mardi, novembre 15, 2011

Automne et cinéma

Après un mois d'octobre très chaud et sec, maintenant qu'on est à la mi-novembre; les vrais gels sont à nos portes. Il me reste encore quelques potées fleuries à jeter, un de mes gerbera a fleuri encore jusqu'à la semaine dernière! Quatre belles fleurs sont sorties en l'espace de quelques jours.

Mes petits piments poursuivent leur croissance au salon. J'en ai déjà cueilli 2 beaux verts et ceux qui restent sont en train de rougir.

Il me restera donc que les conifères et quelques potées de chrysanthèmes pour égayer la saison froide. Pour le moment, pas trop de déprime automnale vu la jolie météo jusqu'ici.

La mijoteuse a vaillamment repris du service avec une forte tendance aux rôtis de porc à la moutarde, ragoûts de porc et autres goulash.

Et si on parlait un peu cinéma?

Sauf pour deux dessins animés, ma liste est essentiellement québécoise:

Curling:

Jean-François Sauvageau est un homme qui ne sait pas et ne souhaite pas se faire remarquer. Il habite la lointaine banlieue dans une modeste maison avec sa fille de douze ans, Julyvonne. Un jour, Julyvonne pousse ses errances un peu plus loin. Elle marche longtemps et découvre un bout de nature qu'elle ignorait. Puis en bordure de forêt, elle découvre l'horreur en même temps qu'un singulier et nouveau rapport au monde. Elle n'a pas les codes pour lire le spectacle qui s'offre à ses yeux et s'en retourne chez elle, plus intriguée qu'horrifiée. Elle n'en parle pas à son père.
Tout au plus Jean-François aime-t-il passer quelques minutes ici et là avec Isabelle, bonne confidente. Un soir, en revenant à la maison, il stoppe son trajet dans l'obscurité. Un bruit d'impact sourd fend l?air et surprend son attention. Il rencontre lui aussi l'horreur. Perdu, effrayé et confus, Jean-François prend une décision paniquée et étrange. Il n'en parle à personne et persiste à ne pas vouloir laisser de traces.


Présenté en première mondiale au 63e Festival international du film de Locarno, il y a remporté deux des cinq prix majeurs, soit le Léopard d’argent de la meilleure réalisation ainsi que le Prix d’interprétation masculine pour Emmanuel Bilodeau.

Très étrange comme film, Denis Côté démontre bien que malgré les tentatives de se couper du monde et à tant vouloir protéger sa fille, la vie se charge bien d'apporter l'horreur dans la vie autant du père que dans celle de sa fille.

L'appât que j'avais tellement hâte de voir:


Ventura Choukroune, membre des services spéciaux français, et Prudent Poirier, lieutenant balourd de la Police Métropolitaine, sont un jour forcé de faire équipe pour découvrir qui a assassiné le parrain du crime organisé Guido Carboni.

Utilisant, à son insu, Poirier comme appât, Choukroune mène son enquête, remontant quelques pistes et risquant sa vie à plusieurs reprises, principalement à cause des bêtises que commet continuellement son collègue québécois. Malgré leurs différences ethniques et morales et leur manière diamétralement opposée de travailler, les deux hommes joindront leurs forces respectives pour capturer les coupables et déjouer leur complot.



Impressionnée par la qualité des effets spéciaux, les voltiges de Rachid; j'ai quand même été déçue au niveau comique. Je m'attendais à rire beaucoup plus. Bravo quand même pour la chute bien ficelée.

Le déserteur:

La campagne québécoise, été 1944. Georges Guénette est abattu par des policiers de la Gendarmerie Royale du Canada, quelques mois après avoir déserté l'armée qui le destinait à aller se battre en Europe dans une guerre qui, de son avis et de celui de la majorité des Canadiens français, défendait avant tout les intérêts de la couronne britannique.

Voulant ériger le fils unique de fermiers miséreux en martyr de la politique du premier ministre Adélard Godbout, favorable à la conscription, le journaliste Roger Vézina obtient les témoignages des parents de Georges, qui l'aident à reconstituer le fil des événements et des malentendus qui ont conduit à la chasse à l'homme fatale.



J'aime toujours ce genre de reconstitution historique qui nous aide à mieux comprendre les tragédies qui ont marqué certaines époques.

Détour:


Léo Huff travaille comme secrétaire dans un important bureau d'ingénieurs de Montréal. Sa relation avec sa femme malade se dégrade constamment tandis que sa patronne lui fait des avances répétées.

