l'église, aux cérémonies du culte et autres. Par contre la loi est demeurée rigide dans le sens de conserver des jours fériés comme aujourd'hui, que bien des gens en profitent sans en savoir le sens initial. C'est normal quand les gens qui ne vont plus à l'église, perdent le sens de ces célébrations dans le calendrier liturgique. Normal aussi que des générations entières prononcent le mot ascension en associant à congé payé sans chercher plus loin.

Ce qui est moins normal; c'est que les mêmes gens ne cherchent pas à savoir, particulièrement quand un collègue musulman, boudhiste ou indou lui pose la question, car eux ils aimeraient bien savoir le pourquoi du comment de ces jours fériés aux noms bizarres.

La paresse intellectuelle est désarmante, la paresse de la dévotion l'est aussi et l'un ne va pas sans l'autre. Quand on ne croit en rien, qu'on se rebiffe en arguant qu'on ne veux pas vivre comme un troupeau de moutons, on oublie souvent que c'est la réalité hélas.

Les moutons ne sont pas tous où on le pense. Qu'à voir notre société qui s'émeut devant les victimes de séismes grandioses, quand leur voisin meurt de faim, que la personne âgée se désidrate silencieusement dans sa solitude en face de chez-vous.

Il y a aussi la catégorie de mouton silencieux qui laissent les publicitaires leur mettre n'importe quoi sous les yeux sans rechigner. On dira que je m'égare mais je ne crois pas: la liberté d'esprit ne relève pas d'une religion ou d'une autre mais bien d'une attitude courageuse pour s'élever contre ce qui cloche autour de nous. De s'avancer pour faire bouger les choses d'une manière ou d'une autre.

mercredi, mai 04, 2005

Vous en rêvez?

J'entends souvent dans les conversations, plein de gens dire qu'ils rêvent d'aller non seulement visiter le Canada, mais bien d'y aller vivre. Entre le rêve et la réalité; il y a un pas.

Plusieurs croient que le Canada est l'eldorado et qu'il suffit d'y aller pour que ça coule de source. Que nenni!


Il importe de savoir si vous allez pour glisser dans la facilité et fuir les embûches qui parsèment votre vie. Ou si vous avez une volonté sans faille pour relever des défis, apprendre une autre culture, vivre à un autre rythme, sous d'autres latitudes, sans trop de repères connus avec un esprit ouvert aux découvertes. Il importe car c'est ce qui fera toute la différence. Et ça vaut pour tout déplacement, peu importe le pays: si c'est pour y aller râler sans fin sur la manière de faire de votre pays d'origine; ça vaut pas le coup de bouger, moi je vous le dis.

Rien n'empêche d'aller voir et de rebrousser chemin si ça va pas. Mais bon, comme le dit si bien Olivier: autant bien se préparer aussi. Il a fait le tour de la question sous toutes ses coutures et je trouve que ça vaut le coup que vous alliez y jeter un oeil. Dailleurs si ça vous demande trop d'efforts d'y aller et de tout lire c'est très mauvais signe sur vos motivations.

mardi, mai 03, 2005

La manière...

Vous savez quand on dit: y a la manière... ça peut s'utiliser pour tout et pour rien.; ça peut aussi avoir une signification extrêmement pointue.

Comme à chaque fois que j'ai l'occasion de regarder un film, ou téléfilm en provenance du Canada: notez que c'est quand même rarissime... je reconnais notre manière d'amener et de traiter un sujet. Je dis notre pas que je m'y connais spécialement pour le faire, mais pour apprécier: oh ça oui!

C'est aussi ce qui fait que je suis pas très télé ici car j'accroche pas vraiment à la manière d'ici. Sauf en de rares exceptions. Et bon: je suis pas très télé donc il faut que j'ai la tête à ça en plus.

Tout ça me reviens avec une fulgurance étonnamment jouissive dès que je me remets à visionner une saison de la série 24 hrs chrono.

Faut dire que y a un fort décalage... de plusieurs années entre chaques saisons présentées ici et encore... d'autres années d'avec la diffusion en Amérique du Nord. Et encore: j'ai la chance de pouvoir visionner sur la Suisse qui font l'intégrale, car sur la chaîne Française: ils censurent des parties...

Bref: une jouissance anticipée, je m'installe et dès le départ; je me réjouis de retrouver le rythme et la manière... et j'ose croire que je maîtrise... grossière erreur.

