jeudi, août 31, 2006

Zen, tomber ou tenir l'équilibre.


Mercredi soir, après nos grillades, après que Loukoum aie fait tout un cirque au balcon, au chat du balcon voisin; on étaient à ranger à l'intérieur quand mon chéri me fait: -Viens voir ce qui a là!

C'était le plus indépendant des chats de ferme, celui qui ignore nos salutations; le bien nommé Caramel qui à partir du BBQ de la voisine avait sauté sur le dessus du muret séparant les 2 jardins du rez et hop sur notre balcon! Il miaulait, je l'ai un peu caressé, mais j'ai renoncé à le prendre et hop il est redescendu par où il était venu!


Sinon un jeudi assez merdique au boulot. Le genre de journée où je ferais mieux d'être sourde et aveugle, parce que muette: c'est plus difficile mais bon; j'y arrive. De voir les erreurs ou les oublis des collègues, gradés ou pas et devoir réparer moi même; vient un moment où on a envie de rien dire. Mais moi j'aime le travail bien fait! À la longue... je me fais moins discrète sur ces irrégularités: comme ça tous les collègues sont au courant, et toc!


Par contre au 2e chantier: professionnellement ça été la cata! On devaient se séparer en deux équipes pour aller manger, à cet endroit ils aiment bien qu'on nettoie pendant qu'ils sont à dîner. On avait 3 chefs pour 8 personnes: ben ça a pas suffit! Deux qui discutent de tout et de rien, le 3e qui use la moquette à force de déplacements inutiles -sauf pour faire passer le temps- quand il est pas au téléphone. Résultat: personne n'est allé manger avant 13 heures et on s'est tapé la finale en catastrophe; du coup on en a oublié deux. Si ces gens réclament: je dirai pourquoi sinon; c'était motus et bouche cousue parce que faut pas pousser mémé!!!

Donc: manger à 13 heures, à un endroit inconnu de tous, méga bruyant; les serveurs, la caissière ne faisaient que nous faire répéter et nous aussi. Je crois pas que cet environnement soit bien pour les gens qui y travaillent, quel fouilli de décibels!!!

Le monsieur qui nettoie les tables des plateaux est venu nous demander s'il pouvait débarasser... on a dit non. Il avait l'air fâché!

Deux collègues ont fini par accepter. Il a voulu insister avec moi: j'ai réitéré mon refus. Pas difficile de voir que j'avais encore besoin de mon coca, du verre avec mon coca dedans, de mon café, voire de mon reste de tomates pour éteindres mes cigarettes... vu que j'avais pas de cendrier et que c'était permis de fumer.

Déjà qu'il m'avait fallu me battre à force de nons pour faire mes choix de légumes etc... On dit: que la viande, salade et tomates. Font qu'insister pour nous ajouter des oignons, du riz, la sauce piquante et quoi encore... très désagréable comme service.

C'est alors qu'en rapport à une histoire de cravate que le patron nous raconte parfois -c'était une boîte où les jeans etc, étaient interdits et cravate obligée. Un jour pour rigoler un des employés arrive avec une cravate mais tronquée... il l'avait coupée à la moitié de la longueur. Il a été viré!-.

L'uniforme des employés de cette cafétéria comporte une cravate tronquée, alors ma joie de le mentionner au patron! Sauf que le taré schizophrène avait l'oreille bien affutée dans ma direction. J'ai pas le temps de finir l'allusion avec le patron qu'il est à mes côté en me demandant si j'ai un problème!!!! Iiiiiiiiiiiii! Il avait les yeux en furie en triturant sa mini-cravate.

J'ai dit que non, pourquoi? Il a baragouiné je ne sais quoi et je m'en fou. Non mais... si on peut plus discuter à notre table sans que MONSIEUR rapplique! Il a fait peur aux autres mais pas à moi. Rien à foutre. Sauf qu'avant de partir, je suis allée aux WC et en attendant que les autres me rejoignent à la sortie de la cafétéria... devinez qui était là... me jetant des regards furibonds?

Diantre que je me suis retenue de pas aller lui demander c'était quoi son problème à lui l'**tie de moron!!! Y avait intérêt à m'ignorer ou bien... il fait ça avec tous les clients dont la tête lui revient pas??? Pfff!

J'étais parée à bondir verbalement mais... je suis restée zen! Toute la journée; je suis fière de moi.

Pour me récompenser, en rentrant j'ai passé 2h30 au balcon, au soleil. Une partie relax, l'autre aussi mais à tailler citronnelle, mélisse citronnelle et basilic qui sèchent sagement.

Aurais-je le courage de démarrer mon film du jeudi soir?

Vi, j'ai vu!

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