Comment les Italiens en sont venus à manger aussi bien? Un mythe veut que ce soit la simplicité des origines paysannes et la mamma qui sert des pâtes qui en soit l'origine.
Pourtant, la cuisine italienne comme on la connaît de nos jours ne doit pas grand chose au monde paysan. Surtout que jusqu'en 1950, les ruraux avaient plutôt le ventre creux sustenté tant bien que mal de pain de gland, de bouillie d'avoine et de polenta.
En fait, les fleurons de la cuisine italienne ont tous une origine urbaine, comme l'indiquent leurs noms: spaghettis bolognese, bistecca alla fiorentina, pesto genovese, proscuitto di Parma, saltimbocca alla romana, risotto milanese... C'est que les villes italiennes se sont accaparées les produits des ampagnes et s'en sont servies pour bâtir une culture culinaire d'une immense richesse.
Les Italiens ont mis très, très longtemps à aimer la pizza sous sa forme actuelle. Les premiers textes qui signalent son existence à Naples remontent au XIXe siècle et la décrivent comme un emblème de saleté graisseuse. Le problème à la base était la ville même de Naples où sévissait le choléra.
Il a fallu attendre les années 60/70 pour la voir sortir de sa disgrâce. Une réhabilitation qui doit beaucoup au décolleté de Sofia Loren dans L'or de Naples, de Vittorio de Sicca en 1955.
Des millions de crève-la-faim italiens ont tenté leur chance en Amérique du Nord au tournant du XXe siècle, ce qui leur a permis d'accéder à la prospérité et de s'offrir enfin la nourriture qui, au pays, était réservée au nantis.
Ces expatriés, venus de toute la Botte, avaient tendance à rester entre Italiens. Ce microscome qui brassait les différentes régions d'Italie a facilité l'échange de traditions et c'est dans ce creuset qu'a été inventée la cuisine dite italienne.
Source: Delizia par John Dickie Ed. Buchet-Castel, 2009
Pourtant, la cuisine italienne comme on la connaît de nos jours ne doit pas grand chose au monde paysan. Surtout que jusqu'en 1950, les ruraux avaient plutôt le ventre creux sustenté tant bien que mal de pain de gland, de bouillie d'avoine et de polenta.
En fait, les fleurons de la cuisine italienne ont tous une origine urbaine, comme l'indiquent leurs noms: spaghettis bolognese, bistecca alla fiorentina, pesto genovese, proscuitto di Parma, saltimbocca alla romana, risotto milanese... C'est que les villes italiennes se sont accaparées les produits des ampagnes et s'en sont servies pour bâtir une culture culinaire d'une immense richesse.
Les Italiens ont mis très, très longtemps à aimer la pizza sous sa forme actuelle. Les premiers textes qui signalent son existence à Naples remontent au XIXe siècle et la décrivent comme un emblème de saleté graisseuse. Le problème à la base était la ville même de Naples où sévissait le choléra.
Il a fallu attendre les années 60/70 pour la voir sortir de sa disgrâce. Une réhabilitation qui doit beaucoup au décolleté de Sofia Loren dans L'or de Naples, de Vittorio de Sicca en 1955.
Des millions de crève-la-faim italiens ont tenté leur chance en Amérique du Nord au tournant du XXe siècle, ce qui leur a permis d'accéder à la prospérité et de s'offrir enfin la nourriture qui, au pays, était réservée au nantis.
Ces expatriés, venus de toute la Botte, avaient tendance à rester entre Italiens. Ce microscome qui brassait les différentes régions d'Italie a facilité l'échange de traditions et c'est dans ce creuset qu'a été inventée la cuisine dite italienne.
Source: Delizia par John Dickie Ed. Buchet-Castel, 2009
2 commentaires:
Hum la cuisine italienne...un régal. Dommage qu'il n'y a pas de restaurant proche de mon domicile qui vaille le déplacement. Car des restaurants se prétendant "italiens" et qui font aussi de la choucroute il y en a beaucoup !!! Un voyage en Italie s'impose! Qui m'accompagne ? ;-)
Coco * C'est bien vrai qu'hélas on ne peut se fier à l'enseigne d'un restaurant sans aller y voir de plus près.
Je ne peut pas t'accompagner pour l'instant en Italie, mais c'est pas l'envie qui manque, he he!
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