samedi, juillet 30, 2005

Voiture surprise!


Alors que les vacances signifient: ne rien faire, un retour au pays implique autre chose que farniente à volonté.

Les miennes ont toujours une grande portion d’obligations, du moins quand je reviens vraiment dans ma région.

J’aimerais revenir sur nos premiers jours. En fait vu nos activités ces prochains jour: mes billets tiendront du méli-mélo en vrac.

Retrouver l’hospitalité Québecoise, me faire tutoyer et le plaisir de le faire moi aussi. Malgré tout je reviens en étrangère.

Retrouver les routes larges et pas encombrées. Les magasins et restaurants qui ferment tard.

On loue toujours une voiture, le choix se fait sur place avec ce qu’ils ont de disponible. On s’est retrouvés avec une berline Chrysler S……. assez grosse merci. J’aurais préféré plus petit mais bon.




Elle est pourtant confortable à souhaits avec le nombre de km qu’on a déjà fait: c’est prouvé.

On s’est enfin posés au chalet hier, pratiquement juste pour dormir car on est rentrés à 1h30; j’avais laissé les fenêtre ouvertes alors là: brrrrrrrr! Il a fallu un bon moment avec le chauffage pour enlever l’humidité pour bien dormir.

C’est un peu en vrac tout ça! Mon esprit aussi est en vrac.

jeudi, juillet 28, 2005

mercredi, juillet 27, 2005

Premier vrai jour au pays

Premier vrai jour au pays.

Une journée de rentiers ou si vous préférez de vrais touristes de première.

Debout dès 6 heures, j’ai patienté en faisant ma toilette et quelques incursions sur le Net jusqu’à ce que Postit se lève. M’enfin je l’ai tiré du lit à 7 heures. J’en pouvais plus.

On est allés manger un déjeuné gargantuesque.

Pour moi ce fut des œufs miroir, toasts sur lesquelles j’ai même pas réussi à étaler toute la quantité de cretons fournie - qui goûtaient étrangement à ma recette - un petit bol de beans à part, un grand verre de jus d’oranges fraîchement pressées et du café à volonté. Postit s’est bien régalé aussi.

On est revenus à la chambre pour relaxer, ce qu’on a fait durant un bon 3 heures, au frais. La journée est chaude et humide.

Ce serait que de moi: je filerais à la piscine de Maizerets que je connais bien pour y faire trempette en ce début d’après-midi mais Postit aime pas du tout cette activité alors on est plutôt allés se balader dans le Vieux Québec.

Des retrouvailles pour ma part. J’y avais pas remis les pieds depuis des années. Faut vous dire que j’y ai vécu quelques mois à notre arrivée en ville en 1975. On a fait plusieurs quartiers en 7 ans mon ex et moi mais c’est ici que j’ai débuté ma vie d’adulte. Je vous passe les détails des sorties, par contre j’ai revu tellement de souvenirs en parcourant le Vieux et en fait en voiture depuis hier: j’ai revécu plein de souvenirs.

De 13 heures h 17h30, on a marché, marché, marché. On a eu la chance que ce soit couvert, donc plus agréable. Au début c’était assez calme et j’ai bien apprécié la différence de la cohue en Suisse où les gens se foncent dessus sur les trottoirs.

Donc: Place d’Youville, Porte St-Jean et rue St-Jean. Démonstration de tir au fusil à poudre. Théâtral et rigolo. Ensuite j’ai résisté à peu de boutiques de souvenirs. Il y a des trucs pour offrir au retour mais en majorité: c’est pour agrémenter mon quotidien et là je vous dis pas avec le condo comment mes choix étaient orientés sur la partie décoration à venir.

On a même réussi à boire un expresso en terrasse face au Château. Un must…. Déjà un expresso ici….

Funiculaire, Place Royale, on a même fait la traversée Québec/Lévis allé-retour pour le plaisir malgré la pluie qui menaçait. Plus relaxant: tu meurs.

Remontée en funiculaire pour chercher un resto. Pour finir on s’est retrouvés fourbus de marcher, on a repris la voiture et la recherche nous a menés sur la 1ère avenue à Limoilou. On a très bien mangé, encore une fois très relax.

Ensuite petite fin de soirée tranquille à la chambre. C’est qu’il faut bien se reposer on a de la route à faire demain et surtout….. Surtout une rencontre mémorable à réaliser. C’est excitant tout ça!

mardi, juillet 26, 2005

Bon matin

Les joies du voyage impliquent des aléas informatiques aussi dans ce cas précis.

J’ai bien réussi à brancher mon portable sur le Wifi, mais il restait à configurer quelques petits trucs qui ont fait que mes premiers commentaires sur Haloscan n’ont pas apparus, ensuite ce fut un billet qui a disparu; mais celui-là c’est par mauvaise manipulation de mon portable.

Après 24 heures sans dormir, il était à prévoir de pareilles bavures. Rassurez-vous: rien de dramatique. Et bon; j’essaie d’aller éditer un billet sur barballala et Nestcape me ferme au visage systématiquement.

Par contre je viens de réussir à me faire un café… oh la grand mot… avec ce qu’il y a de fourni à la chambre. Je laisse 30 minutes à mon chéri avant de le réveiller et d’aller déjeuner. J’en peux plus moi, normalement j'ai plein de victuailles pour grignotage mais là: vraiment pas pu en acheter hier alors.

Donc en voulant éditer sur mon billet question minou: je voulais remercier Coyote qui a créé la bulle sur la photo!

Je crois que l’idéal sera que je classe par volets et catégories.

Aéroports et vols
Circulation routière
Météo
Volet culinaire
Rencontres
Lessives
Comment réapprendre l’utilisation de certaines choses, comme tire la chaîne, robinetterie, cafetière…
Et bon j’ajouterai au fur et à mesure si besoin est.

C'est la fête de Ste-Anne

C’est la fête de Ste-Anne

Eh oui, le 26 juillet marque la grande fête de Ste-Anne mère de Marie qui elle est la mère de Jésus Christ.

Cet événement est particulièrement célébré à Ste-Anne de Beaupré en banlieu de Québec. Dailleurs qui a visité un jour la Cathédrale: http://www.quebecplus.ca/portalf/profile.do?sectionID=&categoryID=4&contentType=0&profileID=152293

Le Cyclorama: http://www.cyclorama.com/eng/
et autres sanctuaires dédiés aux handicapés, a pu voir l’impressionnante collection de béquilles et autres appareils qui sont amassés en témoignage de guérisons miraculeuses.

Les amérindiens qui sont de fervents catholiques grâce aux missionnaires, font un Pow Wow extraordinaires lors de cette fête. Inutile d’aller à cet endroit si vous voulez éviter la foule et faire un pèlerinage dans la ferveur d’une concentration tranquilles. Allez-y à une autre période de l’année.

Tout ça pour vous dire qu’on a notre hôtel pas très loin, plusieurs kilomètres mais les chambres sont en majorité occupées par des pèlerins. En fait il y a 2 autobus qui font la navette matin et soir: 4 voyages en tout. Ils sont plaqués en Ontario et je peux vous dire que toute cette smala hier soir nous a bien embêtés, au point de m’ennuyer de nos voisins…

Débarqués à 10h30, ils ont discuté, rigolé autant dehors, à l’entrée et dans le corridor menant aux chambres. Pas moins de 200 personnes avec un dialecte incompréhensible pour moi. Mélange d’anglais, d’amérindien et de je sais pas quoi.

