L’été 2006 sera ballerine ou ne sera pas!
Ma semaine a démarrée plus ou moins bien; c’est toujours difficile le lundi matin quand on a eu qu’un tout petit dimanche de repos.
Hier ce fut l’horreur, je suis encore étonnée de pas rien avoir fait exploser. Vous savez les jours où tout ce que vous touchez se désagrège, où les bonnes intentions deviennent blâmes, où vous auriez pas dû mettre les ballerines toutes neuves pour une journée de marche intensive au travail…
Pour moi ce fut hier tout ça. On est allés terminer le chantier à l’OMS. Sur 7 collègues, il y en avait deux à qui il a fallu prendre photos etc, pour faire le badge d’accès. Les nôtres étant conservés depuis notre passage. Je suis entrée un peu trop rapidement au goût d’un Sécuritas: les autres bloquaient toutes l’entrée; j’ai cru bon de passer la 2e porte. M’enfin! À partir de là; y a pas grand chose qui a bien été. La cheffe est partie aux étages, me laissant seule avec une collègue pour faire les salles de conférence, les réceptions, la loge du Sécuritas et quoi encore qu’il me fallait dénicher en plus. J’ai réussi à tout faire, laissant ma collègue débuter un corridor de bureaux. Tout ça pour avoir la cheffe sur le dos par la suite, en me reprochant de laisser la collègue seule comme si j’en profitais pour rien faire!!!
Le gros problème: c’est que mes ballerines me sciaient le dessus du pied, juste à la naissance des orteils. Quand j’étais assise ou en marche ça allait mais dès que je restais en position debout à faire du sur place: ouf! Comme vous le savez: quand on a mal à quelque part; ça épuise l’énergie et la patience en prends un coup!
Quand la cheffe est pas en vue: TOUS mes collègues viennent vers moi. Quand j’ignore les réponses autant qu’elles; on dirait qu’elles ne comprennent pas. JE DOIS TOUT SAVOIR MOI que m’a fait le nouveau collègue! Ah bon…
C’est le prix à payer quand on est débrouillarde, qu’on trouve toujours des solutions: le jour où ça va pas, les gens ne peuvent pas imaginer que VOUS pouvez être faillible, mal en point, déroutée et j’en passe...
Morale: c'est parfois bien de passer pour une
nounoune: on vous fiche la paix. Puis: ne jamais porter des chaussures neuves au travail!
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