Pour la première fois en 10 ans; j'ai des pistes claires, de vraies réponses aux questions qui me venaient de certaines impressions.
Pour la première fois, ces réponses m'expliquent clairement le topo, du coup je comprends. Pas que je sois d'accord, mais je comprends; c'est déjà ça non?
Je comprends le rapport qu'on les Suisses et Suissesses avec le concept de famille. D'en établir une de famille.
Ceux qui ont regardé l'émission Temps présent-qui est aussi diffusé sur TV5-; émission du 17 janvier, consacrée à ce sujet en puisant dans le reportage du journaliste Raphaël Engel réalisé par Alexandre Stern.
Raphaël Engel a pris 3 mois de congé paternité, non payé, à la naissance de son fils. Il en a profité pour mener une enquête sur le manque flagrant de places en garderie.
Il en ressort que dans l'inconscient collectif, la garde des enfants relève de la sphère privée! Autrement-dit: débrouillez-vous! On comprends mieux pourquoi l'État ne s'en mêle pas.
Qu'en plus de ce manque de places, places qui sont à des coûts prohibitifs, s'il faut une maman de jour pour prendre le relais, ce qui occasionne d'autres coûts, il apparaît que ce n'est pas exceptionnel qu'une maman se retrouve licenciée au retour de son congé maternité.
Seulement une minorité d'entreprises investit dans un espace voué aux bambins de ses collaborateurs. Je comprends mieux pourquoi on salue bien bas le courage des parents de nos jours.
Pour la première fois, ces réponses m'expliquent clairement le topo, du coup je comprends. Pas que je sois d'accord, mais je comprends; c'est déjà ça non?
Je comprends le rapport qu'on les Suisses et Suissesses avec le concept de famille. D'en établir une de famille.
Ceux qui ont regardé l'émission Temps présent-qui est aussi diffusé sur TV5-; émission du 17 janvier, consacrée à ce sujet en puisant dans le reportage du journaliste Raphaël Engel réalisé par Alexandre Stern.
Raphaël Engel a pris 3 mois de congé paternité, non payé, à la naissance de son fils. Il en a profité pour mener une enquête sur le manque flagrant de places en garderie.
Il en ressort que dans l'inconscient collectif, la garde des enfants relève de la sphère privée! Autrement-dit: débrouillez-vous! On comprends mieux pourquoi l'État ne s'en mêle pas.
Qu'en plus de ce manque de places, places qui sont à des coûts prohibitifs, s'il faut une maman de jour pour prendre le relais, ce qui occasionne d'autres coûts, il apparaît que ce n'est pas exceptionnel qu'une maman se retrouve licenciée au retour de son congé maternité.
Seulement une minorité d'entreprises investit dans un espace voué aux bambins de ses collaborateurs. Je comprends mieux pourquoi on salue bien bas le courage des parents de nos jours.
9 commentaires:
La société pour laquelle je bossais jusqu'il y a peu a Geneve, offrait sois disant un service de crêche... mais en fait; disons plutot qu'elle heberge une creche privée qui facture tres tres cher ses services !!!
Dario * J'avais lu qu'ils offraient une garderie mais j'ignorais qu'elle avait un piège :(
Vraiment c'est un problème auquel je ne suis pas confrontée mais ça m'intéresse.
Je vois vraiment mal comment la Suisse pourrait en arriver à offrir un réel réseau efficace et accessible.
J'ose faire un parallèle avec les services dentaires. J'ai vu à la télé qu'une prothèse pouvait coûter jusqu'à 4,000.-
La même en France: 4 fois moins. D'entendre la description du service helvétique, comme si on étaient tous des millionnaires m'a sidérée!
C'est un peu le même style d'engrenage avec les crêches.
Je n'ai pas vu cette émission, mais dans la commune où j'habite il y a bien une crèche pour les enfants. Je pense qu'il ne faut pas tout mettre sur le dos de l'inconscient collectif mais plutôt sur la conscience politique.
Lancelot * L'effort politique est inexistant, c'est bien là que le bat blesse.
Pendant que tout le monde se renvoie la balle, les jeunes couples font des bébés: ils ne peuvent pas attendre de l'Etat. C'est un cercle vicieux.
Faut-il en conclure que la natalité est tellement florissante en Suisse que l'état ne sent pas le besoin de soutenir les familles?
Si c'est le cas, le Québec devrait courtiser les suisses francophones pour favoriser une immigration de masse et contrer le pouvoir anglophone. On aurait peut-être enfin un pays avec l'aide helvétique ;-)
Lux * Au contraire, les Suisses de souche font peu de bébés; un enfant est mûrement planifié et budgetté!!! Pas le choix.
L'Etat n'a pas encore trouvé l'importance d'aider et de soutenir les familles par des programmes. Ils renvoient la balle aux Communes qui eux la renvoient aux parents. En fait les parents sont fin seuls dans l'histoire.
pour répondre à Dario, c'est exactement la même chose en France. Les crèches d'entreprise sont toujours des organismes privés, c'est même un nouveau business très juteux dans les agglomération qui justifient plus de 30 000 habitants, et qui ont un secteur industrile développé. Par contre, si vous avez la malchance d'habiter à la campagne, débrouillez-vous...
Mlle Bille * Bonjour et bienvenue par ici.
Je ne crois pas que le fait que ce soit privé ou non est dérangeant en soi, sinon question de tarifs.
Puis si une boîte intègre une crêche dans sa publicité interne; c'est quand même plus honnête de signaler qu'elle ne fait pas partie intégrante de la boîte non?
La logique veut que plus y a de demande plus le choix doit être varié.
Si le choix égale à rien... c'est là qu'il y a une bulle pour les parents demandeurs.
Moi qui ne suis plus trop au fait des particularités de l'heure au Québec: l'actualité m'a remise à jour:::
Une garderie "normale" au Québec est ouverte à partir de 6 hrs du matin jusqu'à 16 hrs et ce pour un coût de .7$ par jour par enfant.
***.7$ équivaut plus ou moins à 7.-
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