vendredi, octobre 30, 2009

J'aime bien découvrir des choses...




Surréaliste! Nazis, pilotes américains et réfugiés juifs se croisaient dans les rues et maisons de santé de la commune grisonne pendant la guerre! Le film de Danielle Jaeggi, «A l’ombre de la montagne» raconte ce pan de l’histoire suisse.



Par contre il y a des révélations qui ne font pas le bonheur de tous.

Je découvre donc la cinéaste suisse Danielle Jaeggi qui sort un film: À l'ombre de la montagne.

Ce film raconte tout un pan de l'histoire suisse qui débute en 1931 dans le film documentaire. Tout se passe dans la station grisonne de Davos.

À cette époque le fléau qu'est la tuberculose tue environ 15% de la population, le traitement le plus en vogue est d'envoyer les malades en sanatorium à plus de 1500 mètres d'altitude pour profiter de l'air pur qui y règne.

Populaires ou luxueux, les sanatoriums y poussent comme des champignons.

Le père de Danielle Jaeggi va faire entre 1931 et 1950 de nombreux séjours dans divers établissements dont le Schatzalp.

L'histoire commence avant que le père de Danielle n'épouse sa mère Agnès qui habite Lausanne. Danielle parcours la nombreuse correspondance qu'ils échangent durant ces séjours à Davos.

Son père est très inquiet car Agnès est Hongroise & juive.

Ce qui me frappe dans ce récit, c'est qu`à cette époque -au début des années 30-, les nazis tiennent le haut du pavé. Bien avant que n'éclate le conflit, le père de Danielle se révolte contre l'accueil chaleureux qu'on leur réserve. Le parti nazi a investi des fonds, possède maisons et sanatoriums où l'on envoie se soigner officiers et hauts dignitaires du régime. Le salut hitlérien se pratique dans les rues.

Le plus haut gradé sur place, excerce une forte pression sur toute la communauté allemande du lieu, ce qui rends palpable à Davos le climat du nazisme. Il sera assasiné par un étudiant juif de Zürich.

Hitlher prononcera un discours histérique en réaction à l'événement.

En 1940, la presque totalité de la production d'aluminium suisse passe en Allemagne, pour l'industrie militaire...

Le J sera apposé sur les passeports des juifs... du coup, dès qu'il le peut, le père de Danielle épousera Agnès pour la protéger. La famille de celle-ci, restée dans leur pays, périra dans les camps.

Un peu avant la fin de la guerre, Davos devient le carrefour des blessés autant américains, des réfugiés des camps polonais et l'ex-quartier général des nazis servira de refuge aux orphelins juifs.

Ce film fait ressurgir la relative neutralité helvétique.... À voir!

Source.

mercredi, octobre 28, 2009

Bonne idée!


Je ne sais pas vous.... mais moi c'est exclu que je me fasse vacciner juste pour avoir l'esprit tranquille.

Si j'étais fragile aux virus et autres bactéries ambiantes, avec le boulot que je fais depuis plus de 9 ans.... il y a longtemps que j'aurais été terrassée par l'un d'eux. Alors....

samedi, octobre 24, 2009

Le sel des Alpes


Tout le monde sait que le sel vient de la mer, parfois des marais salants, mais saviez-vous qu'il peut se trouver en plein coeur d'une montagne?

C'est le cas des Salines de Bex en pays de Vaud.


J'ignore comment les gens à l'époque ont su qu'il y avait une mine de sel par là, mais ils ont creusé tout plein de galeries, à la main, un travail de titan!

De nos jours, cette mine existe encore et fourni notre sel de table tout autant que celui qui sert à rendre les routes sécuritaires en hiver.

On peut visiter les installations et c'est ce qu'on a fait en 1999 avec fiston qui était en séjour. C'est vraiment impressionnant.

