samedi, novembre 19, 2011

Lectures

Avant de passer totalement à l'ère électronique-j'attends impatiemment ma liseuse par la poste-, il est grand temps que je vous parle de mes lectures, faites depuis le printemps dernier.

Je vais commencer par une déception qui ne m'a pas vraiment étonnée en fait. À force de chercher parmi les choix au sein des petites épiceries et grandes surfaces, j'ai craqué et acheté mon tout premier San Antonio.

Le silence des homards:




Première impression: l'argot utilisé m'a énervée dès le début et franchement j'ai trouvé une vulgarité superflue, qui ne sert pas vraiment l'histoire.

Je ne pense pas pousser plus avant avec cet auteur.










Le voyage d'hiver d'Amélie Nothomb:



Le millésime Nothomb 2009, qui se déguste en moins d’une heure, a un arrière-goût de champignons hallucinogènes, de sucs givrés et de ravissants délires.



Un peu déroutant comme sujet, mais qui se lit rapidement et malgré la sombre perspective d'un acte terroriste à venir, est rafraîchissant comme lecture.


La Marque de Windfield:


1866. Un jeune élève se noie dans un collège.

Plusieurs garçons sont témoins et cet « accident » changera leurs vies. On suit Edward Pilaster, héritier richissime des banques Pilaster, et son cousin pauvre Hugh tout au long de leur parcours parsemé de luttes impitoyables pour s'assurer le contrôle de la banque.

Tout au long de livre, c'est enrageant car on a toujours l'impression que les mauvais ont l'avantage.

Le personnage de la mère d'Edward, Augusta, est incroyablement tortueux, malhonnête et méchant et elle arrive toujours à ses fins, ce qui est vraiment fâchant





Une saga à la sauce Follett, tellement passionnante!

Après avoir entendu une critique élogieuse au sujet de la dernière parution de Jean Teulé-Charly 9-, à l'émission littéraire de La première chaîne de Radio Canada, je n'ai pas hésité à acheter 2 de ses livres précédents pour faire connaissance.

Longues peines de Jean Teulé:





Dans la cellule 203, ils sont quatre : Jacky Coutances a probablement tué trois de ses amoureuses; Sergueï Kazmarek a rendu hémiplégique une jeune mariée ; Pierre-Marie Poupineau a un goût immodéré pour les petits enfants....








Le quotidien d'un nouveau gardien de prison et encore plus celui de certains prisonniers. Les histoires de ces prisonniers qui semblent tirés par les cheveux sont pourtant tirées de faits réels.

Pour le reste.... ça tient de la plume originale de Teulé!

L'île de la Merci d'Élise Turcotte:


Aînée d’une famille au bord de l’éclatement, Hélène s’initie le temps d’un été aux ambiguïtés de l’amour, au poids du corps, à la dureté et aux mensonges du monde.

Comment vivre et s’épanouir dans une cellule familiale où l’atmosphère est lourde de non-dits et de haines refoulées ? Hélène, qui a quinze ans, s’occupe de son petit frère Samuel et de sa sœur Lisa, pendant que ses parents s’enfoncent dans leur malentendu.

Mais cet été-là, sur l’île du parc de la Merci, à deux pas de sa maison, on découvre le cadavre d’une jeune fille. Avec ce meurtre, toute la violence du monde déferle dans la conscience de l’adolescente et ajoute à son désarroi. Pendant ce temps, une autre tragédie couve dans la famille, dont nul ne se doute.
C'est mon tout premier Turcotte, dame que j'ai eu grand plaisir à rencontrer aux Livres sur les quais cet été.

Son style m'a rappelé celui de Robert Lalonde que j'aime beaucoup. Il me tarde de lire son dernier né qui a permis à Élise de remporter Le grand prix du livre de Montréal 2011.

À la même rencontre littéraire, plusieurs auteurs anglophones étaient là. En fait je ne suis pas allée vers eux mais ça a piqué ma curiosité que ces auteurs se présentent en Suisse. Et ce n'est pas parce que je sais bien qu'une communauté anglophone de plus en plus importante est installée par ici qui m'a empêchée de constater que les traductions françaises sont très populaires pour ces auteurs.

J'ai donc décidé de faire connaissance avec l'un d'eux: Douglas Kennedy. Juste avant d'aller chercher un de ses livres, je l'ai vu en entrevue avec Darius Rochebin et ça m'a donné encore plus envie!

Le premier que j'ai trouvé est un récit, je trouve que c'est une bonne manière de faire connaissance.

