Je dois dire que la météo pitoyable du mois de juillet nous tiens pas mal plus à l'intérieur et entre le ménage, les paperasses à faire et autres tâches ménagères, cette météo est propice pour regarder des films.
Les 5 derniers que j'ai vus sont tous des films québécois. Je me gâte et c'est tellement bon!
Tout dabord: À l'origine d'un cri.
Chose impensable, à la mort de sa femme un homme exhume le corps de la défunte et s'enfuit avec en voiture.
Pour le retrouver, les femmes de la famille demandent au fils aîné de partir à sa recherche avec son grand-père.
La difficulté flagrante de communiquer de ces trois hommes s'amenuisera au fil de l'aventure.
J'ai particulièrement aimé l'originalité de la figuration des âmes errantes.
Puis, Une vie qui commence.
Après le décès soudain de son père, le jeune Étienne est décontenancé et s'entête à l'honorer par-delà la mort.
Il revêt tous les jours le même habit que lui avait donné son défunt père médecin et se réconforte grâce à certains objets qui lui appartenaient, tels que ses instruments médicaux.
Alors que sa mère, Louise, préfère effacer toutes traces de l'existence de son mari pour parvenir à reprendre le contrôle de sa vie et de sa famille, Étienne, quant à lui incapable d'abandonner la mémoire de son géniteur, exprime sa peine en se rebellant contre l'autorité et les siens.
Excellent film, avec en prime un traitement du sujet de la perte du père bien original. À voir!
Y en aura pas de facile.
Un biographe renommé nouvellement célibataire décide de s'inscrire sur un site de rencontres. Il doit enregistrer une vidéo de présentation afin de parler de lui aux autres membres. Il y parle des moments marquants de sa vie : en particulier lorsqu'il avait remporté le gros lot à la loterie mais qu'il s'était fait voler son portefeuille, lorsqu'il avait mis un contrat sur sa tête après une mauvaise journée au bureau, lorsqu'il avait essayé de séduire une ancienne flamme devenue escorte ou lorsqu'il avait rencontré une femme qui cherchait l'amour d'une bien mauvaise façon.
On est transportés à différentes époques dans la vie du biographe et passé l'étonnement du changement d'acteur le personnifiant, on arrive à suivre cette histoire loufoque.
La vie secrète des gens heureux.
Thomas, étudiant en architecture, vit encore chez ses parents, où la déception qu'il inspire à son père, depuis le départ de sa soeur aînée pour Londres, lui paraît chaque jour plus évidente.Franchement, j'ai plus ou moins aimé cette atmosphère de vie de famille paisible qui au fil de l'histoire nous montre plutôt l'hypocrisie du père qui n'en fini pas de dénigrer son fils.
Tandis que celui-ci, riche architecte, s'étonne de ne trouver aucune trace apparente de ses gènes dans ce fils timoré et peu ambitieux, son épouse, mordue de jeux télévisés, se montre au contraire rassurante et optimiste.
Le vent tourne lorsque Thomas fait la connaissance d'Audrey, une serveuse dégourdie qui, contre toute attente, cède à ses charmes discrets. Mais la belle, que Thomas a présentée fièrement à ses parents, cultive son mystère et se montre le plus souvent insaisissable.
Le baiser du barbu.
Benoît, un acteur de deuxième ordre qui travaille aussi comme serveur, décide de se laisser pousser la barbe afin de donner plus de réalisme à la petite pièce qu'il joue dans un restaurant. Le succès est immédiat, et les projets s'accumulent pour lui.
Sa petite amie, Vicky, qui a abandonné ses projets d'écriture et insiste pour acheter le condo de ses meilleurs amis afin qu'ils s'installent ensemble, l'encourage à se consacrer entièrement à son emploi de serveur. Elle développe en plus une réaction psychosomatique au poil, et elle place Benoît face à une importante décision : ce sera la barbe, ou elle.J'ai bien aimé les situations cocasses et le revirement de situation qu'a provoqué le simple fait de se laisser pousser la barbe ;)
J'ai passé un bon moment à regarder ce film.
Sinon, j'ai aussi regardé les 2 premières saisons de Yamaska. Il me tarde de retrouver tous ces personnages attachants dans la 3e saison à venir cet automne!
2 commentaires:
J'en ai vu deux sur cinq : La vie secrète des gens heureux. J'ai aimé plus que toi. Et le Baiser du barbu qui nous fait passer un bon moment.
J'ai fait de la figuration dans l'Origine d'un cri, un de mes plus beaux tournages. J'ai regardé les autres en faire dans Le baiser du barbu mais finalement il était trop tard, ils ont annulé la scène avec les figurants !
Les autres, je vais les voir un jour ou l'autre, puisque je regarde pour ainsi dire tous les films québécois.
Venise * La vie secrète des gens heureux, c'est que je trouve qu'un moment donné ça part dans trop de directions différentes.
J'aurais aimé que le talent pour la BD du fils revienne en lumière à la fin et que tout redevienne lumineux dans sa vie!
Aussi que sa relation avec la petite fille ne soit pas anéantie, finalement c'est un film sombre :(
Tu sais Venise, c'est rendu que je suis attentive quand je regarde un film québécois, des fois que tu apparaîtrais au détour d'une scène, hihihihihi!
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