Un peu d'histoire:

L'histoire de la Saline de Bex et de ses Mines de Sel est directement liée à la grande découverte de sources salées en Pays Vaudois, au XVe siècle. Le sel est alors une denrée rare, difficile à transporter. Il permet aux grands de ce monde d'en tirer profit et puissance. Et, justement, les Suisses, qui n'ont pas de sel, sont, de ce fait, dépendants.




Selon la légende, un jeune berger menait ses chèvres paître vers Panex, pas bien loin d'Ollon, et au Fondement, au dessus de Bex. Pour s'abreuver, ses bêtes marquaient une nette préférence pour l'eau de deux sources. Par curiosité, il la goûta. La trouvant salée, il en fit bouillir un plein chaudron. En s'évaporant, l'eau laissa au fond une pincée de sel.

Plus prosaïquement, il semblerait en effet que le bétail, grand amateur de sel, donnait sa préférence à quelques sources légèrement salées, sur la rive droite de la Gryonne, au lieu dit 'Le Fondement'.

Ce sont les Bernois, qui ont envahi la région en 1475, qui ont commencé à exploiter ces sources, faiblement salées, par évaporation. Ils cuisent alors la saumure dans des poêles sur feu de bois. Ce procédé durera pendant près de 200 ans.




1684 - 1823: Abaissements
Les premiers travaux de recueil du sel se limitèrent dans un premier temps au captage de la source. Il fallut ensuite procéder à son approfondissement, afin de saisir l'eau plus profondément par des escaliers. Dès 1680, les sources ayant diminué, les hommes se mirent à creuser des galeries, dans l'idée de vider l'immense réservoir rempli d'eau salée, qu'ils imaginaient dans la montagne. Un labyrinthe de puits, escaliers et galeries est percé durant plus d'un siècle. Ce travail gigantesque a été réalisé au marteau et à la cisette, puis à la poudre noire. Le bruit a couru, selon une communication de 1686, que des forçats ont été utilisés dans les mines, parallèlement à la population des travailleurs traditionnels. Ce qui aurait provoqué quelques tensions entre les deux catégories de mineurs. Si la présence de détenus semble avoir existé sur les lieux, en revanche, aucun enfant n'y a jamais travaillé.


La suite ici.

jeudi, octobre 22, 2009

Joie!

Un début de semaine très froid, avec grattage de vitres de voiture à la clef. Une semaine de boulot considérée normale au niveau des horaires.
Étant tout près de la boutique American Market de Genève, je croyais pouvoir y aller lundi. En fait, j'ai réussi à y aller mardi midi. Lors des premières visites, c'est comme la caverne d'Ali Baba, à chaque fois ensuite; l'air de rien on élimine ce qui ne nous manque pas vraiment.
Voici mon butin du jour:
Le sirop de maïs que c'est la première fois que j'en trouve ici. Je n'ai jamais acheté cette marque avant mais le goût et la réputation d'Aunt Jemina n'est pas à faire hein!
Un pot de moutarde. J'en ai encore mais j'en utilise tellement peu qu'elle devient plus bonne... faut le faire hein!
Un pot de relish qui servira sans doute à agrémenter mes sandwichs au jambon. Dommage qu'il ne soit pas possible de se faire un bon hot-dog à la maison, surtout à cause des pains...
Une boîte de soupe au poulet qui n'égale pas celle en sachet Lipton par exemple mais bon... ça fait toujours du bien quand même.
Deux cannettes de Crush, parce qu'ils n'en ont pas en bouteille à Genève.
Un petit rouleau de Life Saver que je sais d'avance que je vais trouver trop sucrés ;)
Et surtout: un oubli impardonnable!!!! Je voulais avoir des cannes de bonbon, ils n'en avaient pas mais, ils avaient un genre de cercle, collier, bracelet faits de ces mêmes bonbons... et j'ai oublié d'en prendre! Arf!!!

En rentrant, dans le courrier: la facture des électriciens. J'avais hâte de voir le montant et quelle belle surprise en voyant: 0.00.-!

