Oui que de larmes!
Je ne suis pas le genre de personne qui affectionne les films qui vous font pleurer jusqu’à en être taris, je ne cours pas après ça. Un peu pareil pour mes lectures. Mais bon… ça n’empêche pas que certaines choses me prennent aux tripes.
C’est le cas de ce que je viens de visionner.
Séraphin et son péché.
On pourrait croire que faisant partie d’une tranche des générations ayant vu le téléroman en son temps; parce qu’y a eu rediffusions… on pourrait croire… quoi donc? Moi même je l’ignore. J’ai été littéralement transportée dans l’univers de Binamé. Ce qui n’est pas rien en soi.
Qu’il aie repris ce roman de Claude-Henri Grignon (j’entends encore la voix du monsieur annonçant au générique du temps du téléroman), l’aie plus ou moins mis au goût du jour… si peu en fait!
Pour un peu résumer mon feeling… je sais pas trop à quel moment de l’intrigue j’ai eu droit de regard… sur ce téléroman. Mes parents étaient sévères autant sur l’heure d’aller au lit que sur les émissions permises. Donc; le début de l’intrigue… jamais vu! La finale non plus je crois. Les reprises? Aucun intérêt à ce moment de ma vie. Le film?
Un bijou! Mais que de larmes!!!
Je sais; je me répète… retrouver MES acteurs, quoique Donalda… est personnifiée par une inconnue pour moi qui me fait terriblement penser à Marie-Soleil Tougas… autres vibrations….
De voir les Laurentides m’a touchée, mais jamais autant que l’intrigue.
Ah! J’ai pu entendre des mésanges et constater que nos petites mésanges beiges Nord Américaines chantent comme mes petites cravatées clientes de mon restaurant hivernal, à moins que ce ne soit l’inverse!
Grand merci Shandara! De visionner ce film 4 ans plus tard, avec autant de bonheur et de larmes… prouve que c’est pas nécessaire de se lancer aux portes des cinés dès la sortie d’un truc!
Merci monsieur Binamé, merci les acteurs québécois!
Mais que de larmes! J’ai les yeux tous bouffis à force!
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