On est allés déjeuner en face à un Cora; ça fait partie d’une chaîne je crois. Déjeuné copieux composé d’œuf au plat, cretons, beans, toast, patates, jus d’orange fraîchement pressé et de café. Un régal. Le restaurant était pris d’assaut par ces touristes aussi! Pas moins d’une centaine. Ils vont pas nous lâcher?

On va leur jouer un tour en allant dans le Vieux cet après-midi. Et toc.

lundi, juillet 25, 2005

dimanche, juillet 24, 2005

La course finale...

Pas reposant de tout faire en 2 jours… surtout ne rien oublier. Le stress… Mais je vais y arriver. Faut dire que mon chéri m’aide pas trop. Il prends ça relax et ça me stress encore plus. J’ai l’impression de tout devoir faire… mais est-ce vraiment une impression?

Je mettrai la dernière main aux valises demain. Faut je dégèle le frigo aussi et plein de petits détails du genre. Donc une journée dont la météo ne changera rien dans mon horaire. Beau, pas beau: on s’en fou. Juste hâte de partir.

J’ai hâte aussi de tester mon pc portable outre-mer. Tout est au point sauf que si je grave un CD pour y poser un programme ou un fichier, ensuite il est foutu le CD. Sûrement à cause des programmes différents de mon ordinateur normal et du portable. Ce qui m’a coûté pas moins de 3 CD depuis hier plus la prise de tête pour en arriver à cette conclusion.

Bon; il manque encore le billet de train pour se rendre à Genève, l’assurance que le beau-frère viendra s’occuper du courrier, des oiseaux et des plantes mais ça fait partie du domaine de mon chéri et comme précédemment cité…. C’est à la dernière minute, limite pour me faire mourir de stress.

Encore un truc que j’ai pas au point avec mon pc portable pour faire mes billets ici… en fait le texte ça va c’est pour les images, mais une âme charitable saura m’instruire sur le sujet. Bref plein d’inconnus à ce point de vue, je veux dire informatique et même connexion Internet vu que c’est la toute première fois qu’on aura un portable.

On a toujours su s’en passer, parce que c’est pas la priorité en vacances mais pourquoi s’en passer si on en a la possibilité facilement? Ce qui me permettra de venir faire quelques entrées, de lire un peu chez vous… je ne promets rien, chacun sachant qu’en vacances on a moins de temps pour le quotidien normal hein?

A propos de blogs… j’aurai le bonheur de rencontrer 2 collègues, bloggueuses et globe trotteures à leurs heures. C’est excitant tout ça.

Pour qui me connais depuis un moment, vous savez que je n’ai jamais rechigné à rencontrer des gens connus sur le Net. Sinon je serais pas en Suisse présentement, he he. Sauf que pour les blogs; c’est tout nouveau. Avant c’était des Palaciens que je rencontraient. L’essentiel étant que ces rencontres sont l’aboutissement d’échanges, de points communs et d’un réel désir de partager de visu quelques heures ensembles.



Voici deux photos pour montrer le visuel du logiciel Palace à ceux qui ne connaissent pas.




La convivialité de ces rencontres m’a toujours laissé des souvenirs impérissables. Je vous tiendrez au courant.

On prends l’avion lundi à 11h10... Vous penserez à moi?

samedi, juillet 23, 2005

Il serait temps que je fasse mes valises hein?

Plus que 2 jours avant le départ. Encore des commis à faire, ranger mes lessives, un panier attends que je repasse, des papiers attendent que je les classe. Je tiens à tout mettre ce qui concerne le condo dans un classeur et surtout jeter tous les dossiers inutiles, notes et trucs témoin du vrai chemin de croix qu’on a fait depuis les débuts de cette aventure.

Il fait très beau, et c’est sec pour changer mais je profiterai pas trop sinon un verre en terrasse? J’aimerais qu’en fin de journée tout soit prêt un peu comme si on partaient dimanche matin, he he. J’ai tellement pas l’habitude de faire à la dernière minute comme ça. Je ne peux m’empêcher de penser encore à tout ce qu’il faudra faire au retour en ce qui concerne le déménagement. C’est pour ça que ces vacances seront plus que bénéfiques, changement de vitesse total, d’environnement, mes oreilles feront le plein d’accents plus ou moins colorés, de paysages grandioses - bon je sais j’en ai ici ils sont juste réduits question espace - de me gaver des produits introuvables ici, de revoir mes paysages familiers, de revoir ma famille, amis et aussi de rencontrer des collègues de blog - et non des globules de bock - réjouissant tout ça n’est-ce pas?










Bon j’ai terminé mon café, je file débuter les valises.

vendredi, juillet 22, 2005

La plage et sa faune.

La faune de la plage? Je devrais utiliser un autre terme que faune mais bon si je trouve pas c’est que y en a pas d’autre d’adéquat.

En général ce sont des gens bien, sympas, polis et bien élevés. Mais comme partout il y a des exceptions. L’idée d’en faire un billet ce matin me vient d’hier ou j’ai vu une jeune fille assise dans l’eau. Je veux dire à moitié à l’eau, assise là ou les vagues viennent mourir sur le sable.

Elle me faisait un peu envie point de vue bronzage, quoique je n’ai pas à m’en plaindre du mien. Bon: d’accord c’était une jeune fille à la peau noire. Un peu enrobée mais mignonne. Jusqu’à ce que je vois son Bic en main…. Pas le stylo la mais bien le rasoir jetable. Horreur et indignation s’emparèrent de moi.

Elle passait nonchalamment ce rasoir sur ses jambes. J’étais à nager dans l’eau à ce moment précis. Je me suis vue nager dans les poils de fond de lavabos: ark.

Il y a quelques années c’était un monsieur âgé qui du bout du quai de pierres, prenait son bain. Croyant que personne le voyait il finissait pas aller à l’eau, nu, avec gel douche. L’horreur.

Mon idéal comme plage: désertique.



Vous dire tout ce qu’on retrouve en terme de détritus, particulièrement les lundis matin, c’est horrible aussi. La semaine passé je plaçait le sable pour mon installation et ce jour-là j’ai déplacé un préservatif à quelques reprises jusqu’à ce que ma patience le fasse gicler un peu plus loin.

Il y a les inconditionnels à l’horaire fixe. Ils arrivent toujours à la même heure, s’installent invariablement sur la même portion de plage. En allant régulièrement on peut suivre l’évolution de leur bronzage pour pas dire de leur cuisson.

Dépendamment de cette faune on peut lire calmement ou bien suivre les péripéties de la voisine qui raconte sa vie au Natel à haute voix. Il y a le monsieur de 67 ans, cheveux blanc, qui arrive avec sa petite chienne noire qui court après les bâtons, va nager énergiquement, traversent la plage de part en part en arrêtant discuter un peu avec moi. Sympa ce monsieur malgré que son mini maillot laissant voir le début de la ligne verticale derrière… m’exaspère un peu.

Plus loin il y a une dame que je vois depuis plusieurs années. On a déjà discuté mais cette année elle s’installe loin de ma portion. On dira qu’elle est enrobée…et ne s’en fait pas avec tout ça pour bronzer en monokini. Mais on a beau être loin on voit les bourrelets à des km… en fait: j’admire les gens qui ne se prennent pas la tête avec leur corps. Je préfère ça au manque de savoir vivre flagrant que j’observe parfois.