Ils considèrent que le problème qui nous est arrivé est sous garantie. Autrement-dit: on n'y est pour rien et c'est une défaillance des fils qu'ils ont installés à la construction. Joie! Formidable!

mercredi, octobre 21, 2009

Ça fait peur non?

Isolés, encore incompris, les électrosensibles vivent souvent à l’écart de la société. Pour échapper aux ondes de mobiles et du wi-fi qu’ils tiennent pour responsables de leurs maux.
On a beau tendance, dernier cri et profiter des dernières technologies; on n'est sûrs de rien en ce qui concerne leurs effets sur notre santé. Bien des surprises peuvent nous arriver à long terme, mais moi quand je vois un article comme celui-ci, j'avoue que ça me fais souci.

Ce n'est pas la première fois que je lis un témoignage de personnes très gravement atteintes dans leur santé par les effets ondes qui sont soit trop proches d'elles ou en trop grand nombre.

En tout, il dénombre cinquante-deux symptômes, dont des problèmes d’équilibre, sifflements dans les oreilles et psoriasis. Les visites médicales en cascade constatent «son taux très bas de mélatonine et son système immunitaire affaibli». Il en tire sa conclusion. «J’ai définitivement accusé les antennes quand je suis parti en vacances en Espagne dix jours et que, tout à coup, je n’avais plus rien! Pour moi, il est clair que les ondes pulsées, même très faibles, provoquent des effets biologiques qui débouchent sur des centaines de symptômes.
Vous pouvez lire l'article en entier ici.

mardi, octobre 20, 2009

Séraphine

La semaine passée, à tous les matins c'était gelé au sol. Le soleil était bien présent mais la bise en atténuait les bienfaits au niveau de la chaleur. Parce que pour le moral: c'était extra!

Vendredi soir j'ai regardé le film Séraphine. Une histoire tragique qui démontre encore combien la ligne est mince entre le génie et la folie.

En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne.

Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.


On suit Séraphine dans son quotidien fait de longues marches dans la nature afin de ralier les différentes maisons où elle fait le ménage, la lessive. Considérée comme simple d'esprit, elle fait pourtant preuve de gros bon sens et surtout d'une débrouillardise exceptionnelle pour se procurer les ingrédients qui l'aideront à fabriquer ses couleurs dont elle se servira pour peindre la nuit, le seul temps libre qu'il lui reste.

Voici une des bandes annonce:



Une bien belle fresque de cette époque et pour ma part: la découverte de cette artiste peintre.

dimanche, octobre 18, 2009

Pour la dernière fois?

Je suis bien contente du rendu de mon balcon en cette année 2009.



Il me reste à bien nettoyer-lire:mieux que l'an passé-, pour que ce soit plus agréable au printemps prochain :)

samedi, octobre 17, 2009

Ordo

Voici encore un film dont je ne me souviens pas avoir entendu vraiment parler, il date pourtant de 2004. Il m'attirait parce qu'il fait partie de la filmographie de Marie-Josée Croze.

Je n'ai pas été déçue!
Ordo:

Ordo, la trentaine, officier dans la marine nationale, mène une vie sans histoires.

Jusqu'au jour où il apprend qu'Estelle, la jeune fille de seize ans avec qui il a été marié quelques mois et qu'il n'a jamais revue, est devenue Louise Sandoli, star de cinéma populaire, celle qui fait fantasmer tous les hommes.

Ordo a bien du mal à croire qu'Estelle et Louise sont la même personne, tant la métamorphose est stupéfiante. Il décide donc d'aller voir de plus près...

D'emblée, on annonce ce film comme légèrement déroutant. J'aurai été bluffée jusqu'à la fin!

Louise l'accueille chaleureusement, mais sa vie de grande vedette, entourée d'une cour de collaborateurs, fait découvrir à Ordo une jeune femme gâtée et autoritaire.

