vendredi, février 13, 2009

Broadway 39e rue

Ce film m'attendait depuis un moment, mais sachant qu'il fait plus de 2 heures il faut trouver le bon moment. En fait j'aurai vu le début, je dirais à peu près 45 minutes pour rendre les armes car il ne sert à rien d'avancer dans cette oeuvre qui est truffée de clin-d'oeil et de références historiques. Vaut mieux reprendre à un moment où on a toute sa concentration.

C'est là que la magie des DVD et des chapitres font des merveilles. Ce film sorti en 2000 relate la période qui a suivi la grande dépression en Amérique du Nord et surtout la chasse au communisme que les américains voyaient partout.

Broadway 39e rue:

New York, automne 1936. Les Etats-Unis sont en proie à la Grande Dépression. Les travailleurs se réunissent en syndicats et proclament la grève partout, jusque dans les théâtres de Broadway en pleine création. Dans ce portrait de New York et au centre du tourbillon se croisent quelques figures dont certaines deviendront célèbres : le jeune Orson Welles qui monte une comédie musicale à caractère social, Margherita Sarfatti, émissaire de Mussolini, Nelson Rockefeller, un peintre irascible, une comtesse fantasque, un magnat de la presse et bien d'autres encore..


Avec BROADWAY 39E RUE, Tim Robbins nous plonge dans l'Amérique des années 30 et de la Grande Dépression. Le film est une fresque grandiose qui allie véracité des faits historiques et message engagé anti-censure. Plus de deux heures de grand spectacle : des personnes charismatiques servis par une incroyable distribution, de l'humour, du suspense et une musique entraînante.

Le propos est résolument engagé politiquement, mais cela n’est guère gênant, tant cet hommage respire le plaisir de jouer la comédie et l’amour des comédiens. Un contexte de licence de mœurs.

Comédie dramatique américaine (1999) de Tim Robbins avec John Turturro (Aldo Silvano), Susan Sarandon (Margherita), Emily Watson (Olive Stanton), Hank Azaria (Marc Blitzstein), Vanessa Redgrave (la comtesse), Joan Cusack (Hazel), Bill Murray, Ruben Blades, John Cusackv.
En 1936, à New York, le jeune Orson Welles, tout auréolé de sa gloire naissante, décide de monter une comédie musicale à Broadway. Le sujet, dû à la plume de Marc Blitzstein, ressemble furieusement à du Brecht ! Mais, à cette époque foisonnante, ce genre d’entreprise n’est pas nécessairement du goût de tout le monde (les communistes, ou supposés tels, ne sont guère en odeur de sainteté). Dans le même temps, Diego Rivera reçoit commande d’une fresque monumentale de Nelson Rockfeller.


J'ai bien aimé, puis ça nous remets en mémoire que des crises y en a eu d'autres avant maintenant et que la chasse aux sorcières-communistes dans ce cas-, est toujours d'actualité selon les circonstances...

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