samedi, juin 18, 2005

Combien?

Chat je sais pas. Plusieurs.

Il y a eu Ti-mi, mon tout premier. Avant, chez mes parents, j’avais pas eu le droit d’en avoir. Je l’ai donc pris à mon départ de la maison.

Ti-Mi qui a fait le trajet d’Amqui à Québec dans un carton à chaussures tellement il était petit. Sauf que j’étais en autobus… le chauffeur s’en est rendu compte à Rivière-du-Loup lors de l’arrêt mais: il m’a permis de continuer ainsi tant que ça restait discret.

Ce fut donc un chat de ville. Il se laissait promener en laisse quoique je l’ai pas fait si souvent: c’était vraiment spécial. C’était un chat tigré Tabby. Ce sont mes préférés. Si vous vous souvenez de notre été de transition en campagne, il faut dire que Ti-Mi a refait le trajet mais en voiture ce coup-ci et qu’il passait de grands moments dehors en laisse comme un gros fainéant. Il n’a jamais manifesté son énervement sur ce sujet et pourtant c’est le seul à qui j’ai fait le coup. Il était rigolo car je pouvais pas peler des pommes de terre sans qu’il saute sur mes épaules pour venir en chiper une pelure ou deux qu’il mangeait. On a eu un petit chat roux nommé Belphégor. On ne l’a pas apporté avec nous ensuite car il était sauvage pas possible. Pas moyen de faire mine de jouer avec lui: on se retrouvaient les mains en sang tellement il griffait dur. Ouf.

Retour à la ville à l’automne. Peu après on a eu une chatte, j’oublie totalement sa provenance, mais ce qui est inoubliable c’est la descendance qui en a découlé. On a eu quelques portées comme ça en ville. On trouvait toujours à qui les donner. On a gardé Ada et Augusta. Frère et sœur. C’est fou les animaux: Ada était toujours près de moi tandis qu’Augusta adorait se faire balader sur les épaules de mon chéri.

Ensuite il y a eu Daphné: toute noire et un peu tête en l’air. Je sais pas pourquoi mais elle se prenait souvent une patte de table ou de chaise. On sait que les moustaches des chats on une utilité certaine, mais dans son cas… on a douté de leur efficacité.

A ma première grossesse - qui était psychologique finalement - on m’avait conseillé de ne plus avoir de chats à la maison… on a donc donné ceux qu’on avait à ce moment là. Un an plus tard; c’était le retour à la campagne et une grossesse réelle. J’ai attendu un moment, mais je ne peux résister à une portée de petits chatons et hop c’est reparti. Par contre, contrairement à la ville on laisse aux chats leur liberté. J’en ai perdu plusieurs par accidents soit percutés par une voiture ou autres raisons que j’ignore.

On a vécu des accouchements félins formidables. C’est merveilleux la nature et mes enfants ont toujours vécu ça comme des événements marquants dans leur vie. Fallait que chacun en choisisse un aussi. En campagne c’est pas la place qui manque.

On a déjà eu des indésirables de par leur caractères. Un jour on est allé en perdre un beaucoup plus loin près d’une ferme. Il est réapparu 4 mois plus tard. Étonnant hein?

Un autre a vu sa vie écourtée… je vous épargne les détails mais en voici la cause: il avait la manie de faire sa marque de mâle partout, sur les manteaux des invités, sur nos habits, le jour où il a fait dans la cavité du rond de la cuisinière et qu’au matin en faisant le café m’est parvenu aux narines cette odeur infecte d’urine de chat qui chauffe… je vous dis pas. Je l’écris et l’odeur est encore bien fraîche dans ma mémoire. Ce fut la goutte si je puis me permettre ce terme… qui fit déborder la coupe.

Mon plus beau souvenir concerne Boogy. Un amour de chat tranquille, câlin, c’est lui qui venait me rejoindre sur la route quand j’allais marcher. Et hop sur les épaules en écharpe et on continuait ensembles. Il a disparu un jour comme ça… pour les fins observateurs je signale que Gooby a été appelé ainsi à l’inverse de Boogy, comme ça, parce que ça m’amusait.

En Suisse il y en a eu qu’une: Velcro que Postit© avait déjà à mon arrivée. On dû la faire piquer pour insuffisance rénale. J’en ai perdu des chats mais de voir une vie s’éteindre comme ça m’a profondément marquée.

Voilà.

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