vendredi, septembre 10, 2010

Valse avec Bashir

Présenté sur la Télévision Suisse Romande la semaine dernière, j'ai profité du fait qu'ils offrent le visionnement via le Net durant un certain laps de temps pour enfin voir ce film.

Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !
Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.
Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.
Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.

Ayant débuté le visionnement en fin de soirée, j'ai fait une pause et j'ai poursuivi le tout le lendemain soir.

C'est qu'il me fallait toute mon attention pour lire les sous-titre en français, tout en contemplant les magnifiques dessins.

Puis, plus le film avance, plus l'horreur de la situation s'insinue en nous jusqu'à ce qu'Ari retrouve entièrement ses souvenirs et que le massacre nous saute aussi au visage. J'en ai versé des larmes, venues d'une tristesse infinie sur l'incommensurable inhumanité de l'Humanité.....

2 commentaires:

Dr. CaSo a dit…

Brrrr, c'est le genre de film super intéressant mais super traumatisant, ça. En ce moment, j'ai surtout besoin de regarder des films rigolos et cuculs ;)

Beo a dit…

Dr.Caso * Tu as bien raison et c'est pour ça que je ne l'ai vu que maintenant.

N'empêche que j'ai bien pleuré à la fin et que j'ai mis plusieurs heures à m'en remettre.

Il est dès lors facile d'imaginer le réflexe de survie de l'auteur qui avait totalement effacé tout ça de sa mémoire.

Les dessins sont magnifique, le choc survient quand à la toute fin arrive de vraies images d'archives :(((((

Tu devrais regarder Elvis Gratton pour te changer les idées en rigolant! Huhu!