samedi, novembre 19, 2011

Lectures

Avant de passer totalement à l'ère électronique-j'attends impatiemment ma liseuse par la poste-, il est grand temps que je vous parle de mes lectures, faites depuis le printemps dernier.

Je vais commencer par une déception qui ne m'a pas vraiment étonnée en fait. À force de chercher parmi les choix au sein des petites épiceries et grandes surfaces, j'ai craqué et acheté mon tout premier San Antonio.

Le silence des homards:




Première impression: l'argot utilisé m'a énervée dès le début et franchement j'ai trouvé une vulgarité superflue, qui ne sert pas vraiment l'histoire.

Je ne pense pas pousser plus avant avec cet auteur.










Le voyage d'hiver d'Amélie Nothomb:



Le millésime Nothomb 2009, qui se déguste en moins d’une heure, a un arrière-goût de champignons hallucinogènes, de sucs givrés et de ravissants délires.



Un peu déroutant comme sujet, mais qui se lit rapidement et malgré la sombre perspective d'un acte terroriste à venir, est rafraîchissant comme lecture.


La Marque de Windfield:


1866. Un jeune élève se noie dans un collège.

Plusieurs garçons sont témoins et cet « accident » changera leurs vies. On suit Edward Pilaster, héritier richissime des banques Pilaster, et son cousin pauvre Hugh tout au long de leur parcours parsemé de luttes impitoyables pour s'assurer le contrôle de la banque.

Tout au long de livre, c'est enrageant car on a toujours l'impression que les mauvais ont l'avantage.

Le personnage de la mère d'Edward, Augusta, est incroyablement tortueux, malhonnête et méchant et elle arrive toujours à ses fins, ce qui est vraiment fâchant





Une saga à la sauce Follett, tellement passionnante!

Après avoir entendu une critique élogieuse au sujet de la dernière parution de Jean Teulé-Charly 9-, à l'émission littéraire de La première chaîne de Radio Canada, je n'ai pas hésité à acheter 2 de ses livres précédents pour faire connaissance.

Longues peines de Jean Teulé:





Dans la cellule 203, ils sont quatre : Jacky Coutances a probablement tué trois de ses amoureuses; Sergueï Kazmarek a rendu hémiplégique une jeune mariée ; Pierre-Marie Poupineau a un goût immodéré pour les petits enfants....








Le quotidien d'un nouveau gardien de prison et encore plus celui de certains prisonniers. Les histoires de ces prisonniers qui semblent tirés par les cheveux sont pourtant tirées de faits réels.

Pour le reste.... ça tient de la plume originale de Teulé!

L'île de la Merci d'Élise Turcotte:


Aînée d’une famille au bord de l’éclatement, Hélène s’initie le temps d’un été aux ambiguïtés de l’amour, au poids du corps, à la dureté et aux mensonges du monde.

Comment vivre et s’épanouir dans une cellule familiale où l’atmosphère est lourde de non-dits et de haines refoulées ? Hélène, qui a quinze ans, s’occupe de son petit frère Samuel et de sa sœur Lisa, pendant que ses parents s’enfoncent dans leur malentendu.

Mais cet été-là, sur l’île du parc de la Merci, à deux pas de sa maison, on découvre le cadavre d’une jeune fille. Avec ce meurtre, toute la violence du monde déferle dans la conscience de l’adolescente et ajoute à son désarroi. Pendant ce temps, une autre tragédie couve dans la famille, dont nul ne se doute.
C'est mon tout premier Turcotte, dame que j'ai eu grand plaisir à rencontrer aux Livres sur les quais cet été.

Son style m'a rappelé celui de Robert Lalonde que j'aime beaucoup. Il me tarde de lire son dernier né qui a permis à Élise de remporter Le grand prix du livre de Montréal 2011.

À la même rencontre littéraire, plusieurs auteurs anglophones étaient là. En fait je ne suis pas allée vers eux mais ça a piqué ma curiosité que ces auteurs se présentent en Suisse. Et ce n'est pas parce que je sais bien qu'une communauté anglophone de plus en plus importante est installée par ici qui m'a empêchée de constater que les traductions françaises sont très populaires pour ces auteurs.

J'ai donc décidé de faire connaissance avec l'un d'eux: Douglas Kennedy. Juste avant d'aller chercher un de ses livres, je l'ai vu en entrevue avec Darius Rochebin et ça m'a donné encore plus envie!

