Si un bon matin au réveil, vous constatiez que vous devez réapprendre certains gestes de base, que même le plus petit contretemps ou la plus insignifiante des joies vous plonge dans une extase sans bornes ou bien dans une état de contrariété énorme: quelle serait votre réaction?
Si vous deviez avoir une petite affichette avec le mot décrivant l'objet sur l'objet en question pour en légitimer l'état, si votre mémoire n'en faisait qu'à sa tête en étant totalement hors de contrôle pour batifoler sur une de ces affichette en question durant de longues minutes où rien d'autre, absolument rien d'autre ne se passe dans votre univers, qu'en penseriez vous?
C'est exactement ce qui arrive au personnage principal du dernier Auster que je viens de lire.
Après l'amusement des premières pages s'installe un réel malaise. On en vient à passer au mode d'extrême lenteur qui a bien l'air d'être le quotidien de cet homme âgé.
Vient alors une série de personnages qui entrent dans sa chambre, physiquement et aussi par évocation durant les conversations.
C'est un des livres d'Auster qu'il ne faut absolument pas aborder si on ne connait pas l'auteur, si on n'a jamais lu ses romans. Ce n'est pas interdit mais tous les subtils clin-d'oeil à ses personnages n'auraient aucune portée pour le lecteur alors.
Au contraire de certains romans qui en fait sont composées de deux ou même trois histoires imbriquées comme des poupées russes, ce récit est d'un dépouillement qui tient du grand art.
Au passage Auster réussit à imaginer un autre passé à l'Amérique, un autre futur. Par contre il n'est pas plus reluisant que celui qui tient dans notre réalité...
Dans le scriptorium:
Si vous deviez avoir une petite affichette avec le mot décrivant l'objet sur l'objet en question pour en légitimer l'état, si votre mémoire n'en faisait qu'à sa tête en étant totalement hors de contrôle pour batifoler sur une de ces affichette en question durant de longues minutes où rien d'autre, absolument rien d'autre ne se passe dans votre univers, qu'en penseriez vous?
C'est exactement ce qui arrive au personnage principal du dernier Auster que je viens de lire.
Après l'amusement des premières pages s'installe un réel malaise. On en vient à passer au mode d'extrême lenteur qui a bien l'air d'être le quotidien de cet homme âgé.
Vient alors une série de personnages qui entrent dans sa chambre, physiquement et aussi par évocation durant les conversations.
C'est un des livres d'Auster qu'il ne faut absolument pas aborder si on ne connait pas l'auteur, si on n'a jamais lu ses romans. Ce n'est pas interdit mais tous les subtils clin-d'oeil à ses personnages n'auraient aucune portée pour le lecteur alors.
Au contraire de certains romans qui en fait sont composées de deux ou même trois histoires imbriquées comme des poupées russes, ce récit est d'un dépouillement qui tient du grand art.
Au passage Auster réussit à imaginer un autre passé à l'Amérique, un autre futur. Par contre il n'est pas plus reluisant que celui qui tient dans notre réalité...
Dans le scriptorium:
4 commentaires:
Ah la tu me donnes envie de relire les bouquins d'Auster que j'ai lu il y a...15 ans par là... J'aimais beaucoup mais je me rappelle de rien. Alors il faut que je passe à la bibliothèque!
Mahie * Celui-ci m'a vraiment donné envie de relire ceux que j'ai en main.
C'est très rare chez moi de relire un bouquin une 2e fois :)
Hello,
Un petit passage au monde des Helvètes.
Très éclectique, donc intéressant.
De tout, de rien, la nature qui nous entoure, le monde, des coups de coeur, des coups de gueule, les grandes questions de la vie !
Amicalement
Pierre-Yves
Hello Pierre-Yves et bienvenue par ici!
Ce premier commentaire est comme du velours pour moi :-O
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