dimanche, août 27, 2006

La mauvaise éducation






















J'adore Gaël Garcia Bernal, j'apprivoise Almodovar. Pour l'heure tout se passe bien. J'ai vu: Parle avec elle, j'avais aimé mais alors là... je préfère encore plus La mauvaise éducation!


Quelle originalité dans le traitement d'un sujet qui hélas, a fait le malheur de bien des enfants de par le monde.


Quels revirements de situations bien amenés au fil du visionnement. Le jeu des acteurs est magnifique, la cruauté est presque douce... l'Espagne apparait colorée, joyeuse et conviviale. Ce film aura fait mon samedi -il pleut des cordes-, je vais savourer les bonus comme il se doit. Maigres bonus...
J'ai visionné une deuxième fois en zappant... pour les moments forts et c'est toujours aussi bien.

Bref vu la météo et la soirée de vendredi, c'était bien de pouvoir passer un bon moment à la télé.

Faut dire que vendredi soir; c'était pas reposant.

Une soirée grillades entre propriétaires ici, une météo peu engageante, quoique mieux qu'aujourd'hui. Le but était de discuter sur l'utilisation ultérieure d'un espace commun, aux dimensions un peu embêtantes, qui comporte une servitude de passage en plus...

Pour la toute première fois: on étaient tous présents. Avec le temps, on peut constater les affinités, les meneurs de jeu, les stratèges qui ramènent la discussion aux sujets, avant qu'elle ne se perdre dans des méandres indéfinissables, les timides qu'il me fait plaisir de supporter, n'empêche que y a toujours des râleurs de première.

Vous connaissez l'histoire du petit qui criait au loup? Parfois; j'ai l'impression que c'est un sport national en Suisse. Avaler une information -vraie ou fausse- la faire circuler, s'alarmer outre-mesure, pour rien... De par ma nature; ça glisse sur moi comme sur le dos d'un canard et je m'en réjouis à chaque fois!

Autre chose que j'ai du mal à avaler: l'espèce de genre d'obligation de faire comme eux. Dailleurs hier: tout se passait devant nos boîtes aux lettres, la proximité aidant; j'ai pris le temps de voir leur manière de procéder. On est loin des soupers au bord du lac Matapédia où chacun est à l'aise et participe à part égale. Nostalgie...

Mes participations "personnelles", lire: petites touches clin-d'oeil, avec des serviettes papiers décoratives -qui se sont retrouvées en piles sous des plats...-, ou bien des assiettes jetables -qui ont servies de sous-plat général, en pile encore une fois-, et que dire de ma salade de macaronis, typiquement québécoise, dont je crois qu'une seule personne sur une vingtaine, a eu la curiosité de goûter?

Rien... je n'en dirai rien. Ce genre de repas est qualifié de souper canadien! Si on oublie le nombril européen, et tout le reste... à la bonne franquette serait plus approprié comme qualificatif... Je ravale mon amertume pour la transformer en énergie positive.

Par contre; durant la semaine précédente: j'ai cru voir poindre une montée de lait... mais je suis juste déçue... rien de grave: déçue, voilà!

Ce serait bien si j'étais la seule... hélas non!

Tiens donc... La mauvaise éducation... excellent titre pour ce billet, gniark gniark!

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