mercredi, septembre 13, 2006

Un beau cadeau!

On m'a offert un vrai beau cadeau hier! Merci beaucoup René! Je cherchais désespérément ce logo qui annonçait la fin des émissions de télévision dans mon enfance. Ce sigle, ou logo était présent toute la nuit pour bien signifier qu'on y verrait rien d'autre jusqu'au matin.


Au tout début du film Good night and Good luck: il y a le même logo mais sans l'indien. Sans l'avoir demandé, mais juste mentionné sur ce même billet, voilà-ti pas que René me le fait parvenir par mail! Je l'ai découvert ce matin avant d'aller au travail et il m'a permis de traverser cette matinée de travail inhatituelle.

Faut vous dire que je suis ceintrée d'un gros nuage gris, ou plutôt que j'ai une vilaine boule au plexus depuis hier soir. Je constate l'immense travail que j'ai effectué avec mes collègues pour en arriver à ce qu'ils m'acceptent comme je suis. Je les étonne encore, je fais encore très attention certains jours où tout le monde marche sur des oeufs mais en général: tout se passe bien.

Dailleurs hier; ce fut une journée hyper agréable, une belle camaraderie, des fous rires qui en ont fait pleurer plus d'une, une blague n'attendait pas l'autre: tout ça en travaillant sérieusement.

Je ne vous raconterai pas la rencontre du soir, je résumerai seulement en vous assurant de mon incompatibilité fondamentale d'avoir une façade interchangeable. Que pour certains détails; le temps devrait soit arranger les choses, soit faire voir le vrai visage des gens.

Fin des émissions.

mardi, septembre 12, 2006

L'or de la felouque

L'or de la felouque d'Yves Thériault.

Un roman jeunesse, pas du tout récent, que j'ai déniché chez le bouquiniste à Québec l'été passé.

C'est bien fait, mais il y a un certain décalage dans le vocabulaire utilisé par Yves Thériault: j'avoue que ça fait bizarre, de voir des termes que je n'ai vraiment jamais vus ailleurs.

Sinon; ça se lit bien. Une jeune Montréalaise se retrouve en vacances sur la Côte-Nord chez une tante. On retrouve alors 4 adolescents -un peu style, Le club des cinqs de la Bibliothèque verte-!

Je l'ai lu durant mes vacances, petit divertissement sans plus.

Sur ce; je vous offre ma mosaïque rose... encore heureux que j'ai des fleurs roses parce qu'autrement, y en a pas des masses chez moi de choses de cette couleur!

lundi, septembre 11, 2006

Good night and Good luck!


Le film débute avec le logo des fins d'émissions, caractéristique à mon enfance. Bon... on avait un Indien nous au centre mais c'est pareil, na! J'aimerais bien le trouver mais j'y arrive pas, ouin...

On se retrouve aux États-Unis dans la folie paranoïaque anti-communistes. Tout le monde est suspect aux yeux du scénateur McCharthy. On arrive en plein combat, feutré au départ, Edward R. Murrow, commence à relever les erreurs du scénateur à son émission.

C'est fabuleux de voir l'activité qui règne dans les studios télé, tant de gens, les appareils qui nous semblent vétustes mais qui ont bien eu leurs heures de gloire. La fumée partout de chez partout!

Au fil du film, on découvre les méthodes peu orthodoxes pour accuser les gens; on se demande si c'est pas traditionnel chez eux...

Malgré que la majorité du temps du film se passe dans les studios; l'action est bien soutenue. J'avais un peu peur de trouver ça longuet; du tout!


Évidemment, ce sera une bataille sérieuse, menée comme un jeu d'échec, ou de bridge.


J'ai bien aimé. C'est rigolo de s'imaginer que monsieur Murrow, terminait invariablement son émission en disant: Good night and good luck!

dimanche, septembre 10, 2006

Je voulais faire une mosaïque


Eh oui; avec de jolies affiches des années 30/40 sur les Grand-Prix de courses de voitures de l'époque.
















