vendredi, octobre 31, 2008

Racontez-moi votre Halloween!

Je crois bien que ceux qui passeront par les maisons ce soir par ici, le feront sous la bise et la pluie. En principe, les déguisements vont par dessus les manteaux et autres habits chauds donc; pas de soucis!

Dans mon village, ils ont démarré une tradition il y a quelques années. Je dirais 2, au maximum 3 ans. Une association invite les gens à acheter pâtisseries et autres mets fait maison, le tout pour amasser des fonds. Ils servent aussi une succulente soupe à la courge et des marrons tout chauds!


Puis, à partir de là, les parents sont invités à faire la tournée des maisons avec leurs gamins et s'ils le peuvent, aussi avec des gamins dont les parents sont encore au travail. Je trouve que cette initiative est vraiment sympa. J'attends donc quelques petits monstres qui viendront sonner à ma porte parce que j'aurais mis une bougie bien en vue pour indiquer que je les attends chaleureusement.

Il y a à peu près 5 ans, Halloween est débarquée en Suisse, à la manière d'un éléphant dans un magasin de porcelaine.

De l'ignorance totale de cette fête aux origines celtes, ce fut une foisonnement de citrouilles et potirons qui a envahi les entrées de Centre d'achats et autres vitrines. C'était trop!

Maintenant, il ne reste plus que quelques commerçants isolés qui décorent et les soirées à thèmes qui profitent de l'occasion.

jeudi, octobre 30, 2008

Shakespeare in love!

Ce film sorti en 1999 m'avait bien donné envie. Je n'ai pas su trouver le moment pour le visionner avant maintenant.

Bon... pour moi, le printemps 99 représente ma préparation de mariage, plus tous les soucis de paperasses liées à mon établissement en Suisse. Bref...

En l'été 1593, le jeune poète et dramaturge au talent prometteur William Shakespeare, criblé de dette et harcelé par son commanditaire Henslowe, promet de lui livrer bientôt une nouvelle pièce, "Romeo et Ethel, la fille du pirate", dont il ne possède en fait que le titre. Lady Viola, qui vénère les sonnets de Shakespeare, rêve de devenir actrice, ce qui est rigoureusement interdit aux femmes. Qu'a cela ne tienne, elle se déguise en garçon et décroche le rôle de Roméo. William découvre vite l'identité de son jeune premier et en tombe follement amoureux.

J'ai trouvé que c'était un peu comme assister vraiment à la création de cette grande oeuvre, en direct! Tous les acteurs sont géniaux. Le capharnaüm du monde théâtral d'alors qui devient gentiment une monde de défis et réglé au millimètre près n'est pas très loin de la réalité.

Un film magnifique et la magie opère!

mardi, octobre 28, 2008

Sauvé 2- Réchauffement global!

Avec le mercure qui chute allègrement et puis bon; c'est de saison, on peut toujours se changer les idées avec la chronique d'André Sauvé sur les réchauffement climatique :





Dire que ce jeune homme pratique ce métier que depuis 2 ans!

À défaut de vraiment expliquer les 3 scénarios, André nous aura fait comprendre que tout va plus vite.

C'est l'Halloween vendredi, le temps de ranger les décorations puis ce sera la course folle des achats et préparatifs de Fêtes de fin d'année, une petite pause et hop Pâques se retrouvera à nos portes! On rechange l'heure, on prépare les grandes vacances estivales, ensuite on est concentrés un petit moment pour se rendre compte qu'il faut encore changer l'heure et que l'Halloween est de retour!

*J'ai éclipsé les autres fêtes, vacances, fériés de toutes sortes qui sont différents dans chacuns de vos pays.

Tout va de plus en plus vite, y compris le réchauffement de la planète. Ce qui malheureusement est plutôt au ralenti à mon avis; ce sont les modifications de comportements de tout un chacun pour à tout le moins tenter de sauver ce qui nous reste de nature, d'animaux, de flore et pourquoi pas d'humanité?

lundi, octobre 27, 2008

On a eu du gel au sol dans la nuit de samedi à dimanche. J'ai rentré quelques plantes en cata en fin de soirée.