Envoyé dans le Bas-Saint-Laurent, au Parc du Bic, afin de proposer aux habitants du coin la construction d'un parc aquatique, Léo fait la rencontre d'une jeune fille, Lou, prisonnière d'une relation malsaine avec un homme violent et jaloux, Roch.

Afin de se sortir de son existence monotone, Léo va tenter de l'aider, quitte à tout abandonner de sa vie passée.


Une histoire pas si invraisemblable que ça! Une histoire que personne n'aimerait vivre et qui se passe dans mon coin de pays d'origine.

French Kiss:

Frédérik est un brillant homme d'affaires qui enchaîne les relations insignifiantes. Un jour, il rencontre par hasard Juliette, une bibliothécaire étourdie et solitaire, qu'il drague : « on s'est pas déjà vus quelque part? ».

Surprise! Juliette reconnaît son ancien collègue Robert. Frédérik joue le jeu et se fait passer pour Robert afin de se rapprocher de Juliette.

Ce faisant, sa perception des relations amoureuses est complètement bouleversée, au grand étonnement de son meilleur ami Elliot.
Pour ne pas risquer de perdre Juliette, Fred entretient le mensonge, un malentendu qui peut sembler sans importance, mais qui rapidement devient incontrôlable.
Un joli clin-d'oeil à l'univers du mensonge.

Gerry, un autre film qu'il me tardait de voir et je n'ai pas été déçue!


Depuis son tout jeune âge, Gérald Boulet est animé par la musique.

Vers la fin des années 60, Gerry fonde le groupe Offenbach avec son frère Denis. Le groupe connaît un certain succès, mais atteint son apogée dans les années 70 avec l'arrivée de Pierre Harel. Pendant un exil de deux ans en France, le musicien s'éprend de Françoise Faraldo, qui le rejoint au Québec.

Quelques années plus tard, il met fin officiellement à Offenbach pour entreprendre une carrière solo dont le succès est sans précédent au Québec.

Après des années d'excès et de consommation d'alcool et de drogues, le cancer l'emporte en juillet 1990, à l'âge de 44 ans.

Quel bonheur de suivre le parcours de bonhomme au grand coeur qui aura consacré sa vie à la musique en relevant de grands défis à l'époque.

Personnellement je l'ai vu en concert, dans un petit bar obscur d'un hôtel de la rue St-Jean à Québec; c'était les débuts de la formation Offenbach. Un film à voir absolument!

Et puis, j'ai passé un excellent moment autant avec Cars 2 qu'avec Kung Fu Panda 2!

6 commentaires:

LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS a dit…

Bonsoir,
Je viens de lire ton post, très sympa et j'en ai profité pour faire mon choix dans les films proposés.
Pour moi, ce sera Le déserteur et French Kiss. Dommage que j''habite si loin , je me serai rapproché de ta cuisine...Hum...ça sent bon !
Merci pour tout
Roger

Beo a dit…

Roger* Excellent choix! Tu vas les regarder en streaming?

Sinon: je sors de table et mon ragoût est bien réussi :) Il m'en reste!

Coco a dit…

Le temps se prête bien pour faire des raclettes, fondues, et autres plats d'hiver. -1°C pour demain matin avec brouillard. J'aime pas trop car c'est traitre sur les routes.

Beo a dit…

Coco * Il faut de nouveau être plus prudents encore sur les routes,, ici aussi le froid arrive en force.

Danielle a dit…

Salut Béo!!! Et ces films-là, au demeurant très inspirants, tu les as trouvés en Europe ou tu les as fait venir? Tu es débrouillarde, ma chère!!!!! Bises!!

Beo a dit…

Danielle * Non, non: je me suis enfin décidée à aller sur des sites de streaming; surtout après la merde qu'Opéra nous a fait quand on l'utilisait pour aller sur Tou.tv.

Rien de plus simple que le streaming, en Suisse c'est légal, en France aussi j'imagine.

Tous ces films je les ai trouvé sur: dpstream.net.

Il y a aussi tout plein de séries.

Pour les téléromans québécois c'est moins constant on dira: parfois 4 épisodes sur 13 mais c'est mieux que rien!

Je t'encourage à essayer. Parfois il y a une limite de temps de visionnement style 60 minutes et tout bloque mais tu notes où t'en es et tu peut y retourner 30, 60 ou 72 minutes plus tard.

Personnellement j'en profite vraiment. Prends cette semaine je me paye la série US Broadwalk Empire ;)