mardi, août 09, 2005

Revenir au pays me fait penser aux marées.

On ne peut pas y échapper,
c'est comme pour les marées,
les insulaires et les marins,
acceptent bien de s'y adapter.

La vie est moins franchement découpée,
mais; le principe reste le même,
le flux et reflux,
peut être en termes d'années.

Combien a-t'on manqué de marées,
en vivant a l'étranger?
Que notre vie a un rythme lacustre,
quand ceux d'ici suivent celui du fleuve.

Combien de coquillages a-t'on loupés
d'algues, d'agates?
De magnifiques soleils au coucher,
ainsi que d'innombrables agapes.

Revenir ne ramène pas le passé,
mais ouvre une page dans une réalité,
ou vous n'êtes que de passage,
tout doucement, il faut en profiter sans rien prétendre y changer...

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