mardi, mars 21, 2006

Mise au point.

Pour notre ami Marc de Montréal, qui a le mérite de donner son avis dans mes commentaires, pour qui j’ai omis de souhaiter qui mon habituelle bienvenue, croyant que c’était mon pollueur de service…

Donc; pour son bénéfice et tenter de dissiper certains malentendus, on va reprendre d’une autre manière, si vous le voulez bien.

Le lieu: Salon du livre de Paris.

Base du billet:
article relatant le ras-le-bol d’auteurs de langue française, car une grande partie de l’article soulève clairement qu’il est temps d’utiliser l’appellation "de langue française" au lieu de celle couramment utilisée qui est "francophone".

J’aime cette portion de l’article qui suggère une modification plus près de la réalité actuelle.

Je ne peut qu’être d’accord aussi avec la question que soulève Guillaume Vigneault:
L'"auteur francophone" est-il la version mondialisée de "l'écrivain de province"?
Vigneault, désormais publié au Seuil, serait porté à le croire.

Tout ceci ne sont pas des jérémiades de victimes, mais bien un éclairage lucide de ce que vivent ces auteurs.

Je vous cite monsieur Marc de Montréal:
J'aurais bien voulu me présenter, argumenter pourquoi il me semble que cet article — comme tant d'autres — établit un diagnostic plausible, mais y propose toujours le mauvais remède pour que les « victimes » du mal continuent à se plaindre.

Il aurait été fort agréable que vous vous présentassiez; mais bon: il n'est pas trop tard.

Il me semble que dans cet article il y a des solutions de proposées non?

Quand ces solutions seront vraiment discutées, acceptées ou non, par les *intéressés: on pourra dire qu’il y a eu débat.

Je vous cite encore:
Mais, quand on s'exprime en tant que nouvel arrivant dans un pays, les membres de la « tribu » vous mettent en garde de ne pas d'emblée penser comme elle.

L’utilisation du terme tribu démontre admirablement ce que la phrase suivante signifie:
Je sens parfois, en sourdine, une sorte de sous-entendu qualitatif. C'est un truc atavique, poli, pas réfléchi. Guillaume Vigneault.


Bref: le jour où les gens -peu importe leur provenance- ne prendront plus les autres de haut; on pourra voir clair et parler le même langage: celui du respect.

PS: À titre d’info: je ne suis pas en voyage en Suisse mais j’y habite.

* Intéressés
: Avoir de l’importance pour… selon Larousse. J’oserai ajouter qu’avec le respect, c’est souvent un manque d’intérêt flagrant pour l’autre qui fait naître les malentendus.

PS 2: Je n’ai pas l’impression de devoir m’affranchir de quoi que ce soit, ceux qui me connaissent savent mon ouverture d’esprit, ainsi que le plaisir que j'ai de susciter de réels débats à partir de faits d’actualité: ce qui est le cas avec cet article. Le fond du débat étant le respect. Ce n’est peut-être pas le fait du hasard si certaines nationalités sont plus souvent sur la sellette que d’autres.

Pour finir: je ne prête d’intentions à personne, ayant toujours privilégié le plaisir de connaître l’autre, autant pour les lieux communs que pour les différences, le tout dans un dialogue agréable, si possible. Voilà!

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