Le premier que j'ai trouvé est un récit, je trouve que c'est une bonne manière de faire connaissance.

Au pays de Dieu de Douglas Kennedy:


Une enquête en forme de road movie dans l'Amérique des « fous de Dieu ».

Un récit de voyage d'une actualité brûlante ou l'on retrouve la patte qui a fait l'immense succès de Kennedy.










Très intéressant, ça m'a rappelé mes années Amway où les séminaires avaient une couleur similaire à ces assemblées de fervents croyants.

Retour à Teulé sauf que j'avais mal évalué l'impact de ce récit!

Mangez-le si vous voulez
:

Nul n'est à l'abri de l'abominable. Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune aristocrate périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin.


C'est un jeune homme plaisant, intelligent, aimable et bon. Il arrive à quatorze heures à l'entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ?
La description de la folie collective m'a carrément tiré les larmes!

Pour terminer, un autre Kennedy.

Piège nuptial:




En Australie, de nos jours : Fasciné par une carte d'Australie, Nick, journaliste américain, décide de tout plaquer pour atterrir à Darwin.

Une nuit fatale, un accident avec un kangourou et sa rencontre avec la jeune et robuste Angie vont le mener au coeur du bush, au milieu de nulle part, au sein d'un clan d'allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard.

Un roman noir peuplé de personnages dégénérés et terrifiants.

J'aime vraiment beaucoup son style, je ne me ferai pas prier pour lire ses autres parutions. J'espère avoir beaucoup de choix en version électronique. Si vous êtes adeptes de cette nouvelle technologie et que vous avez des suggestions, je suis tout ouïe!

mardi, novembre 15, 2011

Automne et cinéma

Après un mois d'octobre très chaud et sec, maintenant qu'on est à la mi-novembre; les vrais gels sont à nos portes. Il me reste encore quelques potées fleuries à jeter, un de mes gerbera a fleuri encore jusqu'à la semaine dernière! Quatre belles fleurs sont sorties en l'espace de quelques jours.

Mes petits piments poursuivent leur croissance au salon. J'en ai déjà cueilli 2 beaux verts et ceux qui restent sont en train de rougir.

Il me restera donc que les conifères et quelques potées de chrysanthèmes pour égayer la saison froide. Pour le moment, pas trop de déprime automnale vu la jolie météo jusqu'ici.

La mijoteuse a vaillamment repris du service avec une forte tendance aux rôtis de porc à la moutarde, ragoûts de porc et autres goulash.

Et si on parlait un peu cinéma?

Sauf pour deux dessins animés, ma liste est essentiellement québécoise:

Curling:

Jean-François Sauvageau est un homme qui ne sait pas et ne souhaite pas se faire remarquer. Il habite la lointaine banlieue dans une modeste maison avec sa fille de douze ans, Julyvonne. Un jour, Julyvonne pousse ses errances un peu plus loin. Elle marche longtemps et découvre un bout de nature qu'elle ignorait. Puis en bordure de forêt, elle découvre l'horreur en même temps qu'un singulier et nouveau rapport au monde. Elle n'a pas les codes pour lire le spectacle qui s'offre à ses yeux et s'en retourne chez elle, plus intriguée qu'horrifiée. Elle n'en parle pas à son père.
Tout au plus Jean-François aime-t-il passer quelques minutes ici et là avec Isabelle, bonne confidente. Un soir, en revenant à la maison, il stoppe son trajet dans l'obscurité. Un bruit d'impact sourd fend l?air et surprend son attention. Il rencontre lui aussi l'horreur. Perdu, effrayé et confus, Jean-François prend une décision paniquée et étrange. Il n'en parle à personne et persiste à ne pas vouloir laisser de traces.


Présenté en première mondiale au 63e Festival international du film de Locarno, il y a remporté deux des cinq prix majeurs, soit le Léopard d’argent de la meilleure réalisation ainsi que le Prix d’interprétation masculine pour Emmanuel Bilodeau.

Très étrange comme film, Denis Côté démontre bien que malgré les tentatives de se couper du monde et à tant vouloir protéger sa fille, la vie se charge bien d'apporter l'horreur dans la vie autant du père que dans celle de sa fille.

L'appât que j'avais tellement hâte de voir:


Ventura Choukroune, membre des services spéciaux français, et Prudent Poirier, lieutenant balourd de la Police Métropolitaine, sont un jour forcé de faire équipe pour découvrir qui a assassiné le parrain du crime organisé Guido Carboni.

