dimanche, février 19, 2006

Samedi olympiques & boulangerie

J’ai fait un 2e pain hier. Pain français. La semaine passée; c’était pain blanc.

Je l’ai commencé assez tard, car j’avais du travail à faire avant et je me disais: comme ça je pourrai le surveiller durant la partie de hockey Canada/Suisse.

Pain français
300 ml d’eau
1 ½ cs de beurre
1cs de sucre
1 ½ cc de sel
450 gr de farine de blé -j’ai trouvé juste celle pour faire les Knoepfli: c’est la seule qui avait la mention blé et encore c’est la mention blé dur!-
1 paquet de levure sèche.
Programme pain blanc= 3 heures de cuisson

Je vous mets la recette du pain au lait pour vous montrer les subtiles nuances:
Pain au lait
300 ml de lait
2cs de sucre
1cc de sel
3cs de beurre fondu
500 gr de farine blanche -panifiable-
1 pqt de levure sèche

Programme pain normal = 3h 30 de cuisson.

En général avec les pauses publicitaires mon temps de cuisson équivaut à une partie de hockey. Sauf que ce coup-ci: ça a duré un poil plus long. Des pénalités à plus finir pour les deux équipes. C’est vraiment plus sévère et ils ne se sont pas ajustés encore les joueurs. On a même blessé MON Joe Sakik à la joue!!! Dailleurs durant que le soigneur soignait, que le caméramen avait le focus sur la joue de Sakik, les officiels s’arrachaient les yeux, les cheveux et le cerveau à re re re re visionner ce qui allait devenir soit un but, soit un arrêt réussi de Gerber. Longue, longue fut l’attente. Dur dur fut de trancher.

Pendant ce temps le pain cuicuit. Les inséparables aussi mais bon eux: j’ai mis la couverture de nuit et hop!

Au final pour ce qui est du match: deux buts refusés au Canadiens, 2 magnifiques buts, clairs, nets, précis pour les Suisses et un blanchissage historique pour les Suisses. Mon pain a attendu au moins 20 minutes que je le démoule, de cuit il était en mode chauffage. J’ai eu bien de la peine à le démouler. Pour changer: je devrai refaire l’expérience plus précise le prochain coup. Je me suis donc battue pour le démouler en sacrant, de mauvaise humeur à cause du match, du pain, de l’heure tardive. Dans ces moments-là, il m’arrive de tout mettre ce qui va pas en mode défoulage et gros mots: comme ça c’est fait pour la semaine!

On résume: les Canadiens ont joué comme des pieds, j’ai failli en louper ma boulange et j’ai terminé la soirée de mauvaise humeur. Voilà! Non: vous aurez pas de photos! Si ça vous tente de rigoler aller lire le roman à l’eau de pissenlit de Coyote! Na!

PS: Aucun rapport avec ce billet mais voici la photo promise de mon emballage d'amidon de maïs.

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