vendredi, juillet 30, 2010

Sherlok Holmes de Guy Ritchie


Sherlok Holmes de Guy Ritchie est un pur régal à regarder. Je crois que c'est le tout premier film de Guy Ritchie que je regarde. Je ne suis pas déçue et je vais sûrement me permettre un ou deux autres visionnement.

J'ai adoré me retrouver dans l'Angleterre d'époque, en fait j'aime toujours ça. La personnalité d'Holmes est juste assez déjantée pour amener un peu d'humour dans une enquête qui risque de faire totalement basculer l'Angleterre, avec des ondes de choc pouvant se rendre en Nouvelle-Angleterre.




Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils.




Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts; accessoirement, une droite redoutable...

Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.

Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son éxécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.

La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...



J'ai vraiment aimé et vu que j'ai acheté le DVD, je ne vais pas me gêner pour le regarder encore!

Ce qu'il y a de rigolo c'est que j'ai acheté la version de Sherlok Holmes avec Michael Caine, ça fait un petit moment; je vais attendre encore un peu avant de le regarder :)

11 commentaires:

Alcib a dit…

Je ne connais pas ce film, mais j'aime bien regarder Sherlock Holmes dans les séries télévisées britanniques diffusées sur PBS. Et avec l'accent, c'est un régal.

Alcib a dit…

Hier, j'ai voulu regarder ce qui était mon film fétiche depuis très longtemps. Mais c'était aussi le film fétiche d'Alexander... Dès les premières images, avec la musique, j'ai été obligé d'arrêter.
Je crois que je ne pourrai plus jamais regarder ce film, ni en entendre la musique (pourtant classique, que j'aime).

Beo a dit…

Alcib * Moi y a qu'à voir mon adresse mail pour comprendre mon admiration à l'extrême sens de l'observation de Sherlok Holmes ;)

Je n'ai pas trop vu de séries à son sujet, ni même les autres versions qui ont été portées au cinéma. C'est un peu pour ça que j'avais acheté celle avec Michael Cane. Sauf qu'il était difficile de résister à celle de Ritchie qui avec ses excellentes critiques et la sortie très rapide en DVD m'a fait craquer. Je ne suis pas déçue!

Évidemment, il n'y a aucun soupçon d'accent anglais par contre.... dommage!

J'ose à peine te demander de quel film fétiche dont il s'agit mais je comprends tout à fait qu'il soit relié directement à de fortes émotions qui, même apaisées, ressurgissent avec les premières notes de musique du film.

Alcib a dit…

C'est un fil de Visconti : « Mort à Venise », avec Dirk Bogarde, Sylvana Mangano.
Après m'avoir écrit un ou deux messages (les tout premiers), Alexander m'avait écrit qu'en attendant une réponse de moi, il allait regarder ce film qu'il aimait autant que moi (il avait lu mon profil sur le blogue, et tout le blogue, articles et commentaires). À la fin du film, il n'avait pas encore reçu de réponse de ma part (il en avait reçu au moins une, mais pas ce soir-là, je pense) ; il m'a encore écrit un petit mot me disant que le film était terminé et que, puisqu'il n'avait pas de message de moi, il irait marcher sous la pluie avec Alexander Bull. Ils avaient longtemps marché... Alexander Bull se retournait souvent pour voir pourquoi Alexander pleurait... Sachant maintenant à quel point mes messages étaient importants pour Alexander, je ne sais pas ce que je donnerais pour effacer tout cela et recommencer cette soirée ! J'essaierais de faire en sorte que jamais Alexander ne pleure à cause de moi... J'imagine que c'est maintenant à mon tour...

Dr. CaSo a dit…

J'ai bien envie de voir ce film, surtout que j'aime bien les acteurs. Je vais peut-être me faire ça demain, tiens, si je le trouve sur iTunes pour pas trop cher :) (dommage pour l'accent British, par contre!)

Beo a dit…

Alcib * Je vois, c'est un souvenir qui restera à jamais gravé dans ton coeur mais surtout, il ne faut pas t'en vouloir: tu ne pouvais pas deviner ce jour-là toute l'importance qu'avait ta réponse dans cette journée d'Alexander.

Beo a dit…

Dr.Caso * Si tu regardes en VO.... t'auras pas l'accent british?

Alcib a dit…

Béo : Je sais... Au fond, ce que je veux dire, c'est que j'aimerais tant que la suite soit différente, qu'on puisse effacer toute l'année qui vient de passer et quelques mois auparavant et que l'on réécrive le scénario.
Mais je pense aussi qu'il s'en ait fallu de peu pour que je ne connaisse pas Alexander. Croyant que je n'étais pas intéressé, il a failli ne plus m'écrire. Si cela avait été le cas, je ne saurais même pas à côté de quel roman merveilleux je serais passé et je n'aurais jamais su à quel point il en aurait été blessé !