Utilisant, à son insu, Poirier comme appât, Choukroune mène son enquête, remontant quelques pistes et risquant sa vie à plusieurs reprises, principalement à cause des bêtises que commet continuellement son collègue québécois. Malgré leurs différences ethniques et morales et leur manière diamétralement opposée de travailler, les deux hommes joindront leurs forces respectives pour capturer les coupables et déjouer leur complot.



Impressionnée par la qualité des effets spéciaux, les voltiges de Rachid; j'ai quand même été déçue au niveau comique. Je m'attendais à rire beaucoup plus. Bravo quand même pour la chute bien ficelée.

Le déserteur:

La campagne québécoise, été 1944. Georges Guénette est abattu par des policiers de la Gendarmerie Royale du Canada, quelques mois après avoir déserté l'armée qui le destinait à aller se battre en Europe dans une guerre qui, de son avis et de celui de la majorité des Canadiens français, défendait avant tout les intérêts de la couronne britannique.

Voulant ériger le fils unique de fermiers miséreux en martyr de la politique du premier ministre Adélard Godbout, favorable à la conscription, le journaliste Roger Vézina obtient les témoignages des parents de Georges, qui l'aident à reconstituer le fil des événements et des malentendus qui ont conduit à la chasse à l'homme fatale.



J'aime toujours ce genre de reconstitution historique qui nous aide à mieux comprendre les tragédies qui ont marqué certaines époques.

Détour:


Léo Huff travaille comme secrétaire dans un important bureau d'ingénieurs de Montréal. Sa relation avec sa femme malade se dégrade constamment tandis que sa patronne lui fait des avances répétées.

Envoyé dans le Bas-Saint-Laurent, au Parc du Bic, afin de proposer aux habitants du coin la construction d'un parc aquatique, Léo fait la rencontre d'une jeune fille, Lou, prisonnière d'une relation malsaine avec un homme violent et jaloux, Roch.

Afin de se sortir de son existence monotone, Léo va tenter de l'aider, quitte à tout abandonner de sa vie passée.


Une histoire pas si invraisemblable que ça! Une histoire que personne n'aimerait vivre et qui se passe dans mon coin de pays d'origine.

French Kiss:

Frédérik est un brillant homme d'affaires qui enchaîne les relations insignifiantes. Un jour, il rencontre par hasard Juliette, une bibliothécaire étourdie et solitaire, qu'il drague : « on s'est pas déjà vus quelque part? ».

Surprise! Juliette reconnaît son ancien collègue Robert. Frédérik joue le jeu et se fait passer pour Robert afin de se rapprocher de Juliette.

Ce faisant, sa perception des relations amoureuses est complètement bouleversée, au grand étonnement de son meilleur ami Elliot.
Pour ne pas risquer de perdre Juliette, Fred entretient le mensonge, un malentendu qui peut sembler sans importance, mais qui rapidement devient incontrôlable.
Un joli clin-d'oeil à l'univers du mensonge.

Gerry, un autre film qu'il me tardait de voir et je n'ai pas été déçue!


Depuis son tout jeune âge, Gérald Boulet est animé par la musique.

Vers la fin des années 60, Gerry fonde le groupe Offenbach avec son frère Denis. Le groupe connaît un certain succès, mais atteint son apogée dans les années 70 avec l'arrivée de Pierre Harel. Pendant un exil de deux ans en France, le musicien s'éprend de Françoise Faraldo, qui le rejoint au Québec.

Quelques années plus tard, il met fin officiellement à Offenbach pour entreprendre une carrière solo dont le succès est sans précédent au Québec.

Après des années d'excès et de consommation d'alcool et de drogues, le cancer l'emporte en juillet 1990, à l'âge de 44 ans.

Quel bonheur de suivre le parcours de bonhomme au grand coeur qui aura consacré sa vie à la musique en relevant de grands défis à l'époque.

Personnellement je l'ai vu en concert, dans un petit bar obscur d'un hôtel de la rue St-Jean à Québec; c'était les débuts de la formation Offenbach. Un film à voir absolument!

Et puis, j'ai passé un excellent moment autant avec Cars 2 qu'avec Kung Fu Panda 2!

jeudi, novembre 10, 2011

L'avenir.... et le passé

Horoscope du 10 novembre 2011: Vous envisagez un travail au long cours ou étalé dans le temps.

