vendredi, juillet 22, 2005

La plage et sa faune.

La faune de la plage? Je devrais utiliser un autre terme que faune mais bon si je trouve pas c’est que y en a pas d’autre d’adéquat.

En général ce sont des gens bien, sympas, polis et bien élevés. Mais comme partout il y a des exceptions. L’idée d’en faire un billet ce matin me vient d’hier ou j’ai vu une jeune fille assise dans l’eau. Je veux dire à moitié à l’eau, assise là ou les vagues viennent mourir sur le sable.

Elle me faisait un peu envie point de vue bronzage, quoique je n’ai pas à m’en plaindre du mien. Bon: d’accord c’était une jeune fille à la peau noire. Un peu enrobée mais mignonne. Jusqu’à ce que je vois son Bic en main…. Pas le stylo la mais bien le rasoir jetable. Horreur et indignation s’emparèrent de moi.

Elle passait nonchalamment ce rasoir sur ses jambes. J’étais à nager dans l’eau à ce moment précis. Je me suis vue nager dans les poils de fond de lavabos: ark.

Il y a quelques années c’était un monsieur âgé qui du bout du quai de pierres, prenait son bain. Croyant que personne le voyait il finissait pas aller à l’eau, nu, avec gel douche. L’horreur.

Mon idéal comme plage: désertique.



Vous dire tout ce qu’on retrouve en terme de détritus, particulièrement les lundis matin, c’est horrible aussi. La semaine passé je plaçait le sable pour mon installation et ce jour-là j’ai déplacé un préservatif à quelques reprises jusqu’à ce que ma patience le fasse gicler un peu plus loin.

Il y a les inconditionnels à l’horaire fixe. Ils arrivent toujours à la même heure, s’installent invariablement sur la même portion de plage. En allant régulièrement on peut suivre l’évolution de leur bronzage pour pas dire de leur cuisson.

Dépendamment de cette faune on peut lire calmement ou bien suivre les péripéties de la voisine qui raconte sa vie au Natel à haute voix. Il y a le monsieur de 67 ans, cheveux blanc, qui arrive avec sa petite chienne noire qui court après les bâtons, va nager énergiquement, traversent la plage de part en part en arrêtant discuter un peu avec moi. Sympa ce monsieur malgré que son mini maillot laissant voir le début de la ligne verticale derrière… m’exaspère un peu.

Plus loin il y a une dame que je vois depuis plusieurs années. On a déjà discuté mais cette année elle s’installe loin de ma portion. On dira qu’elle est enrobée…et ne s’en fait pas avec tout ça pour bronzer en monokini. Mais on a beau être loin on voit les bourrelets à des km… en fait: j’admire les gens qui ne se prennent pas la tête avec leur corps. Je préfère ça au manque de savoir vivre flagrant que j’observe parfois.

Hier: une dame avec 4 gamins sont à nourrir canards et cygnes avec plein de restes de pain. Le tout dans un cabas en papier. Sauf qu’à la fin; il se retrouve vide et part au vent. Je décide de faire comme tout le monde; ce qui est totalement contraire à ma nature: et je le laisse passer près de moi sans le stopper. Dans ces moments-là, sans siffler la tête en l’air, on a exactement la même attitude. Le hic, c’est qu’il a été stoppé par mon panier et qu’il reste là… ça dure 15 minutes et moi j’ai hâte de voir quand la dame va s’en rendre compte que son foutu sac est parti au vent… c’est interminable mais je patiente. Pour finir elle dit à haute voix: il est ou le sac? Je lui fais signe avec la main de son emplacement. Elle vient le récupérer et on rigole.

Avec un peu de gens comme sur cette photo; c'est pas mal aussi.



Il y a aussi les petites familles sympathiques à observer. L’essentiel étant d’éviter les fin de semaines parce que là… attention à votre espace vital avec la fumée des différentes grillades qui saturent l’air de leurs différentes effluves plus ou moins appétissantes.

La vue des Alpes en fond me ravira toujours.



Il me tarde de vivre la plage du Bas St Laurent pour voir la différence, surtout que je suis originaire de la Vallée et que mes souvenirs de plages du littoral sont de celles quand j’était toute gamine en vacances.

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