Au pays de Dieu de Douglas Kennedy:


Une enquête en forme de road movie dans l'Amérique des « fous de Dieu ».

Un récit de voyage d'une actualité brûlante ou l'on retrouve la patte qui a fait l'immense succès de Kennedy.










Très intéressant, ça m'a rappelé mes années Amway où les séminaires avaient une couleur similaire à ces assemblées de fervents croyants.

Retour à Teulé sauf que j'avais mal évalué l'impact de ce récit!

Mangez-le si vous voulez
:

Nul n'est à l'abri de l'abominable. Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune aristocrate périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin.


C'est un jeune homme plaisant, intelligent, aimable et bon. Il arrive à quatorze heures à l'entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ?
La description de la folie collective m'a carrément tiré les larmes!

Pour terminer, un autre Kennedy.

Piège nuptial:




En Australie, de nos jours : Fasciné par une carte d'Australie, Nick, journaliste américain, décide de tout plaquer pour atterrir à Darwin.

Une nuit fatale, un accident avec un kangourou et sa rencontre avec la jeune et robuste Angie vont le mener au coeur du bush, au milieu de nulle part, au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard.

Un roman noir peuplé de personnages dégénérés et terrifiants.

J'aime vraiment beaucoup son style, je ne me ferai pas prier pour lire ses autres parutions. J'espère avoir beaucoup de choix en version électronique. Si vous êtes adeptes de cette nouvelle technologie et que vous avez des suggestions, je suis tout ouïe!

mardi, novembre 15, 2011

Automne et cinéma

Après un mois d'octobre très chaud et sec, maintenant qu'on est à la mi-novembre; les vrais gels sont à nos portes. Il me reste encore quelques potées fleuries à jeter, un de mes gerbera a fleuri encore jusqu'à la semaine dernière! Quatre belles fleurs sont sorties en l'espace de quelques jours.

Mes petits piments poursuivent leur croissance au salon. J'en ai déjà cueilli 2 beaux verts et ceux qui restent sont en train de rougir.

Il me restera donc que les conifères et quelques potées de chrysanthèmes pour égayer la saison froide. Pour le moment, pas trop de déprime automnale vu la jolie météo jusqu'ici.

La mijoteuse a vaillamment repris du service avec une forte tendance aux rôtis de porc à la moutarde, ragoûts de porc et autres goulash.

Et si on parlait un peu cinéma?

Sauf pour deux dessins animés, ma liste est essentiellement québécoise:

Curling:

Jean-François Sauvageau est un homme qui ne sait pas et ne souhaite pas se faire remarquer. Il habite la lointaine banlieue dans une modeste maison avec sa fille de douze ans, Julyvonne. Un jour, Julyvonne pousse ses errances un peu plus loin. Elle marche longtemps et découvre un bout de nature qu'elle ignorait. Puis en bordure de forêt, elle découvre l'horreur en même temps qu'un singulier et nouveau rapport au monde. Elle n'a pas les codes pour lire le spectacle qui s'offre à ses yeux et s'en retourne chez elle, plus intriguée qu'horrifiée. Elle n'en parle pas à son père.
Tout au plus Jean-François aime-t-il passer quelques minutes ici et là avec Isabelle, bonne confidente. Un soir, en revenant à la maison, il stoppe son trajet dans l'obscurité. Un bruit d'impact sourd fend l?air et surprend son attention. Il rencontre lui aussi l'horreur. Perdu, effrayé et confus, Jean-François prend une décision paniquée et étrange. Il n'en parle à personne et persiste à ne pas vouloir laisser de traces.


Présenté en première mondiale au 63e Festival international du film de Locarno, il y a remporté deux des cinq prix majeurs, soit le Léopard d’argent de la meilleure réalisation ainsi que le Prix d’interprétation masculine pour Emmanuel Bilodeau.

Très étrange comme film, Denis Côté démontre bien que malgré les tentatives de se couper du monde et à tant vouloir protéger sa fille, la vie se charge bien d'apporter l'horreur dans la vie autant du père que dans celle de sa fille.

L'appât que j'avais tellement hâte de voir:


Ventura Choukroune, membre des services spéciaux français, et Prudent Poirier, lieutenant balourd de la Police Métropolitaine, sont un jour forcé de faire équipe pour découvrir qui a assassiné le parrain du crime organisé Guido Carboni.