J'ignore pourquoi: Picasa refuse... le vilain! Je désirais souligner la retraite de Michaël Schumacher, qui n'est pas vraiment une surprise. Souligner mon soudain désintérêt aussi de ces compétitions avec l'absence de Jacques Villeneuve. Pourquoi pas souligner la futilité de tant de choses qui nous entourent aussi parfois?











On se prends à aimer une compétition. On se mobilise en temps et énergies pour suivre les différentes étapes. Parfois; c'est une figure dominante qui nous prends aux tripes. Parfois; on est immergés carrément dans le feu de l'action d'une saison entière, de plusieurs saisons... On aimerais que -Jacques fasse mieux, on espère à chaque course-; mais la réalité est tout autre.

Il se passe un peu la même chose avec certaines relations. Les gens vous glorifient au départ pour votre entregeant, vos sourires, vos encouragements, votre empathie. Plus tard; ils ne comprennent absolument pas que vous ne partagiez pas leur opinion, que vous soyez différents.

Que ce qui compte pour eux ne signifie rien pour vous, l'inverse se vérifie non? Et alors?

Ils auraient pas oublié de faire vraiment connaissance au passage? Je serai pas une abonnée des apéros des voisins d'en face. On m'a réclamée hier mais je n'y suis pas allée: préférant terminer mon Tremblay.

J'y suis allée brièvement ce soir: brièvement ici signifie un bon 2 heures... pour les écouter, une partie de médisance sur d'autres voisins, une partie de fanatisme ésotérique qui pour ma part, fait partie de mes souvenirs d'adolescence... une autre partie sur des discussions pratiques où j'ai pas trop droit de parole et j'en passe. Il est où le réel intérêt? Un petit 2 heures, relax au sens strict où il me faut faire le vide dans mon esprit pour participer? Réjouissant non?

Ma discussion avec 2 autres voisins à notre entrée a été plus enrichissante en l'espace de 10 minutes.

Sinon: j'ai fait un poulet rôti qui a cuit pendant que je regardais un film! C'est fou ce que le sérieux de ce film, rebutant à priori, m'a captivée après cet apéro flottant dans la nullité ambiante!

Tremblay dans le désordre

La grosse femme d'à côté est enceinte. Ce titre, datant de 1978, a frappé tous les esprits de par sa description. On a l'habitude de titres plus concis.

Comme je l'ai déjà mentionné; j'ai commencé récemment à lire Tremblay.

Je n'avais pas envie de les lires dans l'ordre chronologique. Normalement; je choisis dans mes rayons selon mes envies du moment.Donc; ce roman de 1978 vient d'égayer mes 3 dernières semaines.

J'ai erré sur le Plateau Mont-Royal avec toute une borchette de personnages plus colorés les uns que les autres. Personnages au caractères bien trempés pour la plupart. Un quotidien relaté avec tellement de précision qu'on entends les répliques, qu'on rit de ce joual qui en plus n'est pas tout à fait le mien, on entends même la musique et on sent carrément la chaleur moîte de cette journée du mois de mai.

Je me rends compte que les Chroniques du Plateau Mont-Royal reprennent la vie de certains personnages. J'ignore si je lirai tous les Tomes mais; je sais qu'ils sont disponibles ici! C'est déjà ça hein?

J'oubliais Duplessis, le chat, que j'ai malencontreusement laissé agoniser durant une grosse semaine. J'en ai versé des larmes quand Marcel l'a enfin retrouvé et qu'il a pu savourer son amour pour ce petit bout d'homme.

La facette des femmes/fantômes est importante aussi dans cet univers.

Il fait encore très beau en ce dimanche, je me promets un bon moment de lecture encore! Un petit Marie-Claire Blais? Pourquoi pas!

samedi, septembre 09, 2006

Un vendredi tranquille

Je me suis forcée pour me lever tôt. Voulant profiter de la plage, pour la dernière fois peut-être? Donc: j'ai fait ma petite routine de plantes, autant intérieure qu'au balcon.