Beo a dit…

Alcib * Hélas, c'est souvent le cas pour les gens qui n'osent pas la vérité, qui n'osent pas croire à leur valeur profonde et qui laissent passer.

À tous les jours des trucs pareils arrivent.

C'est précisément une des choses que j'admirais chez Alexander: aller au fond des choses. Et tu as su y arriver aussi.

Parce que sauf erreur-sans vouloir te blesser-, ça ne fait pas partie de tes réflexes premiers.

Probablement à cause de mauvaises expériences antérieures et d'un environnement hostile...

Dans la sponténaéité intrinsèque d'Alexander.... je me retrouvais tout à fait. Je crois que c'était idem pour lui envers moi.

Alcib a dit…

Je l'ai expliqué à Alexander. Quand il m'a « découvert », je sortais d'une longue période d'hibernation. J'étais comme la vache dans la glace devant le musée.
Je n'étais simplement pas, à l'hiver 2008, très sensible aux autres. Je me préparais à faire un grand nettoyage dans ma vie. Il y a bien des choses au sujet de ma vie dont je ne parle pas sur le blogue... Je ne refusais rien. Je ne résistais pas... Alexander avait une longueur d'avance sur moi : il avait lu tout le blogue et il avait pu se faire une très bonne idée à mon sujet.
Moi, je ne savais rien de lui, sauf qu'il aimait les mêmes films que moi, les mêmes livres, les mêmes écrivains, qu'il aimait les mots et qu'il aimerait que je lui réponde... Je ne connaissais pas son horaire, ni même ce qu'il faisait dans la vie, ni son âge, ni de quel pays il était... Comme je lui disais, il aurait pu être « un vieux monsieur tout poilu » (ce qui aurait été tout le contraire d'Alexander).

Mais lui non plus, n'était sûr de rien. Toutes les pertes qu'il avait subies dans la vie (parents, marraine adorée, ses meilleurs amis) n'avaient rien fait pour augmenter sa confiance dans la possibilité de vivre une belle relation. Alors que de mon côté, j'avais envie de lui montrer qu'il aurait raison d'avoir confiance... Nous étions pareils sur plusieurs points (les intérêts, les valeurs, ...) Et sur d'autres points, nous nous complétions merveilleusement bien : les vulnérabilités de l'un étaient compensées par les forces de l'autre et vice-versa...

Il ne voulait pas trop m'en dire à son sujet car il craignait que je le trouve trop jeune. C'est vrai qu'en plus d'être jeune, il faisait encore beaucoup plus jeune que son âge (un jour, il représentait son hôpital dans un congrès en Irlande ; les gens lui demandaient en quelle année il était à l'école, combien d'années il lui restait avant de faire les études de médecine. On le prenait pratiquement pour un adolescent).

Je répondais tout de même à ses messages mais il m'a fallu quelques jours pour comprendre ce qui se passait. Je n'ai pas du tout hésité, rien refusé... Je me suis très vite attaché à lui et plus je communiquais avec lui, plus je me rendais compte à quel point il était merveilleux... Ce n'est qu'après quelques semaines que j'ai compris qui il était ; et j'ai deviné car lui ne me le disait pas. Son nom et sa situation n'ont donc pas joué dans la construction de notre amour. Au contraire, quand j'ai su, j'ai compris que ce serait difficile, qu'il y aurait des obstacles (la famille, le milieu, ...) ; mais ce qui était important, c'est que lui, du moment qu'il aimait, était prêt à tout pour défendre son amour... Je n'aurais pas pu faire grand-chose, moi, pour m'imposer ; mais lui s'occuperait de sa famille. Et le plus important, c'est que ceux qui l'aiment vraiment étaient heureux pour lui et ils m'aimaient déjà parce qu'Alexander m'aimait...

J'avais confiance. J'étais persuadé que l'amour serait plus fort que tout, que nous passerions à travers la terrible menace. Mais nous avons manqué de temps. Il aurait fallu nous rencontrer un an plus tôt pour avoir le temps de renforcer les défenses...

S'il faut trouver la pertinence de ce long commentaire sous ce billet, ce pourrait être que Sherlock Holmes aussi était... Anglais. :o)

Beo a dit…

Alcib * Oui, Alexander avant une bonne longueur d'avance, pour le reste vous avez manqué de temps.

Par contre, Alexander devait savoir que le temps lui était inévitablement compté :(