Je lis rarement mon horoscope, mais quand j'ai lu ceci.... je les ai crus car c'est exactement la définition du chômage ici.

Sinon, même la météo est en période de brouillard automnal et puisque demain c'est le Jour du Souvenir, voici ce joli coquelicot stylisé pour souligner le courage, l'abnégation et tout l'amour des combattants morts sous les armes.


lundi, octobre 24, 2011

Halloween et sorcières


D'abord vous dire que l'Halloween n'est pas vraiment soulignée en Suisse. Après quelques années d'essai, maintenant il ne reste plus que les marchands qui décorent leurs vitrines pour l'occasion et quelques fêtes enfantines d'ici, de là.

Moi-même, mon plaisir était de décorer l'appartement et la porte d'entrée pour souhaiter la bienvenue aux petits monstres devant venir réclamer des bonbons en fin de journée. À 2 ou 3 petits monstres les bonnes années: j'ai fini par me décourager et depuis 2 ans je ne décore même plus. Encore une différence culturelle que j'aurai mis un temps à effacer de mes habitudes: maintenant c'est fait.

En fait, j'avais envie de vous parler du passé historique suisse, pays qui a pratiqué allègrement la chasse aux sorcières! On dit même que la Suisse peut se targuer d'être championne du monde dans le domaine!

Durant près de 3 siècles, entre le XVe et le XVIIe siècle, 3,500 personnes y ont été exécutées pour sorcellerie. La plupart des victimes -70% féminines-, sont passées par le feu.

Quelques-unes d'entre-elles le furent au château de Chillon, notamment sur l'ordre du bailli Nicolas de Watteville.

Une exposition a court jusqu'au 24 juin 2012.

Sinon: Bon Halloween à ceux qui le fêtent!

jeudi, octobre 20, 2011

Youppi

Enfin oui! Le peuple lybien va pouvoir passer à autre chose et j'ose espérer que la répression n'aura plus court dans ce pays.

dimanche, octobre 02, 2011

Un peu de cinéma

Et voilà! L'été est derrière nous, quoiqu'ici on profite d'une prolongation digne des annales. À part le brouillard matinal, qui stagne presque jusqu'à midi, et le soleil qui se couche plus tôt: on se croiraient encore en été.

J'ai récolté mes patates qui, malgré le fait d'avoir profité d'un bac plus vaste que l'an passé, n'ont pas donné une plus grande quantité :(

Les derniers poivrons iront dans la pizza, et je jette le plant qui pourtant a refleuri et sur lequel la promesse d'autres petits poivrons est déjà présente: mais bon faut pas déconner non plus hein! Une nuit de gel et hop! Autant nettoyer tout de suite, car je me fais souvent avoir par une chute de températures et plusieurs jours de pluie qui font que mon balcon se retrouve dégueulasse durant plusieurs semaines.

Sinon, voici le florilège de mes derniers films:

Angle mort de Dominic James.

Thriller bien ficelé.









Bus paladium:


Lucas, Manu, Philippe, Jacob et Mario s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire.

Leur groupe de rock, Lust, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun.

L'arrivée de Laura dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.



Un peu décousu comme histoire, j'ai regardé jusqu'à la fin surtout grâce à Marc-André Grondin.

Cabotins:

1985.

Ruiné à cause de mauvais placements, Marcel, 60 ans, ex-comédien-producteur de variétés, théâtre populaire, adepte des aventures amoureuses, semi-alcoolique, décide d'aller recruter ses anciens partenaires de théâtre : Lady Moon, Lucie et Roger.

Ces trois comparses acceptent la proposition de Marcel à une seule condition, qu'il engage son fils Pedro...

Juste le générique d'ouverture est un pur bonheur. Quand on y regarde attentivement: on a un florilège des événements marquants du Québec de l'époque.

Un beau clin-d'oeil au théâtre de variété qui a longtemps été dénigré par les intellectuels se réclamant d'une classe supérieure!

C'est pas moi je le jure!

Adapté des romans de Bruno Hébert C’est pas moi, je le jure ! et Alice court avec René, le nouveau film de Falardeau, qui signe seul le scénario de cette adaptation, relate le parcours de Léon (Antoine L’Écuyer), un gamin angoissé de 10 ans. Ce petit garçon est une véritable bombe à retardement.

Excellent film, plein de surprises étonnantes!

