mercredi, juin 15, 2005

800 km

Et 2 jours plus tard, me revoilà. Sur les genoux et bien contente d’être rentrée.

Pas trop de chance hier; il pleuvait à verse pratiquement durant tout le trajet. J’ai quand même vu un daim qui gambadait en parallèle à l’autoroute dans un champ, image furtive.

C’est long 5 heures de route mais avec tout l’arrière de la voiture pour moi; ce fut pas si mal. J’avais mal aux jambes quand même de pas avoir marché tout ce temps.

On s’est bien repris…

C’était un contrat exceptionnel et la toute première fois qu’on y allaient, le patron aussi. On a vite vu qu’à Lugano c’était encore pire qu’à Genève question de trouver une adresse avec tous les sens interdits et encore pire pour trouver un stationnement. A ce moment là c’était la cheffe qui conduisait, le patron avec son petit plan imprimé et moi des yeux tout le tour de la tête.

Le patron avait de bons repères sauf qu’il tenait son petit plan dans le mauvais sens… me fallait repérer une Poste… j’en repère une moi… sauf que c’est la Piazza della Posta qu’il fallait pas un bureau de poste… On a tourné durant pas moins de 30 minutes, si ce n'est plus dans le même périmètre. Un petit écart et hop: je repère la banque qu’on cherchaient. Encore tout un cirque pour y apporter la voiture… on a pas réussi dailleurs. Ayant repéré notre hôtel par là… on est allés se stationner beaucoup plus loin, pour finir par aller travailler à pied à 14h30.

Ensuite je vous dis pas. On a marché des km pour aller à cette banque. Pour revenir à la voiture, pour aller à l’hôtel, pour ensuite ressortir manger et finalement rentrer dormir. J’avais plus de jambes et tout ça sous un déluge pas possible, les chaussures toutes mouillées.

Par contre la pizza Al salame que j’ai mangé étaient pas piquée des vers. On voit qu’on est à la frontière d’avec l’Italie là bas. Dailleurs dès qu’on passe le tunnel du Gothard et qu’on arrive au Tessin: tout me rapelle l’Italie. Les montagnes, les villages dans leur configuration, comme dans leur architecture et les affiches et tout le reste qui est en italien.

A 21h30 j’étais à ma chambre, tranquille pour le reste de la soirée, j’avais décidé de ne pas apporter mon laptot mais un livre. J’ai presque tout parcouru: L’échappée belle d’Ana Gavalda. Un régal; c’est ce qu’il fallait pour bien terminer la soirée.

C’est fou; mais en plein centre touristique quoique zone piétonne en général, notre hôtel était d’un calme et je me suis endormie, les fenêtres grandes ouvertes, au son de la pluie. Par contre à 5h21: un concert d’oiseaux m’a réveillée. Pas grave: je me suis rendormie jusqu’à 6 heures.

Ce fut plus simple ce matin, après un bon petit déjeuner sur place, de retourner au travail sous un soleil qui voulait percer et qui a bien réussi par la suite. Ce midi ce fut un festin dont je vais rêver encore longtemps car je suis pas près de retrouver ce met à porter de main. Des fusillis aux brocolis dans une délicate sauce à l’ail: un pur délice. Ensuite on a pris la route pour rentrer. Le paysage sous le soleil était magnifique, circulation fluide alors on est arrivés relativement tôt.

Par contre je fus assaillie par plusieurs téléphones avant même d’arriver à la maison. Mais ça: je vous raconterai demain.

J'oubliais l'anecdote farfelue: mardi matin on fait une halte pipi à la sortie de Berne. A une station service donc: WC à l'extérieur. C'est occupé, la personne qui en sort est un Indou qui me regarde tout étonné:
- Je me suis trompé?
- Oui, mais c'est pas grave!
- Désolée; si tot le matin: j'ai pas vu.
- Mais c'est pas grave et on rigolait bien tous les deux. Il était aux toilettes pour dames!

Dois-je mentionner que je pensais à France ensuite?

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