Hier: une dame avec 4 gamins sont à nourrir canards et cygnes avec plein de restes de pain. Le tout dans un cabas en papier. Sauf qu’à la fin; il se retrouve vide et part au vent. Je décide de faire comme tout le monde; ce qui est totalement contraire à ma nature: et je le laisse passer près de moi sans le stopper. Dans ces moments-là, sans siffler la tête en l’air, on a exactement la même attitude. Le hic, c’est qu’il a été stoppé par mon panier et qu’il reste là… ça dure 15 minutes et moi j’ai hâte de voir quand la dame va s’en rendre compte que son foutu sac est parti au vent… c’est interminable mais je patiente. Pour finir elle dit à haute voix: il est ou le sac? Je lui fais signe avec la main de son emplacement. Elle vient le récupérer et on rigole.

Avec un peu de gens comme sur cette photo; c'est pas mal aussi.



Il y a aussi les petites familles sympathiques à observer. L’essentiel étant d’éviter les fin de semaines parce que là… attention à votre espace vital avec la fumée des différentes grillades qui saturent l’air de leurs différentes effluves plus ou moins appétissantes.

La vue des Alpes en fond me ravira toujours.



Il me tarde de vivre la plage du Bas St Laurent pour voir la différence, surtout que je suis originaire de la Vallée et que mes souvenirs de plages du littoral sont de celles quand j’était toute gamine en vacances.

jeudi, juillet 21, 2005

Si j'avais une whislist

On est jeudi. Le fameux jeudi qui m’ouvre toute grande la fenêtre des vacances sauf que: j’ai l’impression de pas être prête encore… normalement une semaine avant, les valises traînent par là avec le principal de leur contenu et ce coup-ci je vais les débuter seulement demain. En principe, je sais tout ce qu’il faut y mettre, je ferai 2 ou 3 lessives pour y arriver demain. Les billets, passeports, argent en $ canadien, € et francs suisses sont là aussi.

Pour ce qui reste à la maison soit nos deux inséparables et les plantes ça va aussi. Quoique pour les plantes j’ose pas trop demander au beau-frère de relever les stores et de les arroser quand il viendra prendre le courrier et nourrir les oiseaux… mais il faudra bien laisser une petite ouverture pour pas que les oiseaux passent un mois dans le noir. Donc: il se peut que je n’aie plus rien de vivant au retour, du point de vue horticole. Mais c’est pas si grave. Je repartirai de zéro au condo.

La majorité des gens que je vais voir au pays sont avisés des dates. On a pas le choix de faire un horaire assez serré ou plutôt précis dans le sens logique qu’on atterris à Québec. On voit les gens qui sont par là au départ parce qu’ensuite on fait 500km pour arriver au petit chalet qui nous servira de nid pour l’essentiel de la durée de notre séjour.

Le hic, car il y a un hic: c’est que j’avais prévu 2 jours libres avant de faire ces 500km pour aller voir une tante à son chalet qui se trouve à 200 km mais dans une autre direction. La dite tante, malgré que je l’aie avisée par 3 fois des dates, a un baptême ce jour là à 800km plus bas. Elle insiste néanmoins pour qu’on aille à son chalet mais bon: on va pas faire de miracles. Un coup à notre petit chalet, les km on va les faire pour visiter la famille et les amis dans la région gaspésienne, pour Gaspésie/Carnet aussi et des km, vous faites pas de soucis qu’on va en faire des masses. En 2002 on en a fait 1,549 précisément, en 2003: 2,200 km.

Ce qui m’embête c’est qu’on se retrouve avec 2 nuits ou on a rien de réservé pour dormir. Il y a 2 mois, ma grande me dit: vous pouvez venir dormir ici, on a 2 chambres de libres. Sauf qu’entre temps elle est déménagée. On peut toujours trouver quelque chose sur la route, mais en période de vacances de la construction - ça dure juste deux semaines ou trois mais c’est intensif- donc c’est un peu risqué de rien trouver de libre. M’enfin. Si j’avais une wishlist j’y aurait inscrit: deux nuits!

Sinon: JE SUIS EN VACANCES et j'ai terminé à 14h30 alors je suis allée nager jusqu'à 16 heures.

mercredi, juillet 20, 2005

Je crois que...

Lancelot s’est bien amusé en photographiant pour la 2e fois une série de vaches. Il y en a que j’avais dans ma première collection/perdue.

Les voici:

Celle ci représente le métier de boulanger.




Elle est bijoutée, maquillée, dorée comme une dame de la haute.




Cette vache a des ailes mais on dirait bien qu’une d’elle est décrochée et pends lamentablement sur son flan.



A ses cotés il y a la vache horlogère, décorée des pièces mécanique, elle très jolie de près.



Une toute en tons de rose à perles est très réussie.



Voici le trio qui est tout en face de l’horloge fleurie du pont du Mont-Blanc.



Voilà pour la 3e série, merci Lancelot. On va arriver au compte final si on continue.

mardi, juillet 19, 2005

J’étais en plein dedans

Mais j’ai eu de la chance. On sortait du travail, plus précisément d’un stationnement souterrain. Point besoin de mettre les verres solaires il faisait comme en pleine nuit, ou presque. L’orage débutait. Le trajet sur l’autoroute Genève/Lausanne fut laborieux mais pas de vents, seulement une très forte pluie, des éclairs impressionnants de tous côtés et malgré le bruit du roulement dans ces trombes d’eau on entendaient clairement le tonnerre.

Ce n’est que rendue à la maison en regardant les infos du soir à la télé que j’ai réalisé qu’on étaient passées juste, juste. Car passé Lausanne ce fut de forts vents, de la grêle, des chutes d’arbres, des toits arrachés, etc.

Voici un, deux, trois, quatre liens pour vous rendre compte.


Il y a eu un second orage vers 22 heures, pas mal moins violent. Celui-là: je l’ai contemplé un moment par la fenêtre avant d’aller au lit.

lundi, juillet 18, 2005

Petit questionnaire… et encore un

Sur lequel je vais mettre un peu de temps parce que je suis pas du tout inspirée ce soir. Et puis c’est un sujet qui me touche droit au cœur. De plus Coyote aimerait bien constater si son questionnaire arrivera à faire le tour du globe.

1 - Faites-vous sécher votre linge sur la corde?

Hélas non, depuis que je suis en Suisse. A mon dernier domicile au Québec, trois grandes cordes à linge me suffisaient à peine tellement j’aime étendre sur une corde et voir tout ça danser au vent.

2- Combien d'épingles à linge utilisez-vous en moyenne par morceau de linge?

Deux par morceaux, 4 dans le cas de bas de pantalons: 2 à chaque extrémité des pattes, pour avoir un pantalon bien droit il est impératif de faire tenir par le bas, et si jamais les marques des pinces demeurent: on s’en fou. Un drap de lit Queen requiert pas moins de 5 pinces à linge, pour un simple torchon, une seule, une par chaussettes aussi. Notez que les pinces en bois, assemblées avec le petit ressort en métal est mortel sur un drap, chemisier ou autre pièce claire. Il est possible, si l’averse débarque que le métal rouille sur vos beaux habits et les tachent irrémédiablement.

3- Quels sont vos critères pour savoir quel linge vous mettez en premier sur la corde?

Ah: facile; les tissus les plus épais: jeans, chaussettes de laine, etc. Et ce qui sèche en un clin d’œil au début de la corde soit à la fin de l’étendage. Car sachez que la fin devient le début quand vous arrivez pour ramasser le tout à la fin. Il est donc fin de débuter par la fin pour ne pas se retrouver avec le jeans encore dégoulinant quand la taie d'oreiller est sèche depuis des heures finalement.

