Et voilà! L'été est derrière nous, quoiqu'ici on profite d'une
prolongation digne des annales. À part le brouillard matinal, qui stagne presque jusqu'à midi, et le soleil qui se couche plus tôt: on se croiraient encore en été.
J'ai récolté mes patates qui, malgré le fait d'avoir profité d'un bac plus vaste que l'an passé, n'ont pas donné une plus grande quantité :(
Les derniers poivrons iront dans la pizza, et je jette le plant qui pourtant a refleuri et sur lequel la promesse d'autres petits poivrons est déjà présente: mais bon faut pas déconner non plus hein! Une nuit de gel et hop! Autant nettoyer tout de suite, car je me fais souvent avoir par une chute de températures et plusieurs jours de pluie qui font que mon balcon se retrouve dégueulasse durant plusieurs semaines.
Sinon, voici le florilège de mes derniers films:
Angle mort de Dominic James.

Thriller bien ficelé.
Bus paladium:

Lucas, Manu, Philippe, Jacob et Mario s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire.
Leur groupe de rock, Lust, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun.
L'arrivée de Laura dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.
Un peu décousu comme histoire, j'ai regardé jusqu'à la fin surtout grâce à Marc-André Grondin.
Cabotins:

1985.
Ruiné à cause de mauvais placements, Marcel, 60 ans, ex-comédien-producteur de variétés, théâtre populaire, adepte des aventures amoureuses, semi-alcoolique, décide d'aller recruter ses anciens partenaires de théâtre : Lady Moon, Lucie et Roger.
Ces trois comparses acceptent la proposition de Marcel à une seule condition, qu'il engage son fils Pedro...
Juste le générique d'ouverture est un pur bonheur. Quand on y regarde attentivement: on a un florilège des événements marquants du Québec de l'époque.
Un beau clin-d'oeil au théâtre de variété qui a longtemps été dénigré par les intellectuels se réclamant d'une classe supérieure!
C'est pas moi je le jure!Adapté des romans de Bruno Hébert C’est pas moi, je le jure ! et Alice court avec René, le nouveau film de Falardeau, qui signe seul le scénario de cette adaptation, relate le parcours de Léon (Antoine L’Écuyer), un gamin angoissé de 10 ans. Ce petit garçon est une véritable bombe à retardement.
Excellent film, plein de surprises étonnantes!
Ce qu'il faut pour vivre:

En 1952, Tivii, chasseur inuit atteint de tuberculose, quitte la Terre de Baffin et sa famille pour aller se faire soigner dans un sanatorium de Québec. Sans repères, ne comprenant pas le français, l'autochtone fugue mais est bientôt retrouvé dans une cabane, épuisé. De retour à l'hôpital, il refuse de s'alimenter et exprime son désir de mourir, ce que son médecin ne peut accepter. Sommée de trouver un moyen de le faire manger, l'infirmière Carole décide de transférer au sanatorium Kaki, un orphelin inuit qui, ayant été élevé par des Blancs, peut servir d'interprète à Tivii. Au contact du jeune garçon, le chasseur reprend goût à la vie et guérit peu à peu. Il en vient alors à caresser le projet d'adopter Kaki, afin de lui redonner un foyer ancré dans sa culture d'origine.
Ou, comment les Inuits se sont retrouvés tributaires de la nouvelle société régnante. Très intéressant comme film qui montre combien ce choc des cultures a été autant dramatique qu'enrichissant pour plusieurs.
Very Bad Trip:

Au réveil d'un enterrement de vie de garçon bien arrosé, les trois amis du fiancé se rendent compte qu'il a disparu 40 heures avant la cérémonie de mariage.
Ils vont alors devoir faire fi de leur gueule de bois et rassembler leurs bribes de souvenirs pour comprendre ce qui s'est passé.
Excellent film, avec plein de rebondissements et des moments d'angoisse autant que de franche rigolade!
Le caméléon:

Espagne, 2000 : un jeune homme sort de son mutisme. Il dit s’appeler Nicholas Mark Randall, être américain et avoir été enlevé quatre ans plus tôt par les membres d’une secte.
A la surprise de la police espagnole qui le soupçonne d’être un imposteur récidiviste, sa sœur vient le chercher et le ramène aux États-Unis, en Louisiane, où sa famille semble le reconnaître.
Les récits des médias locaux sur ce retour miraculeux alertent le FBI dont l’agent,
Jennifer Johnson, s’interroge de plus en plus sur la véritable identité de Nicholas et l’attitude surprenante de la famille.
Le Caméléon est inspiré de la véritable histoire de Frédéric Bourdin condamné à plusieurs reprises pour usurpation d’identité.
J'avoue être un peu restée sur ma faim. cette histoire réelle m'a toujours intriguée; par contre je ne saurais dire si c'est le traitement du film qui ne m'a pas vraiment satisfaite ou autre chose....