Un peu de Net, du rangement, j'ai mangé du bouilli réchauffé et je me suis préparée pour la plage. Avant, sur ma route; je suis arrêtée à la banque, j'ai mis de l'essence qui est à 1.70.-, avec un bon de .05cts...; ça donne un tarif de 1.65-. J'espère que ça va descendre encore. M'enfin.


J'ai filé au lac, c'est calme: on est 3 dames sur 150 mètres. Tranquilles. Je m'installe, je lis les 2 hebdos gratos en alternant une tentative de trempette: brrrr, la cueillette de petits cailloux du Léman pour la maison et une tentative de sieste. Depuis hier: y a tout plein de canards ados qui viennent tout près mais bon: j'ai pas de pain à leur donner. Ils me font penser à Loukoum: même couleur de plumage que son ramage.


J'ai passé deux bonnes heures relax pour ensuite faire une autre incursion à ma petite épicerie: acheter encore un peu de V8. Je suis rentrée, j'ai arrosé au balcon où ça souffle encore plus qu'au lac.

Je me reprendrai sur l'entretien des condos en fin de semaine. Je trouve que c'est trop important de suivre ses envies: particulièrement quand on sait que les jours chauds feront partie du passé tout bientôt!


C'est fou comme Loukoum avait l'esprit ailleurs; ce qui m'a permis de faire des photos sans l'effet flash dans ses beaux grands yeux d'amour!

vendredi, septembre 08, 2006

Rien de mieux


Rien de mieux qu'un bon film pour se changer les idées. Cette semaine, ce sont deux films récents.







Rochester, les dernier des libertins. Vous ne serez pas surpris, si je vous dis que le fait que ce soit Jonny Depp en vedette, m'aie attirée pour le choix de ce film récent. Je constate aussi que beaucoup de films dans ma liste de favoris se passent en Angleterre.


Donc, dans ce cas précis, le Conte Rochester, confident du Roi Charles II -un John Malkovich méconnaissable-, a été mis en exil durant un an pour affront au Roi.




Éloigné de la capitale, il a enlevé une jeune fille et l'a mariée. En ce XVIIe siècle, cet homme fascine toutes les femmes et les hommes.


On assiste à son retour à Londres, il retrouve ses amis fidèles, ses amants et tous les autres qui le détestent. La rencontre d'une actrice, en qui il voit un potentiel inexploité changera sa vie.

Il arrivera à ses fins au niveau professionnel avec cette actrice, mais ça le précipitera aussi dans sa déchéance.

La mode voulant que les gens de théâtre mettent en scène leurs contemporains; on verra les résultats abobinables d'une vie de débauche et d'abus sur le pauvre Conte atteint de syphillis, ghonorrée et autres maladies honteuses autant à l'écran que sur la scène.

J'avoue que c'est très instructif sur les moeurs de ce pays, qu'en ces temps: un homme pouvait s'afficher publiquement au bras d'un autre homme; c'était même considéré comme très viril!


Magnifiquement joué par Depp, Malkovich, les images d'une beauté feutrée toute londonienne et l'amour teinté du flegme britanique m'ont totalement charmée.

jeudi, septembre 07, 2006

Un jeudi fort agréable

Quinze minutes de plus de sommeil, mais bon... malgré ce quart d'heure; j'étais un peu sonnée de mon indigestion de la veille.

Je considère que j'ai une mémoire d'éléphant, on me le dit souvent et ceux qui ne me le disent pas; c'est juste parce que ça les énerve.

Par contre... j'arrive à oublier des trucs importants. Signe que je ne suis pas infaillible. Mon indigestion d'hier en est une preuve irréfutable et j'ai pris soin de me mettre une notre à moi-même au bas de ma recette. Une recette que je fais tellement rarement que j'oublie que c'est peut-être la chose la plus difficile à digérer pour moi.

Pourtant; c'est une omelette toute simple.

5 oeufs
50 ml de lait
20 gr de beurre
oignon tranché
La valeur de 2 tranches de cheddar.