Truc pour s'éviter le repassage. Réunir les pièces qui en ont besoin sur la dernière portion de corde et impérativement rentrer avec encore un brin d'humidité pour terminer le tout dans le séchoir à tambour durant quelques minutes.

4- Préférez-vous les épingles à linge en bois ou en plastique?

Les deux. Le petit défaut de celles en bois est cité plus haut, celui de celles en plastique est variable selon les modèles. Il y en a qui ne tiennent rien. Ne JAMAIS s’y fier pour des jeans ou autre morceau lourd. Par contre j’avais toute la panoplie et selon l’humeur, les couleurs; je m’amusais bien.

5- Gardez-vous les rouges pour la fin?

Non. Les jaunes. J’aime pas le jaune.

6- Échappez-vous souvent du linge par terre? Racontez votre expérience.

Faut tout me lire au passé hein. Oui; ça m’est arrivé souvent et les pires fois sont quand on débute après un long hiver à reprendre cette activité et d’échapper un morceau sur la neige sale toute mouillée et donc: de devoir remettre au lavage. Grrrrr.

Sinon y a la fois ou c'est carrément tout le poteau sur lequel étaient fixées l'extrémité de DEUX de mes cordes qui a foutu le camp par terre.... et re Grrrrrrrrr.


7- Êtes-vous gêné d'étendre vos soutiens-gorge ou vos jack-straps - strings - sur la corde? Racontez votre expérience.

Mais pas du tout. Bon les derniers 17 ans mes cordes étaient à la campagne hors de vue de quiconque. Par contre il m’est arrivé d’étendre par un beau soir de canicule à Québec, blouses et jolis trucs. Au matin: il me manquait les blouses… volatilisées ou plus simplement volées.

Je sais que je pourrai faire sécher au balcon quand le cœur m’en dira à notre nouvel appartement mais ça n’a strictement rien à voir avec une corde à linge qui défile en chantant ou pas à l’aide de deux poulies. Quiconque arrive au Québec en été ne peut pas rater ces rangées de lessives volant au vent gaiement.

Une envie me prends de refiler ce questionnaire à MJ au Maroc voir si ça se pratique là bas cette ancestrale coutume québécoise. Parce que ça sert à rien de demander à des gens vivant en Suisse car j’en ai jamais vu ici -des cordes à linge bien sur-. Voilà.

dimanche, juillet 17, 2005

Je suis en vacances à partir de jeudi soir prochain.

Ayant travaillé hier; ça me fait une fin de semaine réduite au seul jour dominical. J’hésite entre dormir: trop tard; incapable de faire plus tard que 8h15 ce matin. Trop chaud, mal partout, tant de choses à faire.

J’ai ouvert deux fenêtres qui peinent à laisser entrer ce petit filet de supposée fraîcheur matinale. J’attends que mon chéri se lève pour ouvrir la fenêtre de la chambre ce qui fera un petit courant d’air pendant un moment, parce qu’ensuite faudra pratiquement tout fermer pour conserver cette fraîcheur. Ils annoncent 33 degrés…

Miss lulu me refile un questionnaire sur les livres de cuisine. Je vais tenter de m’en sortir honorablement. Mais j’annonce déjà que je suis une rebelle des livres de cuisine.

1. Le nombre total de livres de cuisine (ou traitant de façon plus large de nourriture) que j'ai possédés dans ma vie:

Je ne crois pas que le total arrive au chiffre 10. J’en ai reçu en cadeau mais ça m’a plus embêtée qu’autre chose. J’aime feuilleter un livre de cuisine et pourtant mon préféré était un tout petit truc, format calepin sans photos, qui contenait les recettes de nos grand-mères québécoises. Ragoût de pattes de porc, cipâte et autres recettes du même genre plus les gâteaux et tartes. Il m’a beaucoup servi. Il y avait aussi les recettes de confitures. Complet je vous dis.




2. Le dernier livre de cuisine (ou de nourriture) que j'ai acheté:

Je crois pas en avoir jamais acheté.

3. Le dernier livre de cuisine (nourriture) que j'ai lu:

Je crois pas avoir jamais lu ce genre de livre. Je peux regarder la photo, détailler les ingrédients et arrêter là ma démarche. Je peux aussi me rendre à l’élaboration de la recette mais ça reste rarissime.

4. Cinq livres de cuisine que j'apprécie tout particulièrement:

Euh…en fait si j’achète un wok par exemple: je vais lire les conseils de base, pour le reste j’improvise comme d’habitude.

5. Quelles questions est-ce que ce questionnaire ne pose pas mais que j'aimerais qu'on me pose?

Ben alors comment tu fais pour cuisiner?

Ah: la bonne question. Au début de ma vie d’adulte; j’ai parcouru quelques livres de recettes mais en général j’ai appris en regardant les gens faire. Ma Mom, mon ex belle-mère, mon ex qui cuisine très bien, etc.

Faut pas croire que j’en suis réduite aux boîtes de sardines.




Un coup que j’ai maîtrisé un mets je peux le faire de mémoire. Sinon en venant en Suisse, je n’ai apporté qu’une recette ou deux. Et je vois pas comment un livre de recette aurait pu me dépanner quand j’étais perdue devant les rayons d’alimentation, ne reconnaissant pratiquement rien sur ces étalages. J’ai mis 2 ans à repérer la quasi totalité des ingrédients. Le souvenir de ma recherche de fécule de mais est encore frais dans ma mémoire. Tellement que j’avais conservé une partie de l’emballage pour pas oublier la marque, le visuel et tout.

Maintenant j’ai un carnet dans lequel j’ai consigné mes recettes préférées, la plupart de mémoire. Il y en a au moins une cinquantaine.

6. Quels livres de cuisine est-ce que j'aimerais qu'on m'offre?

Aucuns, mais j’aime bien qu’on partage une recette que je copierai soigneusement pour la réaliser.

7. A qui faire goûter ce questionnaire?

Euh… on élimine les vacanciers, ceux qui travaillent déjà trop, les réponses de Lancelot m’intéressent grandement, celles de Phil aussi et pourquoi pas Coyote des neiges?

samedi, juillet 16, 2005

Où donc se trouve ce château?

Voici le deuxième château à identifier.

Faut dire qu’après un samedi de travail sous 33 degrés; j’ai l’inspiration un peu absente, alors hop un château à la rescousse.

Je prierait les personne qui le connaissent bien - oui vous - d’attendre un petit moment pour laisser le temps aux autres de chercher un peu. :-D

vendredi, juillet 15, 2005

Il y a la mal-bouffe et il y a le mal-parler

Personnellement je tique quand j’entends à la télé ou à la radio, des supposés professionnels répéter des erreurs, sans que ça ne dérange personne d’autre que moi on dirait parfois.

Pour la cause: je signale que ces écarts me sont aussi pénibles sur la Suisse, la France que sur nos télés au Québec.

Alors ma joie quand je tombe sur des articles dénonçant ces écarts admis…avant que dénonciation en soit faite, me réjouissent inévitablement.

Le dernier en date: Jean-Claude Arnaudon traque les fautes de ses collègues à l’antenne radio. Le mauvais usage du français à l’antenne est répandu hélas. Monsieur Arnaudon a donc entrepris un travail de titan pour mettre en lumière les impropriétés de langage commises par ses collègues, pour que le niveau global s’améliore. Point n’est besoin de montrer du doigt en nommant les gens ou les émissions.