Autoritaire et à qui on passe tous les caprices mais... à chaque nuit: elle plonge dans la piscine et Ordo l'y rejoint avec plaisir.

Ce n'est qu'à la toute fin du film qu'on aura la preuve de son identité et puis je ne vous vendrai pas la mèche hein?

jeudi, octobre 15, 2009

Petite liste d'inventions suisses

Voici d'autres inventions suisses qui on changé le monde, petite liste non-exhaustive:


1777
- Abraham Louis Perrelet invente la montre automatique.



1807 -
François Isaac de Rivaz conçoit le premier moteur à explosion.



1887 -
Le cube Maggi porte le nom de son inventeur, Julius Michael Johannes Maggi.


1889 -
François Dussaud a élaboré le cinémacrophonographe, permettant la prise de son par un micro, qui a débouché sur les films parlants.


1905 -
Alfred Büchi met au point le turbocompresseur pour moteur diesel.


1947 -
Omega commercialise la punaise à trois pointes.


1951 -
George de Mestral obtient le dépôt du brevet du Velcro.


1982 -
Nicolas Crevoisier dévoile son appareil à racler la Tête de Moine, la girolle.


1997 -
Certes, le banquier Wim Ouboter n'a pas inventé la trottinette, mais il l'a remise au goût du jour...et a changé le public-cible. Les enfants ne sont plus les premiers concernés. Conçu pour raccourcir le trajet des hommes d'affaires entre leur bureau et leur place de parking (ou carrément leur domicile), ce roller pliable en aluminium a changé durablement le paysage des places financières du monde entier.


2007 -
L'appareil Easy-sushi permet de façonner des rouleaux sans souci.


Et pour finir, un inventeur contemporain, Daniel Schmidt dont l'ouvre-huître est totalement ingénieux.

mardi, octobre 13, 2009

Gerberas siamois!

La dernière floraison de mon gerbera jaune me réservait une jolie surprise! Une fleur siamoise! Je l'ai laissée croître un moment avant de la rentrer en fleur coupée. C'est que je fais un peu de ménage au balcon car les beaux jours avec des mercures montant encore à 25°C sont terminés, depuis peu.

Le froid sera d'autant plus choquant pour les plantes à mon avis.

La fleur de gerbera continue son épanouissement en tant que fleur coupée :)





Puis mon oeillet de poète vert a peiné durant toute la belle saison pour ne m'offrir qu'une seule fleur. Ça fait plaisir! Elle aussi, je l'ai mise dans l'eau afin de pouvoir l'admirer le plus longtemps possible.

lundi, octobre 12, 2009

Ned Kelly

Ned Kelly, 2003:

Né en 1855, Ned Kelly devient l'ennemi public numéro un en Australie après avoir tiré sur un policier qui appréhendait son frère Dan. Avec ce dernier et deux autres complices, il fonde un gang qui sème le trouble de 1878 à 1880. Ned Kelly se distingue des autres bandits par son accoutrement quelque peu original : il porte une armure "faite maison", qui lui sert de gilet pare-balles, ainsi qu'un heaume de chevalier fabriqué par ses soins. Par ailleurs, comme Robin des Bois, il vole uniquement les riches pour donner aux pauvres.

Le peu de documentation sur le site d'allociné m'indique que ce film n'est pas sorti en salle par ici et qu'il est même passé un peu inaperçu un peu partout je pense.

Et pourtant la brochette d'acteurs est impressionnante non?

Heath Ledger, Joel Edgerton, Orlando Bloom, Geoffrey Rush, Naomi Watts.

Il est toutefois intéressant d'apprendre le drame des Irlandais en terres australiennes au 19e siècle, persécutés comme des malfrats. Quand on sait que les immigrants de ce vaste pays provenaient des Iles Britaniques... on dirait bien qu'ils ont tout simplement continués à reprodruire les injustices que ces mêmes immigrants avaient fuies.