Ce qu'il faut pour vivre:

En 1952, Tivii, chasseur inuit atteint de tuberculose, quitte la Terre de Baffin et sa famille pour aller se faire soigner dans un sanatorium de Québec. Sans repères, ne comprenant pas le français, l'autochtone fugue mais est bientôt retrouvé dans une cabane, épuisé. De retour à l'hôpital, il refuse de s'alimenter et exprime son désir de mourir, ce que son médecin ne peut accepter. Sommée de trouver un moyen de le faire manger, l'infirmière Carole décide de transférer au sanatorium Kaki, un orphelin inuit qui, ayant été élevé par des Blancs, peut servir d'interprète à Tivii. Au contact du jeune garçon, le chasseur reprend goût à la vie et guérit peu à peu. Il en vient alors à caresser le projet d'adopter Kaki, afin de lui redonner un foyer ancré dans sa culture d'origine.


Ou, comment les Inuits se sont retrouvés tributaires de la nouvelle société régnante. Très intéressant comme film qui montre combien ce choc des cultures a été autant dramatique qu'enrichissant pour plusieurs.

Very Bad Trip
:



Au réveil d'un enterrement de vie de garçon bien arrosé, les trois amis du fiancé se rendent compte qu'il a disparu 40 heures avant la cérémonie de mariage.

Ils vont alors devoir faire fi de leur gueule de bois et rassembler leurs bribes de souvenirs pour comprendre ce qui s'est passé.




Excellent film, avec plein de rebondissements et des moments d'angoisse autant que de franche rigolade!

Le caméléon
:

Espagne, 2000 : un jeune homme sort de son mutisme. Il dit s’appeler Nicholas Mark Randall, être américain et avoir été enlevé quatre ans plus tôt par les membres d’une secte.
A la surprise de la police espagnole qui le soupçonne d’être un imposteur récidiviste, sa sœur vient le chercher et le ramène aux États-Unis, en Louisiane, où sa famille semble le reconnaître.
Les récits des médias locaux sur ce retour miraculeux alertent le FBI dont l’agent,
Jennifer Johnson, s’interroge de plus en plus sur la véritable identité de Nicholas et l’attitude surprenante de la famille.

Le Caméléon est inspiré de la véritable histoire de Frédéric Bourdin condamné à plusieurs reprises pour usurpation d’identité.

J'avoue être un peu restée sur ma faim. cette histoire réelle m'a toujours intriguée; par contre je ne saurais dire si c'est le traitement du film qui ne m'a pas vraiment satisfaite ou autre chose....

dimanche, septembre 25, 2011

À méditer!

Je vais bien, rassurez-vous! L'été est déjà passé mais la météo insiste pour qu'on aie encore quelques journées de beau temps. Ce qui permets aux fleurs d'évoluer encore un moment. Hier j'ai récolté mes patates: pour un grand bac; je n'ai pas eu le résultat escompté. C'était même mieux l'an passé dans un petit pot riquiqui. N'empêche que je les ai dégustées accompagnées de raclette hier soir.

L'automne est donc là, et mes dossiers n'avancent qu'à pas de tortue. Une réponse attendue dans trois semaines(sic), devrait m'ouvrir les portes pour enfin effectuer mon stage d'une semaine en institution pour personnes âgées.

Tout en profitant du beau temps, j'ai entrepris un grand ménage et quelques modifications de décoration.

Bref: j'arrive à utiliser mon temps libre au mieux en tentant de ne pas culpabiliser.

Un article traite de ce sujet cette semaine.


Il est vrai que de plus en plus on est envahis de toute part, et souvent avec notre consentement. Mon chéri m'a offert sont téléphone intelligent quand il a pris la version plus récente. C'était au printemps dernier. Je n'en ressentait pas d'utilité, alors j'ai laissé faire. La semaine passée c'est mon opérateur de téléphonie mobile qui m'en offrait un: j'en suis au même point. Je ne fais que des appels de dépannage ou d'urgence avec mon natel et des sms. Je n'ai pas envie de me faire envahir, déjà par l'apprentissage du bidule, que non plus par ses multiples possibilités :)

C'est comme ça, je n'ai pas l'impression de passer à côté de quelque chose d'essentiel.

Bon dimanche à vous!

dimanche, septembre 04, 2011

Journée en vadrouille!

L'occasion était trop belle et la météo magnifique pour aller me balader. Une publicité vue au printemps dernier m'avait alertée, puis j'avais oublié tout ça dans un coin de ma mémoire. En début de semaine Ophélie m'a rappelée cette manifestation du livre sur les quais de Morges.

