mardi, avril 21, 2009

Grand Sud- Tozer billet 4

Après Gafsa, on est partis pour Tozeur: 90 km de route.

Une vis, malencontreusement fichée dans le pneu gauche avant fait qu'on s'est arrêtés pour faire réparer tout ça dans un petit garage sur la grand route.

Il faisait grand soleil et Mandarine a proposé qu'on marche le long de la route en attendant. Adam est resté avec les hommes. Avec ces maisons tellement inaccessibles à l'oeil à cause des murs, on a fini par s'arrêter sur place et jaser. Rapidement, un attroupement s'est formé autour de nous. Des jeunes filles qui nous prenaient pour des touristes perdues... he he! Mandy a mis le temps avant de leur parler en arabe, moi j'aurais bien voulu tourner une petite vidéo mais j'ai pas osé...

Il y a même une voiture de police banalisée qui s'est arrêtée pour voir si tout allait bien. On a finalement rebroussé chemin en voyant une foule au loin qui s'en venait... là c'était plus des gars!!!

Photo pour vous donner une idée de l'endroit, avec la bande qui s'en vient au loin!

Dès qu'on s'est retrouvées près de NOS hommes: ça s'est calmé quoique certains curieux sont venus tourner en vélomoteur pour voir... Je peut vous dire que tout ça donne une sensation des plus bizarres... heureusement qu'on étaient pas VRAIMENT perdues!!!!

Tozeur:

Sésame du désert, porte ouvrant sur les merveilles sahariennes, Tozeur est une station touristique et un campement de base, rudimentaire ou très luxueux. De là partent des tours en 4x4, avec des guides berbères enturbannés dans leur chèches colorés.

Ville principale de la région des chotts, Tozeur n'a d'ailleurs pas attendu le développement du tourisme pour se faire un nom. Déjà connue à l'époque numide, elle fut surtout, sous le nom de Thusuros, un poste frontière de l'Empire romain, qui marquait la limite sud de la province d'Afrique.

Évoluant d'une zone de surveillance à une zone d'échange, Tozeur deviendra, au XIVe siècle, un marché très important. Après cette période de prospérité, elle sera durement touchée au XVe siècle par une épidémie.

Aujourd'hui Tozeur est, au niveau administratif, la capitale de la région du Djérid et, au niveau touristique, une destination riche et passionnante.


Déjà à l'arrivée: la grande porte, majestueuse, annonce une ville importante.

On commence par chercher un hôtel, la majorité sont soit pleins soit beaucoup trop cher. C'est la rançon d'un lieu hautement touristique... de loin; j'avais repéré cet hôtel; très voyant n'est-ce pas?


Ce sera là qu'on posera la valise pour les 2 prochains jours. Pas de connexion internet mais bon: c'est pas vraiment indispensable hein! Surtout qu'avant de partir j'avais surfé un bon moment chez Mandy.

On marche, il fait très beau et chaud. On décide d'aller à une pizzeria dont je vous reparlerai...


Adam qui explore en attendant le souper!


La vue qu'on a depuis notre table au restaurant.


Ensuite on arpente un trottoir où les minis-souk débordent. lls font quasiment de la vente à pression mais la meilleure c'est celui qui à la volée disait juste: C'est gratuit... jusqu'à la caisse ;)

On est ensuite allés visiter le Musée Dar Cherait qui en fait regroupe 3 ou 4 expositions différentes. On en a fait 2, ce qui nous a pris quand même presque 2 heures, ce qui fera l'objet d'un autre billet.


10 commentaires:

Céline☼ a dit…

Je lis toujours avec intérêt tes péripéties tunisiennes !
Tu nous permet de voyager un peu également !

Beo a dit…

Céline * Il faut dire que j'adore moi aussi lire les récits de voyages des autres. On voyage par procuration et surtout: c'est personnalisé et il n'arrive jamais les mêmes trucs à chacuns :)

coco a dit…

Les hommes étaient hostiles à votre présence ? J'aurais filé vite moi!
Comme quoi on peut allier vacances, découvertes, culturelles.

Beo a dit…

Coco * Le plus rigolo c'était les jeunes adolescentes. Curieuses et polies. On étaient une attraction en soi.

On ne les a pas bluffées et on a ri avec elles. On ne saura jamais si elles auraient pu nous arnaquer: elles étaient quand même 6.

C'est ensuite que des ados sont arrivés et puis l'attroupement était imminent.

Hostiles... je dirait pas ça, mais mon beau-fils avait déjà avisé Mandy que c'était un endroit risqué: racailles et cie.

On a bien vu la différence quand on étaient près de lui; ils nous ont lâché les baskets!

Je t'avoue qu'y avait pas trop moyen de filer vite... c'est pourquoi je n'aurais vraiment pas voulu être en panne sans un tunisien sous la main :(

Shandara a dit…

C'est spécial comme ambiance c'est sûr... est-ce que ta fille vit tout ça bien? Elle a droit de travailler ou elle préfère élever son petit?

J'aime toutes ses différences qui font qu'un pays reste exotique... il faut vraiment tenter de contrer la mondialisation...!

Beo a dit…

Shandara * Ma fille vit ça très bien parce que c'est son choix.

Pour le moment, elle s'occupe du petit et de toute une "trâllée" de monde dans la famille en s'occupant des repas souvent et autre tâches domestiques.

C'est vrai que l'authenticité des traditions des différents pays est une richesse à ne pas a aplanir avec la mondialisation.

Ils sont tellement fiers de leurs racines et de leur mode de vie. Moi je suis pour!

C'est une des raisons pour lesquelles j'ai adoré mon voyage.

De pouvoir voir des choses hors circuits touristiques: c'était vraiment important pour moi, un peu pour évaluer de manière juste, la vie de ma grande dans ce beau pays.

On auraient joué aux touristes durant tout le séjour qu'il m'aurait manqué un gros pan de son quotidien!

Venise a dit…

Je lis ton voyage par chapitre, j'en suis à celui-ci et j'admire votre côté aventureux, ne même pas réserver de chambre. J'ai bien votre hôtel tape-à-l'oeil rose bonbon.

Je retiens aussi les maisons emmurées, on dirait bien que la vie publique ne se joue pas de la même manière. Preuve, lorsque l'on s'arrête dans un lieu public, à cause d'une panne, ça fait pas naturel. Mais là, excuse, je m'en vais lire le chapitre suivant ...

Beo a dit…

Venise * À part dans les grandes villes, et encore... on est vite repérés en tant que touristes.

Je voyais la différence par le fait d'être accompagné par quelqu'un de la place!

Anne (Gerdel) a dit…

«Gratuit... jusqu'à la caisse.» J'aime! ;-))

Beo a dit…

Anne * Mon chéri était plié de rire!

Faut dire qu'au milieu des autres vendeurs, insistants: il était bien original celui-là!