J'ai bien aimé sans avoir été transportée. Juste la curiosité de savoir la fin de cette histoire. Voilà!
Ça c'était vendredi soir et samedi j'ai regardé Wall-E qui m'a bien fait rigoler.

dimanche, octobre 11, 2009

Quel fromage!

Je vous mets souvent des caricatures d'YGRECK, il y a Burki en Suisse romande qui me fait bien rire aussi!

Un nouveau fromage au chanvre a vu le jour et c'est toute une famille de souris qui se retrouve à planer légèrement!

Bon... tout le monde sait bien qu'un fromage au chanvre, une tisane au chanvre c'est quand même produit avec une variété de chanvre ne contenant pas de THC.

samedi, octobre 10, 2009

Je me prépare un balcon d'hiver!

Un peu, beaucoup déçue des résultats de l'année dernière; je vais tenter de faire mieux cette année.

Tout dépendra aussi de la rigueur de l'hiver qui fut exceptionnellement froid l'an passée. Mon camélia a de beaux boutons, s'il le faut je rentrerai les quelques cyclamens lors des grands froids.

J'ai acheté un superbe skimmia japonica, plante résistante au gel léger.

Je me suis enfin trouvé des pots en hauteur, ce qui donne une autre dimension à certaines plantes.

J'avais prévu d'acheter ce genre de pots au printemps déjà mais je n'en avais pas vu encore. J'en ai profité pour séparer une laîche d'or. Il me faudra en racheter d'autres vu que j'en ai utilisé un pour mon skimmia.

J'ai aussi acheté une bruyère erica arborea qui même à l'ombre possède sa propre luminosité.

Je l'ai placée comme ça pour le moment, avec des pensées.

Quand il se libèrera un peu de place, je verrai à la placer autrement.

Parce que pour le moment, pas question de jeter les capucines qui sont encore bien belles.

J'aime bien quand la saison s'étale sur de longs mois comme maintenant.

Petite devinette, si vous aggrandissez les photos; vous pourrez probablement identifier 2 intrus!

vendredi, octobre 09, 2009

Cadillac records

Cadillac records:

L'ascension et la chute de Leonard Chess, qui a lancé la carrière des grands du R&B : Muddy Waters, Etta James et Chuck Berry.



On y voit comment Muddy Waters fut le premier noir à sortir des champs pour exercer son art grâce à Leonard Chess qui installa son studio d'enregistrement dans un quartier noir.

Il voulait donner sa chance à tous ces talents qui étaient ignorés par les blancs.


L'histoire de cette épopée de l'âge d'or du Rythme & Blues qui bientôt vit arriver le Rock & Roll avec Chuck Berry.

De jeunes anglais vinrent sur place pour constater ce phénomène et s'en inspirer. Le premier groupe avait les cheveux tellement longs qu'ils essuyèrent autant de railleries que les noirs, et ce malgré que c'était des blancs. En fait: c'était les Rolling Stones...

À la fin du film, on voit Muddy Waters se rendre à Londres à l'invitation des Rolling Stones. Lui qui était devenu ringard à cause de l'arrivée de Chuck Berry et d'Elvis Presly, était encore une icône vénérée en Angleterre.

Très intéressant comme film. On y apprends aussi que les royalties étaient payées sous forme de Cadillac, et/ou paiement d'une maison. Ils ne voyaient que rarement la couleur de leur argent. Une autre forme d'exploitation infantilisante???

jeudi, octobre 08, 2009

Pas que pour les jours de pluie ;)


Il pleut et c'est parti pour plusieurs jours. Je ne vais pas me plaindre parce que presque à la mi-octobre, il fait encore aussi chaud qu'en août! Et le soleil a été bien généreux jusqu'à présent.

