J’ai enfin terminé de faire le tour complet aux plates-bandes. Bon; y a des endroits que ça fait 5 fois que je passe, parce que c’est plus en vue. Donc: ce soir je peux me dire que tout est en ordre! Il y avait du beau soleil cet après-midi. Maintenant, il pleut!
Il pleut un peu dans mon cœur aussi…encore une mortalité!
Vivant en Gaspésie où la plupart des oncles habitaient, parfois on allaient à Rimouski en voir un qui pour moi habitait la ville! J’avais un oncle au loin, qui voyageait beaucoup, en Terre Sainte, à Rome pour finir archevêque à Hurst en Ontario. J’ai eu la chance qu’il revienne à Rimouski et ainsi vraiment le connaître. Un autre oncle est Père, mais il a toujours été au loin aussi. La VRAIE visite de la VILLE me venait de Québec.
Un couple vraiment stylé. Agréables comme pas un, stylés mais tellement sympathiques! Ils m’impressionnaient avec leur belle voiture, leurs habits d’un chic! Et pourtant: ils étaient plus proches de moi que bien des tantes et oncles qui vivaient à proximité.
Avant la fin de mon adolescence, on est allés à leur chalet dans Charlevoix, deux ou trois étés de suite. Un must! Le chalet au haut d’une falaise, donnant sur la mer.
Deux îles comme sorties de l’eau à proximité.
Une rivière d’une limpidité, un lac artificiel! On s’amusaient à se baigner dans la rivière, pour passer à l’eau chaude du lac et ensuite aller sur la rive du fleuve. De merveilleux souvenirs.
Devenue adulte, ces personnes furent toujours d’agréable compagnie pour moi, elles furent présentes aussi pour Mom & Pop dès leur déménagement pour Québec. Cet oncle était le bébé de la famille et Mom la seule fille de cette même famille.
Comme toujours lors de la perte d’un être cher: les souvenirs m’assaillent et j’aime bien que ce soit de bons souvenirs. Ce qui est toujours le cas. Pourquoi? Parce que les mauvais souvenirs; s’il y en a, sont relégués d’office à la corbeille. J’ai la prétention de ne pas m’encombrer l’esprit avec ce genre de truc qui vous pourrit la vie.
Alors je vivrai quelques jours avec la présence de cet oncle qu’on surnommait Ti-Bi. J’en viens à me dire que mes êtres chers me saluent une dernière fois avant de gagner le ciel. J’aime bien!
PS: À proximité; il y a un camp de vacances, voilà pourquoi tous ces jeunes s'ébrouent comme je l'ai fait à leur âge dans cette belle rivière!
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