On fouette le tout et on mets au micro-ondes. Une minutes à la fois, et on mélange avec le fouet. On sale, poivre, persil, ciboulette et quand on a sous la main on peut ajouter du bacon, ou petits lardons.

C'est extrêmement complet et nourrissant, sauf que... pour les deux dernières fois -qui sont quand même étalées sur 4 ou 5 ans...-; je me retrouve avec un de ces mal de ventre, qui se termine avec une vidange violente aux WC, en sueur, au bords des vaps... iiiiii!

Je me suis même retrouvée en pleine conversation sur MSN après ce cyclône intestinal avec la même personne que la fois précédente! C'est plus du déjà vu; ça tiens du radotage!!!

Bref: je me suis fait une note pour que je prévois boire du 7UP ou du Sprite en mangeant cette omelette ou bien qu'il y aie une bonne tisane de menthe qui m'attende en digestif.

Je crois que ce sont les oeufs qui me font pas... mais bon: faut que j'en mange aussi! Ah lala!

Bref, mon jeudi s'est bien passé. Je me remets rapidement moi de ce qu'on peut considérer comme excès... c'est mon organisme qui le dit hein! Seize degrés au départ ce matin à 6h45, un soleil à venir. Et une Béo un peu intransigeante sur les bords...

Comme vous le savez; y a des jours où il me faut un vaccum pour arriver à repartir avec le sourire et la manière locale en focus. Et hier, en fin d'après-midi au balcon, toute plongée dans mon roman de Michel Tremblay; j'ai été coupée par une conversation avec mes voisines de balcon.

Ce qui a d'intéressant en Suisse; c'est de se faire expliquer ce qu'on sait déjà ou encore ce qui ne nous servira jamais parce qu'on fait autrement. Mais ça: si vous arrivez à le dire vous... et bien bravo!

Vous vous souvenez que j'ai semé des haricots beurre. Et bien: je me suis fait dire que vu le peu de récolte journalière; il me fallait les faire bouillir quelques minutes, les congeler et tutti quanti. Euh....

Je vois pas pourquoi je ferais ça avec mon super frigo performant: j'accumule et je fais cuire quand j'ai assez, ou bien je mets le peu que j'ai dans ma soupe aux légumes ou bien etc etc etc...

Je vais pas m'embêter à congeler des légumes qui vont me servir dans la semaine qui suit!!!!

Alors hier; la conversation tourne autour d'un objet qu'une voisine a à vendre. Acheté pour une autre propriété mais qui n'as pas lieu d'avoir un usage à cet endroit... j'ai juste posé la question 3 fois... avant d'avoir une réponse... POURQUOI IL L'A ACHETE SI Y AVAIT PAS BESOIN??? À la troisième fois: je me suis fait carrément dire -supposément en blague- Elle est bouchée la canadienne?

Bouchée je sais pas... mais le caquet zippé oui....; parce que répliquer à une pareille impolitesse supposée blague... quand je me force le cul pour aller à leur vitesse pour faire croire que leur propos m'intéresse: alors là!!!

J'ai pas dit que j'estimais que la politesse était pas passée près de son berceau, que si moi je peut pas poser une question: ben ça sert à rien de discuter, que sur un an elle en a loupé des tonnes de masses de blagues de ma part, et puis merde!!!

Alors; ce matin avec ce petit machin sur le coeur, je me retrouve avec une collègue au point de ralliement. Avant; j'avais vu passer le patron, j'attendais que la cheffe passe. Ma collègue se stationne tout près de ma voiture. On discute. Le patron arrive et démarre ses récriminations!!! MONSIEUR attendais ma collègue plus loin, on étaient limite en retard... et il filait comme une balle sur la petite route. Du coup... on a manqué la 3e collègue qui nous attendait au coin... bref; j'arrête ici juste pour vous dire que le stress et le négatif n'amène rien de bien.

Que parfois se fondre dans l'environnement non plus. Y a des gens qui se permettent des familiarités sans vous connaître vraiment.