Il y a les erreurs du type anglicismes, les liaisons mal-t-à propos. Il y a aussi les expressions acceptées par tous, mais qui en soi sont aberrantes, exemple: Venus des quatre coins de la planète - quand on sait pertinemment que la Terre est ronde…

Florilège:

On veut z-y croire...

Anglicismes:

Tour operator pour agent de voyage
Low-cost pour bas prix
Trend pour tendance
Best of pour florilège

Dérapages:
Dire qu’une personne est allée sur place pour se rendre contre au lieu de se rendre compte
Dire qu’une sonde spaciale est arrivée vivante sur une planète quand c’est un objet donc on doit dire intacte
Parler de la Tchéquie…. Quand on doit dire la République tchèque

Plusieurs disent aujord’hui, à r’voir Une manifestation ne dégénère pas en échaffourée mais en échauffourée.
On dit rebattre les oreilles et non les rabattre.

Erreurs de liaison: ainsi pourra-t-etre, ou la prise d’otage n’en était pas vraiment zune, les quatre zEgyptiens, les vingt zamis, les cent zArabes et encore les vingtzzzéquipes.

Quand on parle d’ours il faut prononcer le s.

Tics de langage:
Sur certains reportages ça devient agaçant. En dix minutes on peut recenser pas moins de 12 alors… et on ne compte plus les: écoutez, effectivement, en fait, bien évidemment, tout à fait, automatiquement, etc.

Confusions:
Avez-vous déjà envisagé qu’un steak puisse vous faire un câlin? Certains oui: quand ils parlent de la tendresse de la viande au lieu de parler de la tendreté.

Personnellement ça me réjouit des coups de geule comme ça dans les médias. Pas vous?

jeudi, juillet 14, 2005

Des jours comme ça....

Ça devrait arriver plus souvent, c’est moi qui vous le dit.

Une météo d’enfer, pas un nuage. J’ai vite expédié les affaires courantes - lire ma petite routine sur le Net - pour vite me préparer pour la plage. Un passage à la poste pour faire parvenir 2 bouquins en bookring, et hop au lac bien avant midi.

C’est calme sur la plage, plusieurs sont loin, en vacances et ceux qui sont là, sont assez paisibles, calmes. Je m’installe et je poursuis ma lecture de Les cochons au paradis. Je suis allée nager 3 fois, en alternance avec ma lecture. J’avais oublié ma *Danette vanille dans la voiture, arf. Encore heureux que j’avais glissé un mini brownie dans mon sac. Parce que vu l’heure, ma soupe du midi était prévue qu’à 14 heures.

Donc; le calme, le beau, le chaud et protection du parasol pour éviter l’insolation en ces heures de risques. Retour à la maison à 13h45, soupe, douche et hop chez la Notaire.

C’est fou, mon chéri a pris la route qui mène à notre futur nid. L’Étude de la Notaire est pas loin de là. Du coup on est vraiment allés dans notre futur nid. Le crépi des murs est fait, les portes avec une jolie moulure sont posées. Sinon le reste attends la livraison de nos choix et les ouvriers pour la pose.

C’est la toute première fois qu’on voit les lieux sous le soleil. On va pas manquer de luminosité, c’est clair.

On retrouve le couple propriétaire/entrepreneur chez la Notaire. Lecture de l’acte de vente à terme, avec blagues au passage, questions et réponses satisfaisantes durant le parcours fastidieux de la lecture. Et signature. Ouf….

On procèdera à la signature finale vendredi le 2 septembre. N’empêche que l’étape du jour en est une hautement importante. Cet acte signifie qu’on est liés, que l’appartement nous sera livré selon les termes de l’acte et tout.

Au sortir de l’Étude, le mari-entrepreneur devait retourner au travail, on est allés boire une bière en terrasse avec la dame.

Tellement sympa qu’elle nous offre de poser une annonce sur le Net pour nous aider à vendre la casa en Italie. Tout ça gratuitement. Dailleurs je viens tout juste de téléphoner à ma belle-mère pour annoncer la signature et cette offre. Elle est toute contente.

Alors voilà. On se sent de plus en plus propriétaires. Le pire est derrière nous.

* Danette: comme un petit pouding... pas nécessairement Laura Secord mais aussi bon.

Je profite

Je profite de 3 jours de congés consécutifs, qui évidemment sont mis au profit de bien des choses différentes.

Vu la météo: je profite un peu du lac. J’y ai passé un bon moment hier après-midi. La température de l’eau a chutée et m’a découragée de natation, mais pas d’y aller un peu quand même. La lecture de la suite de L’arbre aux haricots: Les cochons au paradis est amorcée agréablement. Je trouve que madame Kingsolver a une écriture sensuelle.

J’ai aussi fait 2 petites lessives. Trié quelques papiers avant le passage devant la notaire en fin d’après midi aujourd’hui.

Il y a plein de questions en suspens qui seront éclaircies j’imagine. C’est à souhaiter. La propriétaire a l’habitude d’offrir à boire pour marquer l’événement. Moi j’ai juste hâte de pouvoir aller superviser les travaux, voir comment ça avance, apprendre les différents trajets pour se rendre à notre nouveau nid. Commencer à apporter quelques cartons tranquillement avant le branle-bas du vrai déménagement.

Je vais au lac avant de dîner; ce qui est rarissime mais sinon j’aurai pas le temps. Un petit arrêt à la Poste et hop: détente, soleil et natation. L’eau aura bien pris un degré ou deux durant cette nuit très chaude. On passe pas chez la notaire à tous les jours et c’est énervant un peu.

On commence à entrevoir un peu de la lueur de la lumière en bout de tunnel. Hier en allant au lac; Chloé Ste-Marie chantait dans ma voiture: Peur des humains…. Et le refrain qui reprends: j’ai peur, j’ai peur j’ai peur…avec une guitare tzigane endiablée a fait que finalement je me suis retrouvée conduisant, chantant et pleurant tout à la fois.

Parce que oui: j’ai peur. De traverser toutes ces embûches spécifiques à la Suisse n’est pas une sinécure et c’est pas terminé. Ils ont un don ici pour adapter à leur convenance ou au gré d’apprentis dans les bureaux ou de leur humeur certaines règles.

Prenez hier: on reçoit un avis du 2e pilier qui est à la baisse de 2 milles francs sur la somme qu’ILS ont eux même annoncée au départ… ils disent se fier aux chiffres du prêt hypothécaire consenti par la banque.

Mais moi si je prends la même feuille du calcul de ce prêt…. C’est le montant initial du 2e pilier qui y figure alors… faut pas chercher la logique… mais c’est encore un coup bas qui mine le moral, qui donne l’impression de se battre contre des moulins à vents et qui pour finir fait que je vais vite à la plage m’aérer, faire le plein de positif avant la rencontre de cet après-midi, na.

mercredi, juillet 13, 2005

Vaches suite...

J’ai toujours pas récupéré mes photos perdues, je ne suis pas retournée à Genève non plus, par contre Lancelot m’a fait parvenir quelques photos de vaches qui sont sur le parcours de son travail et qui ne font pas partie de mes photos perdues.

C’est qu’il y en a beaucoup. Alors; en ce jour de congé ou je soigne mes courbatures et autres désagréments dus à ma journée en usine d’hier, je partage avec vous ces jolies photos.



Je la verrai peut-etre en rentrant de vacances celle là.




