Avant de passer totalement à l'ère électronique-j'attends impatiemment ma liseuse par la poste-, il est grand temps que je vous parle de mes lectures, faites depuis le printemps dernier.
Je vais commencer par une déception qui ne m'a pas vraiment étonnée en fait. À force de chercher parmi les choix au sein des petites épiceries et grandes surfaces, j'ai craqué et acheté mon tout premier San Antonio.
Le silence des homards:
Première impression: l'argot utilisé m'a énervée dès le début et franchement j'ai trouvé une vulgarité superflue, qui ne sert pas vraiment l'histoire.
Je ne pense pas pousser plus avant avec cet auteur.
Le voyage d'hiver d'Amélie Nothomb:
Un peu déroutant comme sujet, mais qui se lit rapidement et malgré la sombre perspective d'un acte terroriste à venir, est rafraîchissant comme lecture.
La Marque de Windfield:
1866. Un jeune élève se noie dans un collège.
Plusieurs garçons sont témoins et cet « accident » changera leurs vies. On suit Edward Pilaster, héritier richissime des banques Pilaster, et son cousin pauvre Hugh tout au long de leur parcours parsemé de luttes impitoyables pour s'assurer le contrôle de la banque.
Tout au long de livre, c'est enrageant car on a toujours l'impression que les mauvais ont l'avantage.
Le personnage de la mère d'Edward, Augusta, est incroyablement tortueux, malhonnête et méchant et elle arrive toujours à ses fins, ce qui est vraiment fâchant
Une saga à la sauce Follett, tellement passionnante!
Après avoir entendu une critique élogieuse au sujet de la dernière parution de Jean Teulé-Charly 9-, à l'émission littéraire de La première chaîne de Radio Canada, je n'ai pas hésité à acheter 2 de ses livres précédents pour faire connaissance.
Longues peines de Jean Teulé:
Le quotidien d'un nouveau gardien de prison et encore plus celui de certains prisonniers. Les histoires de ces prisonniers qui semblent tirés par les cheveux sont pourtant tirées de faits réels.
Pour le reste.... ça tient de la plume originale de Teulé!
L'île de la Merci d'Élise Turcotte:
Son style m'a rappelé celui de Robert Lalonde que j'aime beaucoup. Il me tarde de lire son dernier né qui a permis à Élise de remporter Le grand prix du livre de Montréal 2011.
À la même rencontre littéraire, plusieurs auteurs anglophones étaient là. En fait je ne suis pas allée vers eux mais ça a piqué ma curiosité que ces auteurs se présentent en Suisse. Et ce n'est pas parce que je sais bien qu'une communauté anglophone de plus en plus importante est installée par ici qui m'a empêchée de constater que les traductions françaises sont très populaires pour ces auteurs.
J'ai donc décidé de faire connaissance avec l'un d'eux: Douglas Kennedy. Juste avant d'aller chercher un de ses livres, je l'ai vu en entrevue avec Darius Rochebin et ça m'a donné encore plus envie!
Le premier que j'ai trouvé est un récit, je trouve que c'est une bonne manière de faire connaissance.
Au pays de Dieu de Douglas Kennedy:
Très intéressant, ça m'a rappelé mes années Amway où les séminaires avaient une couleur similaire à ces assemblées de fervents croyants.
Retour à Teulé sauf que j'avais mal évalué l'impact de ce récit!
Mangez-le si vous voulez:
Pour terminer, un autre Kennedy.
Piège nuptial:
J'aime vraiment beaucoup son style, je ne me ferai pas prier pour lire ses autres parutions. J'espère avoir beaucoup de choix en version électronique. Si vous êtes adeptes de cette nouvelle technologie et que vous avez des suggestions, je suis tout ouïe!
Je vais commencer par une déception qui ne m'a pas vraiment étonnée en fait. À force de chercher parmi les choix au sein des petites épiceries et grandes surfaces, j'ai craqué et acheté mon tout premier San Antonio.
Le silence des homards:
Première impression: l'argot utilisé m'a énervée dès le début et franchement j'ai trouvé une vulgarité superflue, qui ne sert pas vraiment l'histoire.
Je ne pense pas pousser plus avant avec cet auteur.
Le voyage d'hiver d'Amélie Nothomb:
Le millésime Nothomb 2009, qui se déguste en moins d’une heure, a un arrière-goût de champignons hallucinogènes, de sucs givrés et de ravissants délires.
Un peu déroutant comme sujet, mais qui se lit rapidement et malgré la sombre perspective d'un acte terroriste à venir, est rafraîchissant comme lecture.