Pour le remplacer en ce jour de grisaille, rien de mieux que d'écouter Mika:





Sa musique entrainante, qui mélange des styles des années 60 et bien actuels est formidablement énergique et énergisante.

mercredi, octobre 07, 2009

Arbres aimés

Depuis quelques années le célèbre astrophysicien Hubert Reeves s’intéresse moins aux étoiles qu’au sort de la planète. Dans son prochain livre, il dit son amour des arbres.

Voici quelques extraits tirés de l'entrevue réalisée par Laurent Nicolet

Photo John Foley – Opale / Keystone

Une amitié difficile à mettre en mots, une sorte de présence discrète – un arbre ne vous interrompt jamais dans vos pensées – mais en même temps extrêmement intense. Il y a une trentaine d’années, avec ma femme, nous cherchions une petite maison, un coin perdu, mais surtout nous voulions qu’il y ait déjà de grands arbres autour de la bâtisse. Nous avons trouvé cette ferme entourée d’immenses pins de Corse qui montent très haut, et de beaucoup d’autres espèces qui atteignaient déjà 30 ou 40 mètres. J’ai commencé, dès cette période, à planter d’autres grands arbres, comme les séquoias.

J’ai amené plusieurs arbres du Canada, effectivement, des mélèzes, des érables à sucre – qui n’ont pas pris malheureusement – des chênes rouges d’Amérique et j’ai recréé comme cela en France une petite forêt américaine avec des arbres dont on sait qu’ils peuvent vivre plus de mille ans. Nous avons aussi planté des cèdres du Liban, des cèdres de l’Himalaya.

Il y a une nécessité de laisser revenir les grands prédateurs, parce que cela participe à un équilibre qui existait depuis des millions d’années. Ce qu’on peut appeler une échelle de la prédation: les grands prédateurs en haut, les toutes petites proies en bas. Cette échelle où chaque espèce contribuait à l’harmonie des populations des autres espèces par une régulation naturelle a été rompue lorsque l’on a éliminé les loups ou les vautours. Au Québec, l’élimination des loups a provoqué une multiplication des grands ongulés comme le chevreuil, qui détruisent la végétation, ainsi qu’un pullulement des rats et autres rongeurs. Le retour des grands prédateurs bien sûr pose des problèmes, mais l’équilibre de la nature pose toujours des problèmes. Il faut évidemment protéger les moutons mais il n’y a pas que les moutons dans l’échelle de la nature.

Hubert Reeves, Arbres aimés, Ed. Seuil. Avec des photos de J. Very.

Pour lire l'intégrale de l'entrevue.

mardi, octobre 06, 2009

Cuisine italienne

Comment les Italiens en sont venus à manger aussi bien? Un mythe veut que ce soit la simplicité des origines paysannes et la mamma qui sert des pâtes qui en soit l'origine.

Pourtant, la cuisine italienne comme on la connaît de nos jours ne doit pas grand chose au monde paysan. Surtout que jusqu'en 1950, les ruraux avaient plutôt le ventre creux sustenté tant bien que mal de pain de gland, de bouillie d'avoine et de polenta.

En fait, les fleurons de la cuisine italienne ont tous une origine urbaine, comme l'indiquent leurs noms: spaghettis bolognese, bistecca alla fiorentina, pesto genovese, proscuitto di Parma, saltimbocca alla romana, risotto milanese... C'est que les villes italiennes se sont accaparées les produits des ampagnes et s'en sont servies pour bâtir une culture culinaire d'une immense richesse.

Les Italiens ont mis très, très longtemps à aimer la pizza sous sa forme actuelle. Les premiers textes qui signalent son existence à Naples remontent au XIXe siècle et la décrivent comme un emblème de saleté graisseuse. Le problème à la base était la ville même de Naples où sévissait le choléra.

Il a fallu attendre les années 60/70 pour la voir sortir de sa disgrâce. Une réhabilitation qui doit beaucoup au décolleté de Sofia Loren dans L'or de Naples, de Vittorio de Sicca en 1955.