Utilisant, à son insu, Poirier comme appât, Choukroune mène son enquête, remontant quelques pistes et risquant sa vie à plusieurs reprises, principalement à cause des bêtises que commet continuellement son collègue québécois. Malgré leurs différences ethniques et morales et leur manière diamétralement opposée de travailler, les deux hommes joindront leurs forces respectives pour capturer les coupables et déjouer leur complot.



Impressionnée par la qualité des effets spéciaux, les voltiges de Rachid; j'ai quand même été déçue au niveau comique. Je m'attendais à rire beaucoup plus. Bravo quand même pour la chute bien ficelée.

Le déserteur:

La campagne québécoise, été 1944. Georges Guénette est abattu par des policiers de la Gendarmerie Royale du Canada, quelques mois après avoir déserté l'armée qui le destinait à aller se battre en Europe dans une guerre qui, de son avis et de celui de la majorité des Canadiens français, défendait avant tout les intérêts de la couronne britannique.

Voulant ériger le fils unique de fermiers miséreux en martyr de la politique du premier ministre Adélard Godbout, favorable à la conscription, le journaliste Roger Vézina obtient les témoignages des parents de Georges, qui l'aident à reconstituer le fil des événements et des malentendus qui ont conduit à la chasse à l'homme fatale.



J'aime toujours ce genre de reconstitution historique qui nous aide à mieux comprendre les tragédies qui ont marqué certaines époques.

Détour:


Léo Huff travaille comme secrétaire dans un important bureau d'ingénieurs de Montréal. Sa relation avec sa femme malade se dégrade constamment tandis que sa patronne lui fait des avances répétées.

Envoyé dans le Bas-Saint-Laurent, au Parc du Bic, afin de proposer aux habitants du coin la construction d'un parc aquatique, Léo fait la rencontre d'une jeune fille, Lou, prisonnière d'une relation malsaine avec un homme violent et jaloux, Roch.

Afin de se sortir de son existence monotone, Léo va tenter de l'aider, quitte à tout abandonner de sa vie passée.


Une histoire pas si invraisemblable que ça! Une histoire que personne n'aimerait vivre et qui se passe dans mon coin de pays d'origine.

French Kiss:

Frédérik est un brillant homme d'affaires qui enchaîne les relations insignifiantes. Un jour, il rencontre par hasard Juliette, une bibliothécaire étourdie et solitaire, qu'il drague : « on s'est pas déjà vus quelque part? ».

Surprise! Juliette reconnaît son ancien collègue Robert. Frédérik joue le jeu et se fait passer pour Robert afin de se rapprocher de Juliette.

Ce faisant, sa perception des relations amoureuses est complètement bouleversée, au grand étonnement de son meilleur ami Elliot.
Pour ne pas risquer de perdre Juliette, Fred entretient le mensonge, un malentendu qui peut sembler sans importance, mais qui rapidement devient incontrôlable.
Un joli clin-d'oeil à l'univers du mensonge.

Gerry, un autre film qu'il me tardait de voir et je n'ai pas été déçue!


Depuis son tout jeune âge, Gérald Boulet est animé par la musique.

Vers la fin des années 60, Gerry fonde le groupe Offenbach avec son frère Denis. Le groupe connaît un certain succès, mais atteint son apogée dans les années 70 avec l'arrivée de Pierre Harel. Pendant un exil de deux ans en France, le musicien s'éprend de Françoise Faraldo, qui le rejoint au Québec.

Quelques années plus tard, il met fin officiellement à Offenbach pour entreprendre une carrière solo dont le succès est sans précédent au Québec.

Après des années d'excès et de consommation d'alcool et de drogues, le cancer l'emporte en juillet 1990, à l'âge de 44 ans.

Quel bonheur de suivre le parcours de bonhomme au grand coeur qui aura consacré sa vie à la musique en relevant de grands défis à l'époque.

Personnellement je l'ai vu en concert, dans un petit bar obscur d'un hôtel de la rue St-Jean à Québec; c'était les débuts de la formation Offenbach. Un film à voir absolument!

Et puis, j'ai passé un excellent moment autant avec Cars 2 qu'avec Kung Fu Panda 2!

jeudi, novembre 10, 2011

L'avenir.... et le passé

Horoscope du 10 novembre 2011: Vous envisagez un travail au long cours ou étalé dans le temps.

Je lis rarement mon horoscope, mais quand j'ai lu ceci.... je les ai crus car c'est exactement la définition du chômage ici.

Sinon, même la météo est en période de brouillard automnal et puisque demain c'est le Jour du Souvenir, voici ce joli coquelicot stylisé pour souligner le courage, l'abnégation et tout l'amour des combattants morts sous les armes.