vendredi, août 18, 2006

La face cachée de la lune


La face cachée de la lune, film de Robert Lepage.
De retrouver l’univers de Lepage est pour moi du pur bonbon!



L’impression d’avoir fumé… droppé…. Ouffff… Je blague souvent en disant que j’ai suffisamment consommé de substances illicites dans mes jeunes années, pour m’en passer le reste de mes jours: je carbure aux feed-backs!



Tout d’abord Robert Lepage; je l’ai connu lors des premières diffusions de la Ligue de l’Impro sur Radio Québec! Diantre qu’il me tombais sur les nerfs!!! Il y avait un je ne sais quoi qui m'agaçait, maintenant je sais quoi!

Bon; j’ai pas la prétention d’avoir percé Lepage, loin s’en faut, sauf que… au fil des matchs: j’ai reconnu son génie.

On a aussi quelques points en commun. Je peut paraître pour certains: hautaine. C’est tout Lepage pour ceux qui le connaissent mal. J’arrête ici les comparaisons en ajoutant que le temps passant et ce que j’ai pu voir de lui fait que je suis toujours transportée dans un univers qui me fait carrément planer. Et j'ai pas vu au théâtre encore, ce qui est un tout autre univers qu'il maîtrise totalement.

De simple au départ: ses créations viennent me chercher comme avec un petit décalage qui dépasse la joie du moment.

Joies du moment: voir MA ville préférée!
Car le film est tourné à Québec! Les magnifiques vues sur la face Nord de l’Hôtel Dieu, autre vue magnifique à partir des bureaux du Soleil, les Plaines d'Abraham sous la neige!

Revoir nos acteurs me fait toujours le plus grand bien. Le revoir LUI et dans deux rôles différents.

La dualité du language parlé de Québec, précisément, représentée par les deux frères bien que pas jumeaux: le bien parlé et le plus bien parlé! Alors là… pour ne pas dire lala… ce que c’est bien représenté!

L’histoire, une pure fiction basée sur des faits historiques, qui auraient pu faire un pied de nez aux USA mais qui déjà à cette époque, prétendaient mener le MONDE… on voit où ça nous a menés depuis…

Les magistrales transitions d’époques ou de tableaux par images: j’ai adoré! Les reconstitutions au niveau vestimentaire et tous les autres détails soignés.

Je sors de ce visionnement avec une dose d’adrénaline joyeuse, pour ne pas dire de jouissance intraveineuse: c'était une expression colorée de mon ex-mari!

J’écris mes impressions à chaud en écoutant du Bowie.

Pour les initiés; petite question: Benoît Jutras… c’est le fils de Claude?

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