Sinon: j'ai terminé assez tôt pour me retrouver à 14hrs au lac avec mon pique-nique... j'avais un peu faim... 10 raisins depuis 5h30am... ils étaient largement digérés.

Plage déserte, j'ai bien mangé, plein de canards autours bien déçus que j'aie pas de pain mais bon... 2 baignades mais pas vraiment pour nager: un peu frisquette l'eau. Mais un bon moment à relaxer. Et ce soir un bon film, étonnant dont je vous reparlerai... pour ceux qui ont eu la ténacité de me lire jusqu'ici!

Je vous aime!

mercredi, septembre 06, 2006

Un an déjà?

Aujourd'hui 6 septembre... ça veut dire qu'il y a un an, on passaient chez la notaire signer l'acte de vente de notre condo. D'achat pour nous. He he!

Je ferai pas d'autre billet sur le sujet donc: je vous annonce déjà que le 15.. ça fera un an qu'on habite dans notre condo, notre chez-nous, notre appartement en PPE!

Diantre que le temps passe vite, on a fait un tour complet de toutes les saisons. Maintenant; tous les appartements sont occupés. On a des voisins méga sympas et de styles variés. Bref: c'est notre premier condanniversaire!

Yep!


Aucuns remords: que du bonheur!

mardi, septembre 05, 2006

Plus chaud qu'hier!

J'ai regardé tomber le jour hier. Une lente déclinaison de la luminosité orange du soleil qui est déjà derrière le Jura. Laisser la nuit venir, sans lumière aucune dans l'appartement et sous 22 degrés... que demander de mieux!

Travaillant ce matin: je n'ai pas étiré la jouissance balconnière outre-mesure.

Aller travailler en sandales, jupe légère et camisole? Géant pour un 5 septembre à 6h15 du matin. La journée fut chaude dans les bureaux aussi. Je n'ai pas vu mon compatriote qui était en scéance toute la journée comme la majorité des gens là-bas. Par contre j'en ai repéré un autre; mais j'ai pas osé l'abordé: les cirsconstances ne s'y prêtaient pas. Voilà!

J'aurais bien aimé filer au lac en arrivant mais vu l'heure... je me payais un bouchon garanti peu importe le trajet pour rentrer ensuite... je suis donc allée m'installer au balcon en bikini pour faire un peu de lecture. Congé demain; je me promets d'aller au lac demain assez tôt pour bien en profiter.


Dimanche mon chéri est allé voir une manifestation internationale (ce qui signifie qu'il y a pas que des Suisses), de modélisme à grande échelle.


Le tout se passait sur le vrai tarmac d'un aérodrome, il a fait quelques photos que je me permets de poser ici pour vous donner une idée.


Petit avion deviendra grand...


Un petit hélico en vol.


Il y a des formats qu'il faut carrément démonter pour les trimballer et je vous dis pas les prix! Je les ignores... mais c'est pas donné. Ah ces hommes! De grands enfants.

Les montagnes que vous voyez sont les Alpes vaudoises. Il a pas pris plus de photos parce que les piles sont tombées à plat... paraît que c'est ma faute! Pfff!

lundi, septembre 04, 2006

On dirait qu'on est revenus au beau temps. Presque trop chaud même! Il fait 28 degrés à 18 heures et au moins 40 au balcon! Il faisait chaud au travail aussi et on a mangé en terrasse à midi.

Un jeune couple à une table voisine expliquait à la serveuse je ne sais trop quoi, mais c'était de quoi qu'il y a au Canada! Tilt! Il se passe un peu de temps et j'écoute cet accent charmant. J'ose pas trop, le jeune homme va aux WC, ça me rappelle qu'il faut que j'y aille aussi -pas dans les mêmes-!!! Il revient à sa table un peu avant moi; nos mets ne sont pas arrivés encore alors j'ose!