Celle ci peut servir de dépannage aux touristes en présentant les différents quartiers de Genève.



Je vous ai parlé des vandales mais faut pas oublier les contractuels qui distribuent gaiement les contredanses; particulièrement à cet endroit, aux scooters, motos et autres. J’espère qu’ils savent différencier vache et véhicule.

En voici une qui tourne résolument le dos au lac et qui regarde passer les trams.



On peut aussi l’admirer de face quand même.



Et maintenant celles ci que j’ai glanées sur le Net.

Une inquiétante vache noire qui pourtant a l’air paisible.






On peut l’observer sur la rade celle-là ou en passant en voiture. Jet d’eau en prime.

Un petit clin d’œil aux organisateurs de cet expo:




Voilà pour la deuxième fournée, une troisième à venir à la fin de l’été. C’est dommage que j’ai pas pensé photographier la magnifique vache qui est à l’entrée du restaurant à Montreux où on est allés dîner la semaine passée. Toute verte et paisible; elle accueille les clients silencieusement.

mardi, juillet 12, 2005

Monnaie sonnante et trébuchante

Le franc suisse est non seulement une devise forte, mais c’est encore du solide!

Swissmint frappe la pièce de cinq francs, alliage de cuivre et de nickel, avec une pression de 125 tonnes. La presse monnaie crache 95 pièces à la minute.

Trente-deux millions d’exemplaires - de cinq centimes à cinq francs - quittent chaque année la Münz, située au cœur de Berne.

Des contrôles effectués à la frappe, au pesage et à l’emballage assurent que toute perte, même la plus minime, soit détectée. Pour contrôler les pièces il faut des yeux aussi infaillibles qu’un horloger.

La pièce la plus frappée est celle de 5 centimes. C’est comme le sous noir en Amérique du Nord: il se retrouve invariablement dans les tire-lires des gamins. Il sera peut-être retiré de la circulation, car il coûte 1 centime pièce de plus cher.

Depuis 1850, la face mentionnant la valeur de la pièce de monnaie suisse est restée inchangée.

La menace de sa disparition à cause de l'argent virtuel reste improbable, car pour les petites dépenses rien ne vaut les pièces de monnaies.

lundi, juillet 11, 2005

Quelle journée

Je vous ai déjà dit que quand ma belle-mère passe; ça a le même effet qu’une tornade? Pas qu’elle casse tout, mais c’est un flot de paroles ininterrompu, faut participer absolument, même en faisant cuire le steak dont l’huile brûlante vous picote les bras et le visage. Vous tentez de vous concentrer sur la cuisson, le service des légumes accompagnateurs et tout quoi.

Ce midi; j’ai réussi à dire tout simplement: minute parce que je vous entends pas. C’est tout juste si elle nous laisse respirer.

Donc; elle est arrivée hier midi, et repartie cet après-midi. Ce matin; je travaillais tout près, je venais donc manger à la maison. En fait: j’ai fait le dîner. J’ai horreur de ça mais un changement au programme a fait que j’ai eu congé cet après-midi alors; j’ai fait tout en sachant que j’avais quartier libre ensuite. Ce qui aide grandement.

J’ai profité pour aller à la plage malgré les gros nuages, la bise énorme: j’avais besoin de ces moments de calmes malgré l’apparence déchaînée de la nature. C’est pas si paradoxal que ça en a l’air: ça m’a aéré. J’en ai profité pour terminer un livre.

Un appel du banquier sur mon Natel m’a fait renter un peu plus rapidement pour mettre en place le programme de la semaine. On y reviendra. ..

A propos de Natel - portable/cellulaire - dans le journal dominical il y a un éditorial à peine croyable au sujet d’une dame qui en plein concert, toute l’assistance est captivée par la musique, l’ambiance. Et bien c’te dame a tout simplement sortie son Natel pour passer un appel… j’ai besoin de vous préciser qu’elle a démarré sa conversation à haute voix * sans autre? Aberrant. Si j’ai bien lu: le chef d’orchestre s’est carrément dirigé sur elle pour lui arracher l’appareil des mains. Non mais: quel manque de savoir vivre - la dame pas le chef -.

Un autre truc que j’aimerais partager avec vous sans arrière pensées: trop drôle en dessin. Par contre je vous sert la version narrative.

Quatre cases, sur fond noir un petit bonhomme tout simple: boule blanche pour la tête et haut du corps pour illustrer quelques T-Shirt en solde.

1- 2 pour le prix d’1 = T-shirt Adidas

2- * Action d’été = T-shirt Chanel

3- 40 % = T-shirt Calvin Klein

4- Tout doit disparaître = T-shirt Paris 2012



* sans autre: expression suisse qui signifie que vous pouvez faire - peu importe le sujet - sans plus attendre.

* action: terme signifiant en Suisse les soldes, ventes, rabais.

dimanche, juillet 10, 2005

La foi où j'ai eu l'air le plus fou 1

J’ai pas beaucoup de temps ni d’inspiration en ce dimanche, particulièrement parce que ma belle-mère débarque dans quelques minutes et bon vous savez… l’effet tornade que ça engendre.

Alors; j’en profite pour glisser cette anecdote:

Ma Mom m’avait cousu un superbe bikini. En euh… j’oublie le nom du tissus…. Mais c’était une nouveauté dans le temps. Bref marine et blanc. Je vais au lac avec ma gang de copines en vélo.

Un coup dans l’eau, toute fière d’étrenner ma nouveauté c’est quand j’ai voulu sortir de l’eau…. C’était pas un tissus pour ça alors tout a lâché en s’étirant lamentablement…. Iiiiiiiiii J’avais 13 ou 14 ans… heureusement qu’on étaient entre filles mais quand même… la honte…

samedi, juillet 09, 2005

L'histoire du hamburger




J'ai trouvé ça hier et c'est plus qu'intéressant pour qui tient à savoir vraiment les origines de ce mets devenu plus que courant partout dans le monde.






Personnellement j’en mange de moins en moins souvent. Étonnamment un hamburger du Mc Do ici ne goûte pas du tout comme au Québec. Les meilleurs je les fais à la maison. En hiver un bon hamburger avec sauce brune ( liée ) et décorée de petits pois verts; c’est extra.

Dans les restaurants en Suisse il faut pas se fier aux appellations du menu parfois. Un hamburger vous arrivera sous la simple forme d’une boulette avec ou sans sauce, accompagnée de légumes et frites. Bref: il y a tellement d’autres bonnes choses à manger; pourquoi se limiter à ce mets?

vendredi, juillet 08, 2005

Quelques bestioles?

C’est quand j’entends les gens parler moustiques ici en Europe, que je me dis qu’ils n’ont rien vu. Personnellement; je n’ai jamais vu de moustiques dignes de ce nom ici en 7 ans. Dois-je ajouter que ça fait le même nombre d’années que je n’ai pas subi une seule piqûre.

Sans vouloir faire peur ou faire preuve d’exagérations; j’ai cessé d’en parler dans mon entourage. C’est trop pour qu’ils puissent y croire ou à tout le moins s’en faire une idée. Comme j’ai dit à Etolane: il faut le vivre pour le croire. Je me suis permis de copier ces deux citations qui sont explicites de la variété et de la férocité des bestioles normales dans mon pays d’origine.

