vendredi, décembre 16, 2005

Y a des jours!




Hier soir j'ai regardé le film: L’homme du train avec Jean Rochefort et Johnny Halliday de Patrice Leconte.

Déroutant en soi et tellement limpide au fond. Deux solitudes, deux épaves humaines, des buts anciens et actuels, du rêve et des souvenirs, un simplicité commune. La finale est magique. Bon moi ça me déçois toujours un peu ce flou quand on peut dire mieux en image . J’en reviens toujours aux films de chez-moi. Ou bien c’est moi qui les traduit plus rapidement ou bien ils sont vraiment plus recherchés en émotions donc plus facilement lisible. Je sais pas.

Ces jours: je sais plus… Le grand re-questionnement annuel! Il est annuel, pourtant il aboutit toujours aux mêmes conclusions! Bizarre non?

Une suite de malentendus au travail ce matin. Y a des gens qui croient qu’une chose mentionnée une fois est assimilée. En général oui. Mais quand entre-temps il y a eu moult ajustements, changements, modifications et sans transmission d’informations: on doit deviner? Paraît que oui… Sur 3 collègues: trois se questionnant sur la suite du programme. Une seule trouvait tout ça limpide. Dommage qu’elle passait pas l’info aux autres…

Bref: j’ai terminé tôt sans l’avoir prévu et quoique brouillon tout cet horaire; j’ai réussi à mettre au clair avec ma cheffe avant de quitter. Bien!

Ce qui prouve que même tortueux: ça peut devenir limpide quand on se donne la peine.

SE DONNER LA PEINE! Rien à voir avec: offrir des pennes…



C’est ma journée qui me bouleverse?

Le film?

La fin de semaine à venir?

Ce que je brûle de vous dire et que je peux pas vous dire???

À force d’être brimée de toutes parts, on frise la folie. À force de faire comme chez moi où la majorité des gens prennent en compte l’autre quand c’est l’inverse ici… on frise la folie! À force d’être méconnue par des gens qui s’arrogent le droit de critiquer à tout vent et pour rien d’important: on frise la folie. À force de côtoyer des gens que la jalousie ronge et qui ont pour seul bonheur de diffuser ces ondes dégeulassement négatives: on frise la folie. À force de compter pour rien: on frise la folie. À force de réaliser qu’on pourrait être une potiche devant certaines personnes: on frise la folie. À force de dépenser tout plein d’énergie pour être aussi peu remerciée, reconnue, voire rendue au untuple: on frise la folie. À voir comment je m’en sort et comment je survis en me tenant au dessus de toutes ces nullités depuis 8 ans: on arrivera à éviter la folie.



Comment tant de gens arrivent à partager avec moi, tout simplement, sans chichis, jalousies? Comment d’autres arrivent à transférer leurs merdes sur mon dos? Ce que ça peut leur donner de transférer leur merde sur moi?

Ils croient que cette merde n’est plus sur eux? Un genre d’exorcisme? Leurre… à l’odeur: chacun sait que la merde est sur eux! Qu’ils l’ignorent… est tellement dérisoire. Leur transfert est tellement ridicule sauf que: ça atteint au cœur. Rien à faire pour les soigner, tout à faire pour s’en protéger.

Tout à faire pour s’en protéger….

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