mardi, avril 12, 2005

Sidérée

Selon une étude britanique reprise en écho pour fin de reportage avec une psycholoque-sexologue suisse, je suis sidérée de ses réponses: je vous en relate les grandes lignes.

Un quart des jeunes britaniques a une vie sexuelle active avant 14 ans.

S: n'est nullement surprise car elle reçoit en consultation des jeunes filles qui ont débuté leur vie sexuelle avant d'avoir leur règles.

En Suisse, l'âge moyen pour un premier rapport est de 17 ans...

S: croyait que c'était beaucoup plus tôt.

A la question demandant ce que ces jeunes filles cherchent:

S: Heureusement, le début de la sexualité s'intègre souvent dans une histoire d'amour.... elle est sortie récemment celle-là?

Là où je tombe des nues c'est à la question:

Croyez-vous que ce soit le rôle des parents de parler de sexualité avec leurs enfants?

S: La question doit être abordée en famille, mais avec pudeur. Les parents doivent éviter d'exhiber leur propre sexualité, sinon les adolescents se sentent envahis et agressés.


Cet article, dans un magazine tout à fait respectable doit servir de repère? Non mais je rêve???

Depuis les balades en poussettes, les bébés sont mis en face d'affiches géantes dégradantes, à l'arrêt de bus. La maman y songe quand elle parque son bébé? Les pubs à la télé plus ou moins lascives, les films aux heures de grande écoute familiale aux scènes osées, les jeux vidéos, l'Internet et j'en passe.

Les parents devraient demeurer discrets eux sur le sujet?

Je suis désolée; mais c'est tout à fait contraire à mon éducation. La tâche première et primordiale du parent est d'arriver en premier sur le terrain de la discussion, si ça ne vient pas tout seul: il faut saisir les premières occasions à partir d'une émission télé ou autre chose qui trace la voie pour ouvrir un dialogue sain entre parents et enfants. Non pas attendre que la société et encore moins l'école fasse l'éducation de sa progéniture. Moi je dis que c'est le monde à l'envers.

Ce sont tellement des moments forts et importants dans une famille que je ne vois pas l'utilité d'avoir des enfants si on décharge tout ce que ça implique aux médias interposés.

Je suis sidérée et choquée par cet article. Voilà.

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