La Marque de Windfield:
1866. Un jeune élève se noie dans un collège.
Plusieurs garçons sont témoins et cet « accident » changera leurs vies. On suit Edward Pilaster, héritier richissime des banques Pilaster, et son cousin pauvre Hugh tout au long de leur parcours parsemé de luttes impitoyables pour s'assurer le contrôle de la banque.
Tout au long de livre, c'est enrageant car on a toujours l'impression que les mauvais ont l'avantage.
Le personnage de la mère d'Edward, Augusta, est incroyablement tortueux, malhonnête et méchant et elle arrive toujours à ses fins, ce qui est vraiment fâchant
Une saga à la sauce Follett, tellement passionnante!
Après avoir entendu une critique élogieuse au sujet de la dernière parution de Jean Teulé-Charly 9-, à l'émission littéraire de La première chaîne de Radio Canada, je n'ai pas hésité à acheter 2 de ses livres précédents pour faire connaissance.
Longues peines de Jean Teulé:
Dans la cellule 203, ils sont quatre : Jacky Coutances a probablement tué trois de ses amoureuses; Sergueï Kazmarek a rendu hémiplégique une jeune mariée ; Pierre-Marie Poupineau a un goût immodéré pour les petits enfants....
Le quotidien d'un nouveau gardien de prison et encore plus celui de certains prisonniers. Les histoires de ces prisonniers qui semblent tirés par les cheveux sont pourtant tirées de faits réels.
Pour le reste.... ça tient de la plume originale de Teulé!
L'île de la Merci d'Élise Turcotte:
Aînée d’une famille au bord de l’éclatement, Hélène s’initie le temps d’un été aux ambiguïtés de l’amour, au poids du corps, à la dureté et aux mensonges du monde.C'est mon tout premier Turcotte, dame que j'ai eu grand plaisir à rencontrer aux Livres sur les quais cet été.
Comment vivre et s’épanouir dans une cellule familiale où l’atmosphère est lourde de non-dits et de haines refoulées ? Hélène, qui a quinze ans, s’occupe de son petit frère Samuel et de sa sœur Lisa, pendant que ses parents s’enfoncent dans leur malentendu.
Mais cet été-là, sur l’île du parc de la Merci, à deux pas de sa maison, on découvre le cadavre d’une jeune fille. Avec ce meurtre, toute la violence du monde déferle dans la conscience de l’adolescente et ajoute à son désarroi. Pendant ce temps, une autre tragédie couve dans la famille, dont nul ne se doute.
Son style m'a rappelé celui de Robert Lalonde que j'aime beaucoup. Il me tarde de lire son dernier né qui a permis à Élise de remporter Le grand prix du livre de Montréal 2011.
À la même rencontre littéraire, plusieurs auteurs anglophones étaient là. En fait je ne suis pas allée vers eux mais ça a piqué ma curiosité que ces auteurs se présentent en Suisse. Et ce n'est pas parce que je sais bien qu'une communauté anglophone de plus en plus importante est installée par ici qui m'a empêchée de constater que les traductions françaises sont très populaires pour ces auteurs.
J'ai donc décidé de faire connaissance avec l'un d'eux: Douglas Kennedy. Juste avant d'aller chercher un de ses livres, je l'ai vu en entrevue avec Darius Rochebin et ça m'a donné encore plus envie!
Le premier que j'ai trouvé est un récit, je trouve que c'est une bonne manière de faire connaissance.
Au pays de Dieu de Douglas Kennedy:
Une enquête en forme de road movie dans l'Amérique des « fous de Dieu ».
Un récit de voyage d'une actualité brûlante ou l'on retrouve la patte qui a fait l'immense succès de Kennedy.
Très intéressant, ça m'a rappelé mes années Amway où les séminaires avaient une couleur similaire à ces assemblées de fervents croyants.
Retour à Teulé sauf que j'avais mal évalué l'impact de ce récit!
Mangez-le si vous voulez:
Nul n'est à l'abri de l'abominable. Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune aristocrate périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin.La description de la folie collective m'a carrément tiré les larmes!
C'est un jeune homme plaisant, intelligent, aimable et bon. Il arrive à quatorze heures à l'entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ?
Pour terminer, un autre Kennedy.
Piège nuptial:
En Australie, de nos jours : Fasciné par une carte d'Australie, Nick, journaliste américain, décide de tout plaquer pour atterrir à Darwin.
Une nuit fatale, un accident avec un kangourou et sa rencontre avec la jeune et robuste Angie vont le mener au coeur du bush, au milieu de nulle part, au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard.
Un roman noir peuplé de personnages dégénérés et terrifiants.
J'aime vraiment beaucoup son style, je ne me ferai pas prier pour lire ses autres parutions. J'espère avoir beaucoup de choix en version électronique. Si vous êtes adeptes de cette nouvelle technologie et que vous avez des suggestions, je suis tout ouïe!