Gerbera qui doivent passer l'hiver à l'intérieur.

Ce sera donc bientôt terminé d'avoir ces agréables fleurs dans mon champ de vision quand je suis à l'ordinateur. Quoique...

Avec des arrangements de plantes d'automne qui peuvent supporter de basses températures, tout ne sera pas si dégarni que par les années passées. J'ai vu un article sur Cyberpresse qui mentionnait justement le peu d'intérêt que les gens portent à ces variétés rustiques au Québec. Il existe des plantes qui peuvent égayer l'automne québécois de par leurs couleurs et leur endurance jusqu'aux neiges.

Ici on se sert surtout des bruyères qui arborent de jolies couleurs quoiqu'artificielles!

Et puis j'ai fait ma soupe aux légumes; c'est encore très agréable d'aller cueillir un poireau, couper du persil et de la ciboulette! Les fèves au lard ont embaumé la maison tout l'après-midi et le soleil m'a permis encore de travailler un peu au balcon mais ça se rafraîchit vraiment maintenant.

Sinon, par ici, on a changé d'heure en fin de semaine!

dimanche, octobre 26, 2008

Magique...

est un film tourné au Québec en collaboration avec la France. Il y a donc des acteurs des deux pays et surtout nos paysages. Sauf que la chose n'est pas mentionnée officiellement.

Je n'ai rien contre le fait que cet aspect ne soit pas mis en avant, ceci étant un choix de la production et de la distribution en France.

La critique fut plus que sèvère lors de sa sortie en salle en France le 22 octobre.

La réponse à la devinette était donc: Benoît Brière qui fait partie de la distribution qui a son nom sur l'affiche. Sinon... ceux qui verront le film pourront me dire leur avis!


Avant de terminer ce billet, j'ai lu une critique de Freddy Buache -dans le cahier culturel du Matin dimanche- qui souvent me demande une relecture afin de bien saisir ses très-trop-longues phrases.

Il souligne le premier films de Philippe Muyl, soit Le Papillon que j'ai en DVD et qu'il me fera toujours plaisir de revoir et aussi

Alors; je découvre au fil du texte que l'histoire se déroule à la campagne-vaste paysage québécois-, que la mélancolie chronique de la maman sera contrée par l'idée du fils de faire venir un cirque tout entier dans la prairie voisine.

Or d'après M. Buache:
le réalisateur a été contraint de tenir compte des souhaits moralisateurs de ses coproducteurs canadiens et donc il a dû concevoir son histoire avec des mélodies explicatives, reprises d'une séquence à l'autre; elles pervertissent, de continuelle façon, le rythme d'une simple narration.


Beuh.... j'ignore si c'est vrai ou faux. Par contre ce que je sais c'est que ce n'est pas trop dans notre tradition cinématographique de faire dans le Plamondon....

Ce qui me choque; c'est l'accusation formelle que cette mièvrerie musicale rébarbative provient de la production canadienne qui aurait vraisemblablement tordu le bras de Philippe Muyl.... j'ai vraiment peine à m'imaginer pareil scénario!

De lire par la suite la description de ce film sur le site de M. Muyl me ravit!

Après avoir écrit la chanson du générique de fin de "Le papillon", j'ai eu envie de faire un film musical. J'ai écrit le scénario puis je me suis mis en quête d'un compositeur. Je ne connaissais pas personnellement Cali mais j'aimais ses chansons et ce que je percevais de l'être humain. Il a commencé à faire des maquettes de musiques sur les textes. Plus nous avancions dans ce travail, plus je me disais qu'il avait des points communs avec le personnage de "Baptiste" (l'un des deux clowns, le partenaire d'Antoine Duléry). Nous avons fait des essais. Ce fût pour lui le début de la grande aventure. Une aventure qui, après bien des détours, a finalement pris corps au Québec !

