Je regardais l’émission Le Point de Radio Canada hier soir. Un reportage sur les Innu de Shefferville et l’effarante proportion de suicides sur cette population minuscule. Une personne sur dix s’y essaie un jour, ou à plusieurs reprises et plusieurs réussissent.
Une communauté, réduite en nombre mais surtout réduite à NE RIEN FAIRE. Passés en deux génération de la vie traditionnelle aux maisons occidentales, perte d’identité sans rien en contrepartie. Pas de travail, pas de loisirs. Si je résume: plus de passé ancestral et pas d’avenir alors leur présent: c’est quoi?
Dans un autre ordre d’idée: la maladie. Celle qui touche toutes les familles, qui fauche un à un, qui est loin des holocaustes et des tragédies naturelles qui défilent sous nos yeux sous forme de tsunami, ouragans, tremblements de terre et qui fauche des millions d’êtres humains.
Cette maladie qui a plusieurs formes, mais que l’appellation cancer suffit à nous dire l’horreur de la menace. Elle a encore fauché un de mes proches. C’est le 4e, que je perds, de ma famille immédiate depuis mon départ du Québec. C’est surtout un père de famille, une famille unie, près les uns des autres, c’est surtout eux qui perdent un membre important de leur arbre de vie. Pas qu’un prénom sur une liste de 16 enfants…mais bien un être de chair avec un cœur gros comme ça qui dans sa nature simple, savait partager les choses de la vie avec ceux qui se donnaient la peine d’aller vers lui.
Bon vent mon frère, de l’autre côté des choses comme dirait VLB. J’ai espoir qu’on s’y retrouve tous et qu’on y forme une vraie famille.
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