lundi, février 08, 2010

La consolante

Je viens de terminer la lecture de La consolante d'Anna Gavalda, ce fut un réel ravissement que de partager durant quelques 637 pages la vie de Charles. Encore plus que de le laisser à sa nouvelle vie pleine de promesses ;)

C'est que j'y serais bien allée moi aussi dans cette campagne rustique tellement rafraîchissante!

Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent. 'Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l'impression d'avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu'il est devant l'évier, s'asperge le visage en gémissant. Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C'est fini. C'est fini, tu comprends ?' Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l'appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tout se fissure en lui. Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l'évidence : l'échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.' Anna Gavalda
Un très bon livre que je vous recommande!

10 commentaires:

Josée (Shandara) a dit…

Wow ça l'air spécial, en tout cas ça donne le goût de le lire!

Miyax a dit…

Ah tiens c'est drôle... J'avais DEVORE-ADORE-LU-ET-RELU "Ensemble, c'est tout", et je n'ai pas dépassé le quart, avec d'énormes difficultés, de celui-là.
L'impression qu'il y avait quelque chose que je ne comprenais pas... Les phrases sans sujets me perdaient et me donnaient l'impression de ne plus avoir lire... Je trouvais Charles ennuyeux à mourir, j'attendais en vain que l'histoire décolle.
Explique-moi ce que j'ai loupé !!
Amitiés

Beo a dit…

Shandara * J'ai vraiment aimé et si jamais un jour ils font un film: je ne vais pas le manquer!

Je suis certaine que t'aimerais aussi.

Beo a dit…

Miyax * Je ne peut nier que le début est très long et lent par moments mais pas superflu.

C'est vrai que le style est assez spécial mais je m'y suis adaptée.

En plus à la fin.... tout devient en italique!

Je peut juste te dire que ça vaut la peine de persévérer jusqu'au bout ;)

Blue a dit…

Oui, ça vaut la peine d'aller jusqu'au bout, pas facile de rentrer dedans mais tout à fait prenant; j'ai aimé ce livre également.
Ravissement, joli mot.

Alcib a dit…

Je ne sais pas si j'aimerais ce livre (je n'ai encore rien lu dec et auteur), mais le sujet est intéressant. Aurais-je le courage d'entreprendre la lecture d'un roman de 637 pages sans avoir au moins au préalable l'idée que je vais l'aimer ?

Beo a dit…

Helenablue * Je dois quand même mentionner que je ne l'ai pas lu d'une traite, mais à chaque retour pour la suite; j'avais juste hâte de retrouver les personnages! C'est bon signe ça ;)

Beo a dit…

Alcib * Euh..... Toute brique, de par la quantité de pages me rebute normalement.

Mais quand on sait que les meilleurs livres, peu importe le nombre de pages, nous laissent un peu tristounet quand on tourne la toute dernière.... il faut se lancer à lire les premières ;)

Moi je crois que tu aimerais beaucoup cette magnifique histoire.

Pur bonheur a dit…

Très beau résumé en tout cas!

Beo a dit…

Pur Bonheur * Merci ;)