samedi, décembre 17, 2005

Soir de décembre

Toute la journée au travail, ce mardi, une idée m’obsède. Certains d’entre-vous savent que je cherche un chaton depuis plusieurs mois. Soit ils sont trop loin, soit je fais le contact pour me faire dire qu’il en reste plus! Les mois passent, l’urgence varie selon les jours: c’est qu’il y a tant à faire pour s’installer, le travail qui meuble les jours, des invités qui meublent…. Euh…

Donc hier; travaillant à proximité du refuge où sont parquées ces pauvres petites bêtes qui n’attendent qu’un foyer, vous comprenez que ça m’occupait l’esprit! Sauf que, la fin de la matinée se passait en plein centre ville de Lausanne. Je suis rentrée dîner à la maison, j’ai profité pour faire 2 lessives, tranquille et voyant l’heure: j’ai osé appeler au refuge pour voir ce qu’ils avaient à adopter. Tous des chats adultes qu'ils qualifient de chats d'extérieur.

J’y vais. Seule. Je décide de prendre l’autoroute sauf qu’après un moment: je me retrouve en direction de Genève: arf! Je prends la sortie tout près de mon ancien chez-moi pour me réorienter dans la bonne direction. L’heure passe, le trafic est intense à l’approche de l’heure de pointe, le jour fuit pour laisser place à la nuit.

Plus j’approche du refuge, plus il y a de la neige, non pas sur la route mais dans les champs autour. Une petite route en lacet traversant les bois m’amène au but. Il y a pas mal de gens et une dizaine de chats adultes à placer. Un gentil vétérinaire m’amène à l’extérieur pour que je regarde déjà à travers la vitre. Des chats noirs, un tigré orange au pelage magique, un blanc, des tigrés. On voit mal avec les reflets mais un chat se détache du groupe pour aller manger et c’est précisément dans ma direction que se trouve sa gamelle! Je l’observe…

J’entre pour le voir toujours derrière une vitre mais au chaud…il vient vers moi encore, en miaulant. Je demande à le voir en privé; ça se passe dans un petit cagibi. Tête à tête supposé être révélateur. Après avoir bataillé avec la vétérinaire pour qu’elle m’apporte le bon chat.. Parce qu’ils écoutent pas quand on parle eux! J’enlève mon manteau pour pas faire de fritch fritch ni me le faire griffer-le manteau-. Elle le pose par terre. Je l’ignore quelques secondes. M’assois, le caresse: il ronronne!!! Je finis par le prendre sur moi et hop c’est réglé!

On passe aux formalités d’usage: 36 conseils et des misères que je fais mine d’écouter. La plus grande difficulté était au départ de dire que je suis à la campagne et qu’il pourra aller dehors. Car: il a un an déjà et il est habitué à la campagne. Soit! On règlera ces détails en famille hein!

Je cherche à rentrer par une autre route pour éviter les éventuels bouchons et accidents de l’heure de pointe. Je traverse la montagne par une route en forêt, il fait nuit, mes repères sont pratiquement inexistants pour la première portion du trajet mais j’arrive à la maison sans encombres avec un monsieur qui en a marre un peu du voyage et me le dit en miaulant.

Mon chéri est allé chercher un bac et de la litière, plus une petite pelle et un joli bol en inox. Loukoum -puisqu’il s’appelle ainsi- sort du carton, et débute son exploration tout en douceur. Il est d’un naturel très calme, par contre il est en voix et miaule beaucoup. Pas pour se plaindre mais bien pour dire son avis. Il adopte rapidement les lieux, cherche volontiers à venir sur nos genoux pour se faire caresser, mange son menu: tout va bien quoi!

Jusqu’à ce qu’il prenne conscience de la présence des inséparables! Ayant des réflexes aussi rapides que les siens: j’arrive avant lui à la cage et hop quelques pichenottes sur les oreilles, des non et le bruit caractéristiques du chat fâché que j’imite bien merci! Il s’en va sous la table, penaud mais visant toujours la cage! Il a tenté à quelques reprises la manœuvre mais; c’est munie d’un petit gicleur à eau que je l’en ai dissuadé. Je crois qu’il a compris.

Il a passé la nuit au lit avec nous! Chose que je ne tolère pas en général mais bon… pour la première nuit hein!


Il est 11h21 du matin, ce mercredi et il dort encore! Un vrai bébé! J’ose pas trop le déranger, on se verra plus tard et puis voilà!









Depuis: ça fait quand même 4 jours qu’il est avec nous; il a déjà assimilé tout plein de trucs!


On ne viens pas dans notre visage, ni sur nos têtes au lit.



On regarde les oiseaux… sans plus.

On attends la fin du repas des maîtres… on adore les restes!

On sait déjà tout le reste.

Par contre: il a pas dû avoir appris beaucoup à jouer. On va tenter de remédier à ça avec le temps.

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