C'est un jeune couple en vacances ici, lui il est né à Grange, dans le canton de Soleure je crois et il a encore pas mal de famille par ici. Pour sa copine; c'était sa première visite en Suisse. On a discuté un peu et je suis allée manger. C'est un truc qui ébahi toujours mes collègues, qu'on discute comme ça entre inconnus. On s'est fait un gros salut de la main et sonore quand ils sont partis. Dur dur de revenir à la réalité tout de suite après... surtout que j'ai choisi une salade de crudités de saison... hum... du maïs, des carottes râpées, 3 bouts de tomates et de la laitue... vachement de saison! Même pas une rondelle d'oignon!!! Bref: je suis restée sur ma faim.

Heureusement on a terminé tôt, et ayant remis tout mon attirail de plage dans la voiture ce matin-attirail qui n'a pas servi depuis avant mes vacances-... et bien j'y suis allée!

J'y ai retrouvé un copain et une copine, on a nagé ensembles, discuté et pris un peu de soleil. J'y suis restée qu'une heure, n'ayant pas pris le parasol, et avec la fatigue de la journée de travail; je suis moins tolérante à la chaleur. Mais vous dire le bien que ça fait de nager! L'eau était très bonne.

Et avant de rentrer: j'ai fait un arrêt à ma petite épicerie aux trésors, qui a des horaires tellement bizarres, que c'est plus souvent fermé quand je veux y aller.


Les cannettes de V8 ont changé de tête! La dernière fois; ils en avaient pas et j'avais questionné les dames, aujourd'hui, elle me dit qu'elles ont changé de fournisseur et ont forcé pour en trouver! Si c'est pas sympa! Faut dire qu'elles me coûtent 2,60 francs quand on sait qu'un litre au Québec peut coûter $.99 J'ai même trouvé des graines de moutarde dont j'aurais eu besoin pour mes deux recettes de ketchup vert!

Ensuite hop à la maison. L'électricien était dehors à fignoler des fils; je suis allée discuter avec lui et une voisine. Dire qu'on est juste lundi...

dimanche, septembre 03, 2006

La nuit tombe rapidement!


Terminé les longues soirées languissantes au balcon à espérer le coucher de soleil pour un peu de fraîcheur nocturne. J'ai fais ces photos pendant que mon chéri s'occupait des grillades.


Alors; de voir le soleil descendre et la luminosité changer: surtout que j'avais ouvert une des portes fenêtre du salon. J'ai mitraillé à quelques minutes de différences, et puis voilà!


Sinon: ce dimanche fut magnifique! Un soleil de plomb, pas un nuage.


Après avoir fait cuire ma deuxième recette de ketchup aux tomates vertes; j'ai profité du balcon. Mon chéri étant parti à une manifestation de modélisme d'avions avec un des voisins qui lui est passionné de trains miniatures. Bref: ils s'entendent bien.


Je me suis bien avancée dans ma lecture du Tremblay du moment.


Ensuite; ce fut moins jojo parce que ma connexion Internet ne marchait plus... en désespoir de cause, quelques heures plus tard: je me suis rabattue sur une connexion sans fil avoisinnante.


Ce qui a de bien dans ces cas-là; c'est qu'avec la version de MSN que j'ai sur mon portable: je peut faire le tour des minis-vidéos qui concernent l'actualité Québécoise.

Je me paye des capsules de Jean-Marc Parent, des clips musicaux de Pierre Lapointe, etc.


Sinon le bouilli mijote et embaume l'appartement.


Dommage que ce soit lundi demain hein? Mon chéri regarde: Bienvenue en Suisse et je me régale moi aussi de revoir!

Bienvenue en Suisse

On aura du mal à trouver des critiques constructives sur le Net... dommage; parce que c'est un film dans lequel je me suis retrouvée. Je n'étais pas perdue, rassurez-vous. Mais: la série de clichés ou d'idées reçues qui jalonnent le début du long-métrage n'est pas inutile.

Oh... combien de films français s'étalent de la même manière, et sur combien de décennies...et ça fait toujours recette... alors: pourquoi reprocher à ce film un pattern qui fait recette dans les autres pays? Pourquoi?

