Piton collé

Il y a une expression québécoise pour qualifier une chose qui ne veut pas partir, ou bien quelqu’un qui insiste toujours pour les mêmes choses, on dit: il a le piton collé! - bouton enfoncé-

On dirait que c’est pareil pour la météo de janvier cette année. Le piton est collé sur brouillard… pourtant je viens de rentrer à la maison en milieu d’après-midi sous un soleil magnifique! Le temps de ranger, d’ouvrir grand la porte du balcon, de regarder Loukoum explorer le balcon, et de me dire: ah ce que c’est bien!

Paf!!! On dirait que quelqu’un a appuyé sur le bouton brume précisément à 16 heures! Et encore: généreusement. Autant ce fut soudain, autant c’est opaque au point d’en voir des nuées plus épaisses au travers des fines, un peu comme quand on traverse les nuages en avion! C’est fou! On a perdu 6 degrés du coup et ça souffle! Tout un revirement!


Tout ce soleil m’avait donné envie de ramener des plantes, vous me direz que j’ai pas besoin du soleil pour avoir l’envie et je vous donne raison. J’ai envie de jouer dans le terreau pour transplanter tout ça!


Acheter déjà en forme et fleuri, même minuscule est agréable, mais rien à voir avec la fierté de ce cactus de Noël - schlumbergeras - que j’ai depuis plus d’un an et qui a survécu à notre absence l’été passé, au déménagement, aux premiers gels ici avant que je décide de le rentrer!