J'ai donc lu:
Ceux qui vont mourir te saluent.
L'éditeur d'art parisien Henri Valhubert est contacté par un collectionneur pour expertiser un dessin de Michel-Ange jusqu'alors inconnu. Il reconnaît la patte du maître italien et estime qu'il s'agit d'une gravure volée. À l'odeur du papier, il pense qu'elle pourrait provenir d'un fonds d'archives inexploré de la Bibliothèque vaticane. Pour faire la lumière sur cette affaire, l'éditeur décide de se rendre à Rome où son fils Claude poursuit en dilettante ses études en compagnie de deux amis, Thibault dit Tibère et David dit Néron, tous deux amoureux de Laura, la belle-mère de Claude. Chaque mois, celle-ci se rend à Rome, et tout le monde se retrouve chez Gabriella, une jeune femme qui a été élevée par l'évêque Lorenzo Vitelli, correspondant des trois étudiants. À peine arrivé, Henri Valhubert se met en quête de son rejeton au cœur d'une grande fête devant le palais Farnèse. Mais bientôt, Tibère le retrouve mort, empoisonné par un cocktail contenant de la ciguë.
Sans vouloir choquer les inconditionnels de Vargas, j'avoue avoir été obligée de relire plusieurs phrases au début du récit. Et à voix haute. C'est une chose qui m'arrive très rarement, à moins que la construction des phrases soit faite pour être déclamées, un peu comme notre joual...
Sinon, on est facilement transporté dans l'univers des trois jeunes tout en faisant connaissance avec les autres personnages. Question intrigue policière, ça passe très bien.
Je sais que c'est son premier roman, je ne veux pas lui jeter la pierre mais j'espère bien qu'elle a travaillé sa syntaxe depuis :)
Par contre... ayant prévu de lire Sous les vents de Neptune qui paraît-il est supposé rendre quelques expressions typiquement québécoises... du joual donc.... C'est peut-être pas sur ce titre que je vais me rendre compte de son évolution! On verra!
Sinon, on est facilement transporté dans l'univers des trois jeunes tout en faisant connaissance avec les autres personnages. Question intrigue policière, ça passe très bien.
Je sais que c'est son premier roman, je ne veux pas lui jeter la pierre mais j'espère bien qu'elle a travaillé sa syntaxe depuis :)
Par contre... ayant prévu de lire Sous les vents de Neptune qui paraît-il est supposé rendre quelques expressions typiquement québécoises... du joual donc.... C'est peut-être pas sur ce titre que je vais me rendre compte de son évolution! On verra!
6 commentaires:
Je n'ai encore lu aucun de ses romans, donc je ne peux rien en dire.
Mais ce que tu dis de la syntaxe est vrai pour d'autres auteurs reconnus.
Quand j'enregistrais des livres pour la Phonothèques (enregistrements audios pour les handicapés visuels - avec la « correctitude politique » on ne sait plus comment les appeler : aveugles, non-voyants, handicapés visuels, ...) j'ai dû lire quelques romans de Roger Lemelin, écrivain québécois, membre de l'académie Goncourt, etc. Or je devais sans cesse recommencer ma lecture car ses phrases étaient si mal construites que, spontanément, mon cerveau reconstruisait les phrases en lisant au lieu de lire exactement ce qui était écrit. Puisqu'il fallait respecter la moindre virgule, les moindres détails, il fallait souvent arrêter l'enregistrement et recommencer la phrase ou parfois reprendre au début du paragraphe pour conserver l'unité de ton de la lecture.
Roger Lemelin fut pour moi le pire auteur à lire pour sa syntaxe.
Alcib * Je trouve ton commentaire très intéressant. Surtout parce qu'avec ma critique, je ne voulais pas avoir l'air de taper sur Fred Vargas en particulier.
Surtout que je suis à lire un Kerouak qui me donne le même problème... et que je viens de lire Paul Auster qui est tellement coulant à lire tellement c'est bien construit!!!
C'est bien pour dire hein? Lemelin est un auteur formidable. Pourtant je le connais plus de par les adaptations à l'écran: Les Plouffe et cie :)
C'est clair qu'il faut rentre exactement un auteur à la Phonothèque sinon... on handicape la personne visée dans son jugement à venir.
M'en fou de la correctitude maintenant moi. Un aveugle reste un aveugle bon! Taponnage....
Alcib, tu me vois prévenue, parce que vais justement d'être acceptée comme lectrice à la magnétothèque. Si on me propose du Lemelin, je vais vite le passer à quelqu'un d'autre! ;o)
Sinon, je n'ai pas lu ce roman de Vargas mais ceux que j'ai lus (Part vite et reviens tard, et L'homme à l'envers) ne m'étaient pas apparus comme syntaxement déficients, en autant que je me souvienne. Mais il y a très longtemps de ça, alors je pourrais avoir oublié...
En tout cas je les ai beaucoup aimés tous les deux!
Docteur Maman * Tu vas aller faire de la magnétothèque! Cool! Moi je trouve ça admirable. J'aurais bien aimé le faire dans le temps mais je trouve pas que j'ai une belle voix, du tout!
Je sais pas si c'est parce que c'est son premier roman, j'ai oublié de porter attention jusqu'à la fin aussi.
Au début ça m'a agacée au point de me demander de quelle origine elle était... C'est pas des horreurs illisibles, juste des petits détails de construction très faciles à corriger, ou modifier.
C'est peut-être pas aussi frappant pour tout le monde ;)
Faut dire qu'avec tout ce que j'entends dans une journée; des liaisons bizarres, des lettres silencieuses chez nous et pas ici comme:
Pas Zencore-mauvaise liaison-, AnanaSsss, persiLlll
Béo : Je crois me souvenir que j'avais, différemment, le même problème avec Michel Tremblay. J'adore son théâtre... au théâtre, mais je n'arrive pas à lire ses romans.
Docteur maman : Félicitations ! C'est vraiment une belle expérience de lire ainsi à voix haute des livres pour ceux qui ne peuvent lire avec leurs yeux. J'avais rencontré là des personnes extraordinaires. J'avais dû suspendre ma participation, faute de temps et... je n'ai jamais repris :o(
Alcib * J'ai failli citer Tremblay, mais pour moi il est un cas à part et tellement cher à mon coeur!
De lire certains passages à haute voix pour mettre en lumière ce joual qui parfois n'a rien à voir avec celui de Gaspésie ou ne serais-ce de Québec est un pur bonheur ajouté à la lecture de ses oeuvres.
Quand cet aspect est clair au départ; je n'ai aucun problème avec ça et je respecte le ton et l'auteur.
Je suis à lire un Kerouak.... traduit en France. Tu ne seras pas étonné qu'il y aie des termes qui me choquent... des termes qui d'après moi ne peuvent pas avoir été utilisés par cet américain d'origine québécoise...
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