Comme quoi.... L'expression Parler au travers de son chapeau a peut-être une signification qu'au Québec, n'empêche qu'elle prends tout son sens quand je lis pareille ineptie. J'ai quand même plus envie de croire ce qu'en dit l'auteur du film, pas vous?

Un record Guinness en vue?

C'est à suivre!

Un caquelon d'1,80 mètre de diamètre a permis de faire fondre 1396,8 kg de fromage, battant le précédent record. Plus de 3000 convives ont saisi leur fourchette pour en venir à bout.

C'était hier, soit le 25 octobre 2008 lors du Comptoir de Morges. Un défi était lancé pour arriver à battre le record précédent tenu par les Neuchâtelois avec 1270 kg de fromage en 1997.

On a failli y aller car l'invitation était faite à tous pour participer à ce grand défi. À voir la météo d'hier... voyez plutôt tous ces gens attablés; il y avait grand soleil oui mais accompagné d'une bise froide et puis moi m'assoir durant des heures comme ça au froid... dommage car j'avais cru que cela se ferait sous tente.

Mais bon: ils n'ont pas eu besoin de nous pour avoir plus de 3000 convives!

Bravo!

samedi, octobre 25, 2008

Qui suis-je?

Indice un: je fais partie de la distribution d'un film présentement en salle en France.

Indice deux: je ne suis pas très connu encore en France et c'est pas la chronique d'Allo Ciné qui va changer ça!!!

Indice trois: Mes initiales sont les mêmes que Brigitte Bardot!

J'aimerais bien que ceux qui ont la réponse attendent un moment avant de la diffuser.

Nés en 68!

Ils sont nés en 68,
Ils ont manifesté contre l'ordre établi

Ils ont lancé des pavés
Dans la mare de la bourgeoisie

Ils ont fait des choix de vie.


Nés en 68 est un téléfilm tout à fait génial! Il passait sur Arte vendredi soir et pour rien au monde je ne voulais manquer ça. La longueur de cette soirée qui débutait à 21 heures pour se terminer à 12h05 ne m'a pas rebutée. En fait j'ai pas vu la soirée passer tellement c'était bien!

Tout était bien! Pour ceux que ça intéresse, sur le site d'Arte on peut visionner le film pour une durée limitée.

Laetitia Casta est magnifique du début à la fin. D'ailleurs, tous les acteurs sont formidables. Les auteurs ont eu l'audace de montrer la réalité des communes flowers powers en montrant les corps nus des hommes autant que des femmes. Ils ont aussi eu l'audace de montrer l'amour gay, sans tabous.

Mai 68 était l'ennemi de tous les tabous, le film l'est aussi. De retracer ainsi l'Histoire de la France de mai 68 à presque nos jours... ou à tout le moins au soir qui a failli être le premier pas de l'élection de Le Pen aux présidentielles.

C'est vraiment un film à voir. Bravo à Olivier Ducastel, Jacques Martineau et à tous les acteurs.

vendredi, octobre 24, 2008

Tous les riens!


Je vais inaugurer ici une série de billets absurdes. En fait c'est plutôt le traitement des chroniques, ou bulles, ou capsules de cet humoriste que j'adore qui frisent l'absurdité!

Une absurdité tellement géniale qu'il ne faut pas s'attarder sur son accent, son aspect d'illuminé ou les sujets en soi. Il faut voir plus loin!

Je l'ai vu pour la première fois sur 3600 secondes d'extases dont plusieurs vidéos sont tirées.

J'ai perdu cette extase de jouissance hebdomadaire grâce à Radio Canada qui a modifié sa plate-forme de diffusion multi-média. Merci RC.... grrrrrrrrrrr!

Je retrouve ce génial jeune homme de quarante années et des poussières avec bonheur grâce à un article au sujet de son spectacle, tout nouveau, que les Montréalais peuvent aller voir. Bande de chanceux....

Pour les autres: je mettrai sporadiquement une vidéo par ici!

Voici la toute première qui n'est pas rien!



Bon... pour ceux qui ignoreraient encore qui est Marc Labrèche... c'est le gars à côté de Sauvé!