Car: justement la manière tient à captiver le plus attentif des soi-disant experts en thriller et autres: la série arrive à me suprendre et oh: combien de fois en une heure! J'adore!

Alors par contre: comment j'ai fait pour suivre 2 épisodes de suite ce soir vannée comme je suis? Par étonnement constant? He oui!

J'ai même cru pas faire de post ce soir à force que la soirée est passée vite et que j'avais rien en tête.

Une belle longue fin de semaine de 5 jours qui débute demain me procure l'énergie des derniers milles. ;-D

Ya juste ce clavier sauvé d'un dégat il y a pourtant 15 jours qui remets ça par excès d'humidité à l'appartement on dirait... vachement agaçant...

* je sais que la série est produite aux Etats Unis mais: avec un mélange d'acteurs canadiens et américains ils ont la manière... comme chez moi. Un truc qu'on partage pour certaines séries télés mais pas pour le cinéma qualifié Hollywoodien. Voilà.

* et puis le meilleur film Hollywodien qui rendu ici est truffé de: putain de merde au 3 phrases me fait décrocher en quelques minutes alors...

lundi, mai 02, 2005

Imprévus

Il y a des jours... d'abord; je me suis levée normalement, mais dans ma routine de préparatifs j'ai été prise de court. C'est qu'un coup sur place, en attendant ma cheffe que j'ai réalisé que j'y étais un bon 30 minutes trop tôt! Heureusement il faisait déjà beau et chaud, surtout que j'étais partie en sandales et juste un débardeur sans manches.

Durant la matinée notre cheffe nous laissait seules pour terminer, car elle devait aller chercher une ancienne collègue pour compléter son formulaire de demande d'assurances maladie. On a profité pour aller manger avec elle au restaurant à midi, ça faisait déjà 5 mois qu'on l'avait vue et elle ne reviendra probablement pas travailler: c'était sympa.

Ensuite; j'ai repris ma voiture qui mijotait sous 27 degrés en plein soleil pour aller à un autre client, inconnus pour nous. Le temps d'y arriver, malgré les fenêtres et le toit ouvrant: je suis arrivée sur place en nage.

Ensuite on a été un peu comme parachutées ma collègue et moi pendant que notre cheffe allait chez le médecin pour nous revenir plus tard. On a réussi à s'en sortir, mais c'est pas rien de me voir quand je débarque à un endroit inconnu, particulièrement en sortant d'une voiture sauna pour entrer dans des bureaux saunas: je voyais des douches partout... du coup je mélangeait des termes québécois avec ceux d'ici. Parce que débarquer de la voiture ça se dit pas ici.

Dommage que je sois si fatiguée ce soir car s'aurait été possible d'aller visiter un appartement. Mais bon: on fera mercredi soir; le rendez-vous est déjà fixé.

Par contre; j'ai reçu un mail d'un lecteur qui a un balcon à vendre, hihihihi. En fait c'est tout un condo, très joli dailleurs, sauf erreur je crois qu'il est pas en Europe... mais il est superbe! Merci Jean-François pour ces belles images mais c'est inaccessible pour moi: ça ferait un peu loin pour aller travailler.

dimanche, mai 01, 2005

L'herbe est toujours plus verte...

Chez le voisin? Je sais pas... Pourtant j'en ai eu, de vastes étendues gazonnées, fleuries, en alternance avec du béton mais toujours de la verdure autour.

Pourquoi partir vivre à la grande ville quand on a un coquet hameau? Pour le défi de la découverte et la diversité des choix pour travailler. Un début de vie d'adulte aussi.

Pourquoi quitter la grande ville pour la campagne? Pour voir grandir mes bébés, ailleurs que sur le béton, quitte à perdre quelques avantages citadins.

Pourquoi quitter mon continent un coup tout ça accompli? Autre défi à relever, découvertes, nouvel amour, nouveau continent. La transplantation ne fut pas aisée. Quitter un environnement champêtre comme vous pouvez le constater sur la photo prise en 1997:


et se retrouver en agglomération de plusieurs milliers d'habitants, collés collés, entassés, empilés sur plusieurs étages... Comme on dit au Québec: je suis due pour une aération, un changement d'environnement. Au risque de me répéter: un balcon s'il vous plait...