« On dénombre dans la vallée du Saint-Laurent une centaine d'espèces de " brûlots ", 75 de mouches noires et 52 de maringouins, sans compter la variété des taons, qu'on appellera les " frappe-à-bord ", mouche à cheval et mouche à chevreuil. L'insecte piqueur est le plus grand ennemi du colon. » (Jean PROVENCHER. « Les Quatre saisons dans la vallée du Saint-Laurent », p.202, Les éditions du Boréal, 1996, 605p.)


« Il fait froid, il pleut toujours, les maringouins sont enragés, les brûlots [sic] brûlent, l'herbe est trempée de rosée, la terre est humide et les pieds aussi; il faut faire de la boucane pour chasser ces chiens de maringouins, nous étouffons dans la fumée, en vérité ce n'est pas encourageant d'aller se mettre au lit dans cet état. » (Jean-Baptiste PROULX. « Visite pastorale de Mgr. J. Thomas Duhamel dans le haut de l'Ottawa », p.49, Montréal, Cadieux & Derome, 1885, 140p., ICMH.)

Pas mal ce témoignage pour les immigrants.

Pour avoir vécu autant à la ville qu’à la campagne au Québec; je connais bien la différence. A la ville les moustiques et autres bestioles voraces sont rares sauf pour les gens ayant un sang qui les attirent. Par contre à la campagne et particulièrement en forêt: personne n’est épargné. Un véritable enfer à devenir fou si on ne se protège pas. Sans en venir aux solutions extrêmes pourtant originales et efficaces de coyote; de faire un feu de camp qui génère beaucoup de fumée est très efficace, de fumer une cigarette ou autre… aussi. S’enduire de répulsif a des avantages et de bien se couvrir tout le corps aussi.

Pour finir, normalement on développe une tolérance, rien à voir avec la patience, mais juste de me souvenir de l’exaspération de mes visiteurs citadins, quand ils daignaient mettre le nez dehors lors de leur visite chez moi, me rappelle combien notre petite famille l’avait développée cette tolérance.

jeudi, juillet 07, 2005

Faiseurs d'argent

En Suisse, tout doit être parfait. Alors le pays se targue de faire les plus beaux billets, aussi les plus surs du monde, déclare le responsable de la fabrication des billets de banque Suisse.

Il paraît que les Irlandais sont peu soigneux sur leurs billets quand en Suisse le billet de 100 francs est encore propre et acceptable après 4 ans de circulation, celui de 10 francs atteint un honorable 2 ans et demi.

La Banque Nationale Suisse (BNS) doit faire imprimer quelque cent millions de billets par année. C’est l’entreprise Orell Füssli Security Printing Ltd qui en a le mandat. Ils impriment aussi le papier-monnaie de quinze autres pays en Europe, en Afrique et en Asie.

Orell Füssli est une des plus ancienne imprimerie du monde. Pour rendre la contrefaçon aussi difficile que possible, chaque billet de banque contient * 36 systèmes de sécurité.

Le matériel requis, soit les encres de sécurité sont produits ici même en terre vaudoise par le groupe ** Sicpa qui exporte ses encres partout dans le monde.

* Les systèmes de sécurité les plus connus sont: le fil de sécurité et le filigrane. Moins connus son le kinégramme ( le chiffre dansant au milieu du billet) ou le nombre caméléon, au dessous du centre, qui change de couleur suivant l’angle selon lequel il est éclairé. On peut aussi mentionner le nombre imprimé en taille douce, rugueux au toucher, sur chaque face du billet. Si l’on frotte le nombre << colorant >> en dessus du milieu du billet sur une feuille de papier clair, il laisse des traces bien visibles: la couleur de l’encre d’impression déteint.

** Pour évoluer 2 fois par an dans les ateliers, laboratoires et l’usine de Sicpa; je peut vous assurer que c’est impressionnant de voir ces immenses cuves de couleur, ces laborantins expérimenter chaque échantillons pour l’homologuer à la qualité requise, ces chercheurs toujours en quête du petit plus à ajouter aux normes de qualité, aussi ces clients en provenance de tous les pays qui viennent soit conclure un contrat ou visiter ces installations hautement modernes et efficaces.

Petite suite sur la monnaie trébuchante et sonnante à venir...

mercredi, juillet 06, 2005

Ben voilà... c'est fait

J'ai regardé en direct, pourtant j'ai pas suivi du tout les débuts, juste la dernière courbe... et le manque de fair play Français. C'est pas parce que Delanoe a cité le plus joli mot que sa grand-mère d'origine Anglaise lui a légué... fair play... depuis quand c'est un mot??? C'est une expression, un état d'esprit, m'enfin. ..

J'en ai pleuré de joie que ce soit Londres et c'est bien fait. Leur présentation ultime sous forme de clip était le meilleurdes clips, original, humoristique, convivial. Celui de NYC: je suis désolée mais la musique avait l'air d'une copie d'Ô Canada ; ça m'a royalement agacée.

Moscou était bien aussi mais un peu trop fair play... faut savoir garder la mesure.

Madrid aurait bien voulu accueillir avec sa fougue hispanique mais bon... alors voilà.

Ce sera à Londres. Je suis étonnée à chaque fois de constater l'attachement de mon coeur à la Grande Bretagne, parce que c'est pas du réfléchi, mais vraiment du viscéral. Ma joie est identique à celle qui a fait gagner Vancouver pour 2010.

mardi, juillet 05, 2005

Escapades en vapeurs

On se croirait à la Belle Époque quand on voit un vapeur de la CGN glisser doucement sur les eaux du Léman.

Le premier a été mis en service en 1823. Il s’appelait Guillaume Tell. Avec l’essor touristique; trois compagnies se disputent les eaux du lac. En 1873, elles trouvent un accord et deviennent la Compagnie Générale de navigation (CGN).

C’est alors le lancement de plusieurs bateaux à roues à aubes, dont quelques-uns sont encore en service aujourd’hui.

Mis à l’eau en 1914; le Simplon viens d’être réparé, deux autres soient La Suisse et l’Helvétie sont immobilisées pour rénovations; ils font partie d’un groupe unique de bateaux à aubes Belle Époque.

Les huit bateaux à roues à aubes sont à l’inventaire des monuments historiques du canton de Vaud.

Voici un de mes préférés, particulièrement avec les Dents du Midi en toile de fond.



Quand je suis à la plage l’été; il me sert aussi d’horloge car je connais son horaire de croisière entre les différents ports de la Côte.

Pour les férus de navigations: le site officiel de la CGN avec spécifications de toute leur flotte.

Aussi ce magnifique site de photos réalisées par Régis Colombo.

Et cet autre site intéressant aussi.

Même après 7 ans; je ne me lasse pas de voir évoluer ces témoins de l’Histoire qui en ont baladés des gens, soit des travailleurs qui privilégient ce mode de transport à l’intérieur du pays, soit les frontaliers qui nous arrivent d’Evian, soit les touristes ou pour le plaisir d’une croisière entre amis.

lundi, juillet 04, 2005

Ridicules de chez...

ridicules....

Je suis déjà pas d’humeur en cette fin de journée… il faut que je tombe sur un article pareil! Plus ridicule tu meurs…de tels propos me choquent, au moment ou quantité de gens ont organisé ou appuyé les différents concerts Live8 de par le Monde, au moment ou les dirigeants des 8 pays les plus industrialisés vont se réunir sous les tomates bien mures qui les attendent de la part des mécontents, au moment ou Tony Blair a d’ores et déjà annoncé la priorité des discussions sur l’Afrique; il reste des dirigeants pour jouer aux cons…

Une tension d’un autre ordre fait que plusieurs retiennent leur souffle jusqu’au moment de l’annonce faite bientôt sur la ville/pays ou se tiendront les prochains JO. Y en a qui trouvent pas mieux que de dénigrer leur adversaire en croyant marquer des points…

Je suis outrée par une telle attitude, chauvinisme à souhaits, l’article traduit une atmosphère de course d’école pour élèves en déficiences. Je vous laisse le choix en terme de déficiences... l'éventail est large...

