mardi, mai 09, 2006

Percée? Trouée?


Non: vannée! J'ai ressorti mon manteau d'automne/printemps pour un jour de pluie, humide, frais. Un jour pratiquement sans fin... je vous résume. Hier, au travail on avait un certain planning et malgré notre élan de bonne foi: on a pas été épaulées par la gente masculine. Sont que deux hommes... mais bon: l'horaire était un peu ristretto aussi; ce qui fait qu'aujourd'hui, on avait déjà une grande journée à faire plus la finale d'hier... c'est déjà pas réjouissant au départ.

Ce matin: je constate que la cheffe est absente. Le patron est avec là pour nous piloter jusqu'à Genève, mais la plus habituée c'est moi, un coup sur place. Le hic: c'est que parfois; ce sont des endroits où l'on và qu'une fois pas année. Alors: même moi, j'ai la mémoire qui fait défaut.

Bref: on se retrouve avec l'idée d'avoir terminé le premier chantier à 11h30 quand il en reste encore pas mal! On s'est retrouvés à table à 12h30.

On a réussi à terminer et à se déplacer sur le chantier d'hier pour la finale. Encore là...c'est tout une histoire, un ancien immeuble avec des ascenceurs qui vont pas aux mêmes endroits. Je crois que le patron: c'est que la 2e fois qu'il vient et moi même; j'arrive à me perdre parfois. Mais on y est arrivés avec la broue dans le toupet.... Restait un dernier site, heureusement que j'avais la possibilité de fumer -ça aide au stress et au courage-, parce qu'en plus de remplacer la cheffe, de stimuler les troupes, de faire mon travail et de guider le patron... faut respirer hein!

On est parties à pied vers l'autre site, 10 minutes de marche, avec la pluie menaçante: on a bouclé la journée. Le patron nous attendaient pas loin avec la voiture. Sortir de Genève, passé 17 heures tiens de la patience, rentrer sur Lausanne aussi. Encore là... tenir le moral des troupes.

J'ai réussi à faire des commis avant de rentrer pour me retrouver à la caisse avec mon cabas, un coussin pour ma chaise patio sous le bras -un peu encombrant la chose-, et je pense soudain que j'ai besoin de cadres qui sont juste dans l'allée vis-à-vis la caisse. Je pose mon cabas, le monsieur qui me précède a le temps de passer ses trucs, je prends 2 cadres je reviens: y a une file... de la peine à voir mon cabas! Je constate qu'y a qu'un monsieur avec un tout petit panier contenant quoi: 10 trucs? Je le regarde en me glissant dans la file vis-à-vis mon cabas en demandant pardon aux autres gens et je lui fait: j'étais avant vous; mais c'est pas grave. Il prends la mouche comme si je lui avait dit de dégager!!! Je lui fais: mais non; restez-là! Il bouguonne, en ramassant son panier... pffft! J'ai rien ajouté parce que moi j'ai quand même passé la journée avec des gens à qui on peut dire une phrase contenant une boutade ou un mot gentil. Il en finissait pas de râler à propos du stress! Quel stress! Y avait qu'à me répondre poliment, rester là et puis basta! J'assume de perdre une place en allant dans une allée, mais je vais pas accepter de me faire insulter... il a eu de la chance que je sois de bonne humeur malgré ma fatigue... mais quel goujat!

Je voulais des copeaux pour transplanter mes orchidées qui redémarrent des tiges! Y en avait pas. Heureusement le reste du trajet s'est bien passé vu que la cohue était loin... normal: je suis arrivée à la maison à 19 heures!

Une grosse heure pour arriver à relaxer, vos gentils commentaires m'aident grandement dans ses moments-là pour effacer la journée.

Mais le stress... diantre qu'y savent pas gérer ça ici!

Je pensais rien publier ce soir, mais après un petit air d'harmonica en compagnie de Gilmour: me voilà!


* photos prises le 27 avril; c'est la toute première fois que j'en réussies de telles!

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