La première édition de ce salon d'auteurs a eu lieu en 2010. Pour cette deuxième édition, le Québec est invité d'honneur. J'ai failli y aller avec une de mes voisines qui aime beaucoup lire sur le Québec et lire des auteurs québécois. Malheureusement elle s'est décommandée et c'est seule que je suis partie en balade.

Une journée toute en soleil, je suis partie en matinée afin d'avoir tout mon temps, la seule contrainte étant le stationnement. J'ai trouvé une place que j'ai payée jusqu'à 18 heures alors; pas de stress sur ce plan.

J'ai profité un moment de la verdure du magnifique Parc de l'Indépendance avant de me diriger vers les quais.


Je n'ai pas pu résister à prendre quelques photos du Château qui est magnifique.


Ensuite, j'ai fait une pause devant la marina, le lac était magnifique et le mercure frôlait déjà les 26°C.

Je suis entrée sous la tente par la porte ouest, plusieurs classes profitaient du Salon pour faire des activités reliées à la lecture et tout un espace leur était réservé.

J'ai flâné, tout en cherchant l'emplacement québécois que j'ai trouvé tout près de la porte est :)))

C'est là que j'ai réalisé que j'étais tout à côté du débarquadère et que la galère La Liberté effectuait des croisières. Un tout petit circuit en face de Morges, avec repas sur l'heure du midi.


Depuis son inauguration, je ne l'avais plus revue d'aussi près. Ils l'ont améliorée, elle est magnifique n'est-ce pas?


J'en ai profité pour manger une bonne glace à la pistache bien installée au glacier tout près de la tente. Ensuite, je suis allée voir qui était présent. J'avais déjà repéré des visages mais pas de Marie Laberge.

J'ai commencé par aller me présenter à Jean-Jacques Pelletier qui avait toute sa production avec lui, en grand format et en format poche. Malgré le fait que je n'en ai que quatre de lus, il m'en reste pas mal à venir. Trop pour espérer de tous les acheter au Salon :(

Très belle discussion, je lui souhaite un bon séjour et je passe rapidement devant les autres auteurs présents. Je ne les connais pas alors.... je me retrouve à l'autre bout de leur table et la conversation s'amorce avec la petite dame qui se trouve être Elise Turcotte. Je ne la connais pas non plus mais tout coule et en fait c'est elle qui me presse de questions sur ma vie en Suisse.

En regardant sa production je vois qu'elle fait aussi de la poésie, limite haïku parfois. Je craque pour un petit format poche qui n'est pas récent mais je me fie toujours à mes impulsions en terme de lecture alors... Elle a la gentillesse de me le dédicacer avant de quitter avec les autres pour aller dîner.

Les auteurs absents lors de mon arrivée le sont toujours.... du coup la table est totalement désertée! Réflexe: je m'y installerais bien pour garder le fort.... mais bon! Je n'ose pas :)

Je me balade encore, à plusieurs reprises je rencontre un jeune homme faisant partie de l'organisation et qui guide les gens quand ils recherchent un auteur ou un livre précis. On se retrouve à côté de la production de Pelletier. Il hésite car plusieurs personnes déjà le lui ont conseillé. J'en rajoute une couche avec mon engouement sur cet auteur. Je prédis qu'il va craquer avant la fin du Salon.

Je sors me balader au bord du lac et je décide d'aller en ville pour manger moi aussi. Malgré une envie de crêpes-un local m'a tout bonnement donné son avis en me conseillant fortement de ne pas y aller-, j'ai fini par aller jusqu'à la gare pour manger mon petit poulet frit du Mc Do.

Ce quartier, que je découvrais il y a une année lors de mes pauses de boulot, est bien agréable par beau temps, malgré les nuisances de plusieurs chantiers. Je suis revenue par une petite ruelle qui cache même une impasse!


Depuis des années c'est plutôt les décorations de son entrée et sortie qui m'intriguaient quand je passais devant en voiture.




Je suis revenue pour une 4e fois à la tente, j'ai pris le temps de faire une tournée plus approfondie et d'observer les auteurs présents. J'ai même loupé une photo-en fait c'est mon appareil qui a fait des siennes-, sinon j'avais Bernard Pichon en grande conversation avec Frédéric Recrosio!