Moi j'ai passé un super de bon moment à rigoler, à voir les travers comme les bons côtés des Suisses. Bien évidemment, l'accent est donné avec la dualité du Suisse qui vit sur Paris avec une Française... et alors???

L'histoire de fond tient la route, les acteurs assurent: les paysages et le reste ben c'est implicite.

Et moi, de voir la Française se faire rabrouer parce qu'elle racle le beurre par le dessus au lieu de s'en faire une tranche... quand on sait bien tout ce qu'ils peuvent nous rabâcher comme: c'est pas comme ça qu'on fait quand ils viennent au Québec! Mais c'est de la pure jouissance de constater qu'ils savent pas faire hors France!

De constater que chacun a ses acquis, qui ne sont pas forcément bienvenus hors frontières. C'est ce que je retiens de ce film. Aussi, la performance des acteurs. Vincent Perez, né sur Lausanne, aura dû reprendre un accent vaudois pas nécessairement inné, en fait; j'en sais rien. Je sais juste que les critiques que j'ai lues -forcément négatives, allez savoir pourquoi...-, ne sont ni tendres sur le sujet, ni sur le fond, ni sur les acteurs... rien à foutre: moi j'ai aimé. Et toc!

samedi, septembre 02, 2006

Ce que ça circule au ciel!

Je vis dans un petit village bien tranquille. Mais depuis que je suis ici; il arrive plein de choses qui font que c'est pas si tranquille que ça!

J'ai déjà eu l'armée l'automne passée qui faisait tout un exercice dans le stationnement ici et autour. Les avions de ligne que j'entends jour et nuit, mais ils passent assez haut, quoique parfois j'en vois de près. Un ou plusieurs petits avions qui se pratiquent à faire des loopings, souvent j'ai plus le son que l'image et ça m'énerve, parce que moi j'aime bien voir hein!

Des jets l'an passé qui tournaient autour. Et hier devinez quoi?


On est vraiment sur le circuit des longs courriers qui marquent leur passage du caractéristique trait blanc, ou des feux qui clignotent à la nuit tombée. Il y a les petits avions de plaisance qui passent régulièrement. Il y a l'hélicoptère de la REGA qui annonce un sauvetage à cause d'accidents routiers. Il y a même un ULM qui brave l'interdiction de ce type d'appareil en Suisse. Il part de France et vient tourner un peu autour d'ici avant de vite retourner en France!

Mais jeudi, j'entends le son d'un hélicoptère et je trouve que c'est un peu insistant. Je crois même qu'elle va atterrir dans le champs de foot en face. Mais non: elle fait des cercles et je fini par me précipiter à l'intérieur pour chercher mon appareil photo.


Elle s'en vient droit au dessus d'ici.


En faisant des cercles au dessus de la maison de ferme.










Je me dis que si ils prennent des photos aériennes, ben moi j'en prends aussi!


Quel joli bedon d'hélico n'est-ce pas? Elle est partie plus à l'est et a tourné encore un bon moment avant de s'éloigner vraiment.

vendredi, septembre 01, 2006

Le film du jeudi!



Alors, cette semaine ce fut Closer. C'est un film que j'ai choisi à cause de sa distribution: Jude Law principalement, j'avais oublié qu'il y avait aussi Julia Roberts. Au fil du visionnement je n'ai pas vraiment reconnu Nathalie Portman qui joue Alice et je me suis pris d'admiration envers Clive Owen avec ses yeux bleus...

Faut dire que c'est un film de séduction, de déchirures, on arrive pas à pointer du doigt un méchant car il n'y en a pas.


Le seul hic à mon avis est le passage des années qui n'est pas vraiment marqué. On se retrouve un an plus tard sans indications, mais bon; ça reste un détail.


Un des moments rigolo c'est quand Larry chatte avec Dan qu'il croit être une fille. Cette séquence démontre bien les dangers du Net mais dans le film; ça devient un rendez-vous qui donnera le couple d'Anna et Larry.


J'ignore s'il a eu un succès commercial, personnellement je ne me souviens pas d'en avoir entendu parler. Par contre je sais que j'ai bien aimé.