mardi, juillet 11, 2006

Ya de ces jours...

Y a des jours où le manque total d’empathie ou même d’un simple signe de réception positif me manque cruellement.

Y a des jours où parler aux murs est identique à ce que je vois, où la lâcheté, qui en fait est une ignorance du pouvoir de communication positive, est difficile à vivre pour moi.

Y a des jours où la communication d’une simple information est un défi qui tombe à l’eau finalement.

Ces trois items précis m’ont pourri la vie en ce mardi.

Le premier: comment des gens qui arrivent à se plaindre de maux physiques précis, comment ces mêmes gens ne peuvent arriver à concevoir que leurs collègues peuvent aussi souffrir? Quand j’ai tenté de communiquer sur le sujet ce midi -en incluant mes deux collègues-, on a entendu un chapitre précis et dans le détail, au sujet des employés qui sont loin depuis des décennies, au lieu de m’entendre… si c’est pas une belle manière de détourner le sujet…

2e point
: les murs n’ayant point entendu, sinon que le début du sujet: mes collègues auraient pu profiter de la porte ouverte pour apporter de l’eau au moulin et ce faisant signaler leurs cas personnels de malaise. Et bien non! J’hésite entre la sagesse de leur silence -c’est tellement limpide que ça intéressait pas nos interlocuteurs- et entre la lâcheté d’origine. Je dis d’origine parce qu’ici, parfois il est mal vu de dire, les gens préfèrent soit louvoyer, soit se taire ou parler par derrière. Ce qui ne corresponds ab so lu ment pas à ma nature. Et bon; je vais pas faire Don Béotte à perpet non plus! Y en a marre.

3e point: où comment en tentant de raconter sa journée, on mentionne des pneus mous… un passage au garage pour regonfler le vilain et pourquoi pas égaliser avec son vis-à-vis, question d’équilibre. Chose que je fais au pif, sans problèmes. Les habitués se rappelleront un pneu fénéant ce printemps, rafistolé… et bon avec 35 degrés: il a peut-être remis ça?

S’ensuit une explication sur les bars…genre de mesure de la pression des pneus... -j’ai sûrement pas le bon ortho-, je réplique qu’un coup d’œil, au passage pourrait m’éviter de m’en rendre compte trop tard, tellement il était à plat. Bref… la communication ici parfois: c’est la cata!

Solution du premier cas: je n’aurai de cesse de revenir à la charge; mais ça me dégoute d’être la seule à tenter de mentionner des trucs pourtant limpides et d'intérêt général.

Solution du 2e cas: je vais tenter de pousser mes collègues à un peu plus de courage et d’oser dire… j’en ai marre de servir de tampon.

Solution du 3e cas: ….





Zen... mais m'auront pas les morons remelon le pompon, etc etc etc!

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