Après plus de 4 heures sur place et toujours pas de Marie Laberge en vue.... j'ai quitté avec une petite déception mais en même temps, avec la satisfaction d'une visite très agréable. Ce n'était pas une obligation de la voir mais j'aurais bien aimé quand même hein!

Je suis rentrée par les petites routes de campagne, puis j'ai passé la fin de l'après-midi avec mes voisines pour leur raconter ce qu'elles avaient manqué, hihhihi!

jeudi, août 25, 2011

Le saviez-vous?


Saviez-vous que la Suisse a une longue tradition en terme de typographie? Le tout débute dès 1957-la belle année-, avec la création de la police Helvetica :)

Il y a aussi la Frutiger, Univers, Serifa ou encore Geneva. Pour en savoir plus: à lire absolument! On y apprends que la tradition perdure avec plusieurs créations récentes et à venir.

samedi, août 06, 2011

Balade du 1er août

C'est avec un peu de retard que je vais partager avec vous ma balade du 1er août. Tout est parti d'une envie irrésistible de manger une glace. Mon chéri était déjà sorti, alors je suis partie de mon côté pour aller à mon glacier italien préféré.

J'aurais pu aussi aller à cet autre glacier qui fait de succulentes "molles", sauf qu'en ce jour de fête nationale ça aurait été le parcours du combattant dans une foule compacte: pas envie!

J'aime bien prendre les petits chemins de traverse, sauf que celui-ci se terminait en cul-de-sac :)

J'ai donc rebroussé chemin dans cette allée au milieu du maïs. Puis j'ai pris une autre petite route que je voulais éviter au départ, hu hu!

Le village derrière s'appelle Vuflens-la-Ville. Détail qui trouvera son importance en fin de billet.

Les routes étaient assez calme, par ce magnifique temps, les gens profitaient pour aller au bord du lac. Un peu après St-Prex où j'aurais bien aimé faire un arrêt, sauf que toutes les places de stationnements étaient occupées, j'ai donc filé droit et j'ai traversé Buchillon.

Je ne connaissais pas trop, il y a tellement de petites routes différentes. Celle-ci longe le lac mais se trouve un peu plus haut. Il y a beaucoup de belles villas, dont quelques-unes emmurées.... ce qui est affreux :(

Je préfère ce groupe de bâtiments reconvertis en appartements. Je prenais déjà des clichés pour l'architecture intéressante quand j'ai remarqué que c'était une ferme rénovée.

Entre maïs et tournesols, c'est tout de même mieux qu'un grand mur qui masque tout et qui m'a vraiment fait penser à la Tunisie. Je préfère les barrières naturelles :)

Me voici rendue à destination. Ici, il y a encore beaucoup de stationnement de libre et la promenade au bord du lac est encore bien calme.

C'est avec une délicieuse glace saveur pistache que je pars en balade. Même sur le lac les voiliers et autres bateaux sont rares. Il est encore tôt.

Un ciel sans nuage; c'est devenu un phénomène rare cette année.

Une promenade fleurie avec des bancs accueillants: que demander de plus pour déguster ma glace?

Les massifs de fleurs sont impressionnants! D'énormes ricins sont bien entourées de jolies fleurs tapissantes.

Derrière le mur de pierre se trouvent de jolies villas anciennes.

Côté lac, on n'oublie pas que c'est Fête nationale. Les artificiers sont en pleins préparatifs afin que tout soit prêt pour la mise à feu soit 30 ou 45 minutes avant minuit.

Il y a un cordon de sécurité et il est strictement interdit de le franchir.

C'est quand même intriguant comme métier non?

Les stands sont en attente de leurs premiers clients qui arriveront bientôt pour boire l'apéro, avant de déguster le repas du 1er août.

Passerelle qui part du Château pour joindre la rive du lac.

Ce groupe de cygnes m'a bien intriguée, parce que c'est bien la première fois de ma vie que je vois 8 jeunes ensembles comme ça! J'ignore si c'est véritablement leur maman qui les accompagne. Je veux dire: une maman cygne peut-elle vraiment avoir 8 petits?!!!?

Je suis repartie après 2 belles heures pour remonter dans ma campagne tout en poursuivant ma balade par des chemins inconnus. En fait j'ai failli me perdre.... je me suis retrouvée devant un autre château bien impressionnant par son architecture: celui de Vufflens-le-Château :)

Une bien belle balade, ensuite après avoir dégusté une bonne fondue on s'est installés au balcon pour admirer notre feu d'artifice.