Quoiqu'il en soit, avec La nuit des princes charmants, on se retrouve dans le Montréal des années 50, chez un jeune homme de 18 ans, féru d'opéra et de lecture. Il nous raconte sa première nuit complètement de sortie. Opéra qui le décevra un peu, tellement il a l'habitude d'animer ses propres mises en scènes en écoutant ses disques.
Par contre, cette soirée devient une incursion au sein de la faune nocturne de Montréal. Nocturne et homosexuelle. Bar de chansonniers, bar plus "hot", servant d'endroit pour draguer. Il se retrouvera ainsi avec ses deux princes charmants, puis ça deviendra une longue soirée entre nouveaux amis.
Malgré ses nombreux déboires de débutant, il arrivera à ses fins. Reste plus qu'à rentrer à la maison l'après-midi suivant, en affrontant sa mère...
J'ai ri tout fort-je veux dire un rire sonore- à plusieurs reprises. C'est le fait de retrouver des attitudes de chez moi et puis la truculence du langage imagé de sa mère est tellement bon à lire!
Un très bon Tremblay à mon avis.
4 commentaires:
Tu me donnes envie de le lire. Ça tombe bien , je vais bientôt terminer l'autobiographie d'Obama et j'avais rien de prévu ensuite.
Pur Bonheur * Il m'attendait depuis le mois de décembre!
Je crois bien que je vais tout de suite attaquer La Traversée du continent, tellement ça fait du bien de lire du Tremblay ces temps-ci ;)
J'ai lu ce bouquin il y a quelques temps et je l'avais trouvé très spécial, étrange... mais c'est peut-être parce que je ne connais vraiment pas bien la littérature québecoise :)
Dr.Caso * En fait, il y a tellement de références aux faits de la vie quotidienne de ces années-là à Montréal, dans une société judéo chrétienne, qui de plus était fractionnée clairement entre anglosaxons et canadiens français.
La vie nocturne avait ses lois aussi, alors si en plus on entre dans l'univers homosexuel ;)
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