Des millions de crève-la-faim italiens ont tenté leur chance en Amérique du Nord au tournant du XXe siècle, ce qui leur a permis d'accéder à la prospérité et de s'offrir enfin la nourriture qui, au pays, était réservée au nantis.

Ces expatriés, venus de toute la Botte, avaient tendance à rester entre Italiens. Ce microscome qui brassait les différentes régions d'Italie a facilité l'échange de traditions et c'est dans ce creuset qu'a été inventée la cuisine dite italienne.

Source: Delizia par John Dickie Ed. Buchet-Castel, 2009

dimanche, octobre 04, 2009

BOUQUET FINAL

J'ai été un peu déçue par ce film que j'avais envie de voir depuis un bon moment, attendant qu'il soit libre à la location.

Déçue, non pas par les acteurs, mais par le traitement du sujet. Sujet pourtant abordé avec humour, délicatesse. Je crois que je m'attendais à avoir plus de fous rires que j'en ai eu.

Recruté comme directeur commercial Paris d'une entreprise américaine de pompes funèbres, Gabriel part trois mois en stage sur le terrain aux côtés de Gervais Bron, quinze ans de métier.



Il parvient à dissimuler son nouveau job à ses parents et à son amoureuse, Claire, qui voient en lui un grand musicien, jusqu'au jour où il vend des obsèques à prix d'or à un vieux monsieur qui n'est autre que le grand-père de Claire...

Marc-André Grondin y est excellent, Didier Bourdon aussi. La belle apparition de Michel Galabru est touchante à souhait et je découvre Bérénice Bejo. Quant à Marthe Keller & Gérard Depardieu ils sont irrésistibles dans le rôle des parents baba cool!

Il reste que c'est un film intéressant à voir.

samedi, octobre 03, 2009

On peu dire ce qu'on veut...


... le bonhomme a bien du courage d'avoir subit un entraînement plus que rigoureux et maintenant il profite d'une visibilité énorme et vit une expérience peu commune pour un non-astronaute! Bravo!

J'ai hâte de voir ce qu'il nous a concocté comme spectacle le 9 octobre ;)

Si ça vous intéresse; voici le topo que Fernand Rainville est à peaufiner d'ici là.

Et pour suivre le tout en direct: c'est par ici, http://www.onedrop.org/

vendredi, octobre 02, 2009

Encore une célébrité...


... qui vit à Lausanne!

Par contre, on a tout fait pour la casser celle-là.

En fait c'est la mère d'Angélique. Qui n'a pas vu les films d'Angélique qui repassent à chaque été à la télé, autant en Europe qu'au Canada?

Je viens de lire son histoire qui est pour le moins étonnante. Encore heureux que la dame soit encore bien vigoureuse et alerte. Après bien des années de déboires financiers, de frais de cours: elle a gagné, surtout pour le principe de maternité et d'abus d'éditeur.

Pour le reste: elle compte bien aller au bout des choses en réécrivant chacun des volumes, cette fois-ci sans contraintes et si Dieu le veut: elle y ajoutera la conclusion qu'elle a toujours voulu faire!
Bon.... avec ce manque de temps qui est ma réalité présentement: j'ai perdu le lien initial que je voulais vous proposer au sujet d'Anne Golon mais: j'ai trouvé celui-ci qui vous permettra de la voir et de l'entendre et de vous communiquer exactement ce que je désirais avec ce billet ;)

jeudi, octobre 01, 2009

Il y a de celà 20 ans....


L'écrivain Belge Georges Simenon est mort à Lausanne il y a déjà 20 ans de ça, soit le 4 septembre 1989, à l'âge de 86 ans.

Je sais... je suis un peu en décalage pour en parler ;)

C'est surtout que je voulais souligner que comme bien d'autres, son parcours de vie a trouvé la sérénité en terre helvétique.

Comme d'autres aussi, il a eu sa période canadienne. Il fut surtout un auteur prolifique et de son temps, il fut autant admiré par ses pairs que jalousé!