À mon arrivée en Suisse, mon étonnement pour la différence de prix selon l'endroit, le bistro, le magasin d'alimentation m'avait quelque peu étonnée. Un peu comme si il n'y avais pas de loi pour réguler ce genre de choses.
La concurrence était inexistante aussi, alors évidemment que le bistrotier qui voulait vendre son petit noir 30 centimes de plus avait beau jeu de le faire. Il s'agissait d'avoir l'oeil et le bon en tant que consommateur.
Entendu à la radio cette semaine, des gens se plaignaient des pratiques d'emballages trompeuses. Exemple: un paquet de biscuit habituellement vendu à 300 gr qui était passé à 280 gr tout en subissant une hausse de prix!!! Ce n'est qu'un exemple! Le consommateur se doit donc de décortiquer chaque achat, de se souvenir de l'achat précédent afin de comparer si éventuellement il se fait arnaquer en douce avec la bénédiction de l'État. Hum....
La confusion que cela engendre ajoute au sentiment-
qui m'était totalement étranger- de devoir vraiment être sur le qui-vive et que oui vraiment: on se fait arnaquer au grand jour, et quotidiennement.
L'ère de la concurrence étant arrivée en Suisse depuis je dirais 4 ou 5 ans. Merci à Coop qui a déclaré la guerre aux prix, merci à Migros qui le faisais déjà avec des prix abordables et des produits maison. Depuis 2 ans à peu près, s'ajoutent à ces deux géants du commerce au détail, des chaînes étrangères qui si parfois sont vraiment un bon moyen de payer moins cher, sont aussi un excellent moyen de s'y perdre un peu plus!
D'autre part la multiplication qui ne cesse d'augmenter en terme de marques, sous-marques, produit spécialisé devient totalement délirante.

Entre les produits prêts à déguster de Betty Bossi et autres Anna's Best, les Slow Food,

Fine food, les Wellnes, Weight & Watcher, les végétariens,
Jamadu, les Bios, les Pro montana et le petit dernier: les Plans B qui visent les étudiants qui n'ont pas les moyens financiers de manger au restaurant. Cette prolifération n'est pas que positive. Il existe maintenant des gens qui ne savent plus manger. Qui paniquent à l'idée de mal se nourrir, de mal choisir, de manger faux!!! Cette nouvelle maladie des pays riches s'appelle
l'orthorexie.
Dire que je voulais vous parler d'argent ;)
En fait ma première idée était de vous dire mon étonnement à mon arrivée de voir les gens tout payer comptant. Pas de chèques, pas de compte à tempérament. Les gens désiraient un objet quelconque; ils partaient se le chercher avec le montant du coût en poche. Ces temps semblent révolus un peu. À voir le nombre croissant de gens endettés, le crédit a pris le pas sur le comptant.
Dommage qu'au demeurant les caissiers-ières n'aient pas appris à rendre la monnaie correctement... c'est tellement n'importe comment qu'on en arrive à ne plus savoir remettre le tout dans le porte-monnaie.Dommage parce que j'admirais cette manière de faire et j'essaie de l'appliquer encore aujourd'hui, moi qui au Québec était plutôt toujours à payer ce dont je jouissais déjà depuis un bon moment. À choisir je préfère m'acquitter du montant au moment de l'achat. Ensuite on a l'esprit tranquille.
Ce qui n'est pas le cas de la jeunesse d'aujourd'hui. Quand on dit qu'une jeune de 19 ans à peine, cumule 4 abonnements de téléphones mobiles pour pouvoir profiter de l'appareil le plus nec ultra, pendant que son père lui... paye les 400 francs de frais pour 3 téléphones qui dorment dans le tiroir... y a une bulle non?