Voilà: un petit coup de geule parfois; ça fait du bien. Le pire c’est que tous ces propos passent aux infos du 19h30 en plus… Honteux.

Sinon M. Couchepin, ministre de l’intérieur est en voyage au Canada, le chanceux. Quand je pense qu’il se rendra jusqu’à Chicoutimi!

Croustade de pommes

C’est en voyant la recette débrouillardise de Miss lulu; que la croustade aux pommes, traditionnellement réalisé à l’automne au Québec a assailli mes papilles gustatives. A la demande de Miss lulu je pose ici la recette:

Croûte:

80 ml de farine
80 ml de gruau --- flocons d’avoine naturels ---
60 ml de cassonade - sucre brun -
1 ml de cannelle
Une pincée de sel et de muscade.

Dessous:

50 ml de cassonade
2 à 3 pommes
Jus de citron

Mélangez la farine, le gruau, la cassonade, la cannelle, la muscade et le sel.

Incorporez le beurre et bien mélanger à l’aide d’un coupe-pâte.

Quoi? J’ai pas mentionné de beurre? Honte à moi… ¼ de livre.

Quoi? Vous et es pas en livres? C’est quoi ce bazar…. Allez- y avec le QUART de la brique. Voilà.


Coupez les pommes en fines tranches, disposez au fond d’un plat en pyrex©.

Ajoutez la cassonade sur les pommes, humectez avec le jus de citron.

Couvrir avec le mélange pour la croûte, presser légèrement.

Au four vite, hop hop hop, à 225 degrés C durant 20 minutes.

Terminer la cuisson à 220 C un petit 10 minutes en ayant l’œil ou le nez aux aguets.

Voilà: bon appétit.

dimanche, juillet 03, 2005

Respect et tolérance

Si vous avez manqué les infos cette semaine vous devez ignorer que le Canada a adopté une loi permettant les mariages gays, y compris le droit d’adoption.

Tolérance et respect vécus et soulignés chez Olivier.

L’Espagne a suivi le bal avec courage.

Ce qui me ramène à mes vaches.

Je vous entends oser déclarer que je délire, que je m’emmêle les pinceaux, que je suis à coté de la traque, que j’ai tout faux et quoi encore?

Mardi, en pleine pérégrination vachère, j’ai eu du mal à photographier la dorée. C’est qu’il y avait 2 jeunes femmes très occupées, coupées du monde et avant qu’elles voient que je photographiait: j’ai osé les prendre aussi.



Chacun sait que les lesbiennes sont normalement plus discrètes que les gays en général. Je dis bien en général. Tout ça parce que ça passe mieux deux filles qui se tiennent la main, qui discutent collées collées, jusqu’au baiser clairement amoureux; on tergiverse sur leur condition.



Elles étaient un peu bourrées pour l’heure du midi mais bon; ça n’a rien à voir avec le sujet. Moi j’ai trouvé ça mignon, par contre je me suis plus trouvée gênée de les photographier que de ce qu’elles faisaient. Voilà.

samedi, juillet 02, 2005

Grand Rassemblement.

Comme mentionné dans mes commentaires au sujet des vaches et autres grenouilles urbaines; j’ai parlé du Grand rassemblement de Marcel Gagnon réalisé à Ste-Flavie; aux portes de la Gaspésie.



C’est impressionnant à voir sur place. J’imagine aussi qu’avec différentes météos, heures du jour ou de la nuit ça doit etre différent.

J’ai qu’une photo mais …. En voici 2 autres.

vendredi, juillet 01, 2005

Saga condo saison 1, épisode 15/24

J’ai la tête grosse comme ça. Oui: comme ça. Bon faut dire que la tornade a débarquée chez moi ce matin.

Chaque année ma belle-mère fait un petit voyage. Elle part de l’Italie pour aller en Espagne une semaine ou deux. C’est selon. Aux mêmes dates. Arrivée ce matin elle prends le car demain midi.
Ce qui fait qu’on profite pour mettre au point son transfert de fonds. C'est limite dans les temps mais on pouvait pas la bousculer hein. A son habitude; elle serait revenue en Suisse avec un chèque en poche. Ce qui occasionne d’emblée des délais de 3 semaines voire un mois.

Ce matin; on avait pas encore de réponses de la banque. A 16 heures je reçoit un appel de notre banquier sympa qui nous confirme que c’est tout bon. Il m’explique quelques détails à voir avec la proprio et la notaire. Avoir été chez moi au Québec il y aurait eu des hurlements de joie à déchirer les nuages.

Étant ici…. on est en Suisse hein.... Toutes fenêtres ouvertes et voisines passant devant moi au même moment… j’ai risqué un iiiiiiiiiiii tout discret. Par contre…. Je vous dis pas la pression du stress vécu depuis 2 mois qui a été évacué en torrents de larmes durant un bon 30 minutes.

J’ai remercié Dieu, Pop, papa et tous ceux que j’ai invoqués. J’ai pas souvenir d’avoir autant pleuré de joie. Au bout du compte c’est le même résultat… yeux bouffis, tête à faire peur… et mal de crane pas possible… m’enfin… j’ai vite fait un petit msn à Post pour lui donner la nouvelle avant la fin de sa journée.

Ensuite on a mangé la fondue avec les beaux-parents. Fêter est un grand mot… ils ont tout plein de soucis avec leur 2 autres enfants… mais c’est pas de notre ressort. N’empêche qu’ils sont plus jeunes et un peu las de tout ça.

Le marathon est démarré pour nous. Confirmer les commandes fermes pour la finition, le notaire à venir, etc. Fini le flou auquel on faisait face et surtout contre lequel je me suis battue bec et ongles avec ma fougue toute Québécoise. Le négatif de la Notaire qui tranchait avec le positif de la propriétaire et le notre conjugués. Avoir écouté les négatifs de tous poils. On aurait laissé tomber depuis belle lurette. Sauf que moi quand je crois à quelque chose. Je fonce, je fais tomber les murs et les à priori stupides. Qu’ils fassent partie des mœurs et lois: je m’en fou. Tant que ça reste logique pour moi y a pas de raisons. On contourne en douceur tout en restant en loi mais en ramenant les choses au niveau humain.

Ma vie est un long parcours d’exceptions. Et hop on continue.

Ah la Suisse parfois...

En rentrant du Tessin - eh oui je suis allée au Tessin - donc au retour via Fribourg, un champs a attiré mon attention et m’a fait sourire. Une publicité paysagère. C’est à dire: totalement intégrée dans le paysage.

Dans ce cas précis: Gaz naturel. Un champs où la tonte dessine ces deux mots. Rien de plus. Mais, en Suisse on ne rigole pas avec la Loi. En fait: on rigole pas du tout. Dommage.

Voici l’article qui m’a alertée.


Et ce lien qui donne un aperçu qui n’a rien à voir avec la réalité de visu.


Ben voilà…quand on veut trop bien faire on se retrouve avec des illogismes dont il est bien difficile de se dépêtrer. Je me demande bien comment ça va finir…c’est pourtant trop bien ces publicités paysagères.