La preuve que…

...je suis à cheval entre deux pays.

À notre arrivée à Dorval, devenu l’aéroport Pierre Eliot Trudeau; à la douane la dame me demande d’enlever mes verres solaires.

J’y pensais pas trop vu le soleil aveuglant, donc: j’enlève. Elle contrôle sur son ordinateur, il me semble que c’est long… j’arrive dans mon pays d’origine non? J’ose faire mine de remettre mes lunettes, la dame me dit d’attendre… ensuite elle me demande le but de mon séjour. Je lui dit que je viens en vacances et voir ma famille.
C’est bon, mais elle demande si ma famille viens me chercher à l’aéroport!!!

J’ai trouvé ça tellement bizarre que j’ai même pas pensé à lui dire qu’on prenait un autre vol pour Québec!


Au départ, là c’est moi qui ai été un peu étourdie.

J’aime jamais ça quitter Québec; déjà que dans les derniers jours c’est un chapelet d’adieux plus ou moins douloureux alors: le vol à partir de Québec pour Montréal est une étape que j’abhorre.

Bref: j’étais pas toute là quand au nouveau contrôle un des 3 douaniers me demande si j’ai des armes….


La nounoune, l’épaisse en bon Québécois, l’étourdie: je dis oui…la dame me repose la question: je rigole en disant que non. Ouf; je suis fait engeuler par un des douanier… réalisant ma connerie; j’ai baissé les yeux, en priant pour me faire oublier au plus vite.

Antonio m’a pas trouvée drôle du tout… J’avoue que je ne me sentais pas encore vraiment sur place avec tous ces contrôles douaniers de plus en plus sévères. Faudrait pas j’oublie pour la prochaine fois hein?