mercredi, juin 01, 2005

Les neufs mémoires de l’être humain.

La mémoire explicite: permet un rappel conscient et intentionnel d’un événement ou d’un élément d’information.

La mémoire implicite: entraîne des réactions mentales ou comportementales inconscientes associées à une information retenue.

La mémoire prospective: permet de réagir, dans un délai contrôlé, en utilisant des informations emmagasinées.

La mémoire sémantique: permet de relier des objets en catégories et de bâtir des concepts généraux (objets, faits, règles… )

La mémoire épisodique: relie événements, temps et lieux.

La mémoire autobiographique: permet de décrire les événements de sa propre histoire.

La mémoire déclaratoire: mêle épisodique et sémantique, permet de mettre en corrélation faits, règles, concepts et événements.

La mémoire de référence: stockage d’éléments qui ne varieront pas avec le temps.

La mémoire de travail: stockage court d’éléments qui permettront de prendre une décision selon l’évolution de la situation.

Le tout fonctionne sans trop qu’on y porte attention. Sauf bien sur quand on oublie un cartable à la maison, ou ses clefs, ou le nom d’un auteur qui n’arrive pas à sortir le moment venu dans une discussion.

Certaines personnes peuvent vous assurer de la tenue qu’elles portaient lors d’un souper, avec qui ils ont discuté et de quoi, ce qu’il y avait au menu tandis que d’autres ne portent absolument pas attention à ces détails pour eux futiles.

Le cerveau est une machine complexe qui se construit chaque jour. Plus on emmagasine de données, plus on s’en sert, plus il est performant. Tout ça me fascine vraiment moi. Particulièrement après avoir constaté qu’en Suisse - entre autre - les gens vivent sous la loi du moindre effort.

Tout ce que je peut sortir de détails, que ce soit au travail ou sur un événement dans la vie courante, ne reçoit comme réponse dans la plupart des cas: je ne me souviens pas. J’avais l’impression au départ que les gens ici reformataient leur cerveau à tous les soirs… place nette pour quoi faire? Aucune idée.

Je dénote un peu avec ma soif d’apprendre, de comprendre, de voir, pour ensuite: reconnaître, identifier, classer. Je m’amuse tellement avec tout ça moi que j’ai de la peine à comprendre l’autre qui se fout un peu de tout, en menant sa petite vie tranquille autant que possible.

Dernière anecdote en date: une nouvelle collègue ce lundi matin. Je débute la conversation dans la voiture dans laquelle il y a la cheffe, la nouvelle et moi, en disant: ils ont dit non!

J’ai eu droit à un discours de la part de la nouvelle contre l’entrée de la Suisse dans l’espace Schengen, et autres détails qui font partie d’une votation oui mais qui aura lieu une semaine plus tard ici localement. Faut croire que le référendum de la veille en France ne faisait déjà plus partie de sa mémoire… j’ai bien de la peine à discuter avec des gens comme ça moi.

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