André donne une série de spectacles sur Montréal ces temps-ci.

mercredi, octobre 22, 2008

Garde à vue devenu Under Suspicion!

Parfois je me demande quelle utilité y a t'il de reprendre un film déjà fait dans un autre pays. Hum...

Tout ça me fait penser à la ronde en triple cercle dans Luky Luke. Au centre les colons avec leurs chariots, ensuite un cercle avec les hommes du convoi accompagnés de Luky Luke, un autre cercle d'Indiens féroces voulant attaquer les pauvres colons, puis s'ajoute providentiellement le dernier cercle formé par la cavalerie! On change!, voit s'inverser la rotation de chaque cercle, pour ne donner comme résultat que le changement d'orientation.... Bref....

Samedi dernier j'ai regardé:

Under Suspicion, avec Gene Hackman, Morgan Freeman, Monica Belluci et Thomas Jane.

Un film que j'ai acheté en action et qui ne me disait rien de plus que cette palette d'acteurs que j'aime bien.

Il s'agit donc d'un remake de Garde à vue sorti en 1981.

Henry Hearst, brillant avocat, découvre le cadavre d'une jeune fille en faisant son jogging. Il est convoqué au poste par l'inspecteur Victor Benezet, qui le considère comme étant le coupable. La nuit s'annonce longue...



En fait, c'est le film qui est long. Pas dans le sens d'interminable mais dans le sens d'aller nulle part. C'est légèrement déroutant et tout ça laisse une étrange sensation de voyeurisme malsain.

Les contrastes riches/pauvres, carnaval/austérité du commissariat, intellos/flics. Le désastre de l'ouragan Lucy dont on ne voit absolument aucunes traces sauf dans les dialogues....

Si le but était de tracker le pédophile... c'est loupé vu que le vrai coupable est arrêté après tout ce cirque... Vraiment... je demeure dubitative sur ce long métrage...

mardi, octobre 21, 2008

Drabinette et préparatifs d'automne.

La fin de semaine fut bien agréable avec une météo clémente, juste les degrés qui ne montent plus aussi haut! Mais quand on a le soleil et qu'on peut encore travailler au balcon; ça me va très bien!

Mes plantes sont prêtes jusqu'à ce qu'il y aie de gros gels.

Les capucines tiennent bon encore!

Les gens tondent encore leur gazon qui commence à être parsemé de feuilles mortes ou de pommes tombées des pommiers qui sont très chargés cette année encore.

Il me reste quelques poireaux qui continueront de profiter malgré le froid, j'ai aussi semé des oignons d'hiver et de l'ail. Le balcon ne sera pas totalement dégarni cette année :)

Les broutards reviennent de leurs prés plus lointains et les petits du printemps n'ont fait que quelques jours, heureusement que j'ai pensé à les filmer et photographier hier! Surtout que je suis tombée en amour avec la petite beige! Je l'ai baptisée Drabinette!





J'ai fait 4 vidéos mais je sais pas pourquoi Dailymotion refuse de publier les 3 premiers! Par contre ils sont passés en haute définition ce qui me ravit!

Un signe aussi que c'est bien l'automne, c'est que je cuisine la fin de semaine pour avoir le frigo plein de mets à réchauffer en semaine vu que je fais plus d'heures. On changera d'heure le 25, ce qui nous donnera un petit répit sur la luminosité du jour.

lundi, octobre 20, 2008

Un leg monumental et assez spécial!

Durant toute l'année du 400e anniversaire de naissance de la ville de Québec, des legs ont été offerts en cadeaux par des gens et des pays pour qui le Québec est spécial. Une vingtaine en tout.

Le canton du Jura qui pour plusieurs-je me le suis souvent fait dire-, est un petit Québec de par sa détermination à devenir un canton-république en 1979, avec pour but de préserver la culture francophone qui était menacée par le Jura bernois.

Alors voici le leg qu'offre le canton du Jura:


L'imposante horloge, haute de 3,5 m et large de 2,5 m, n'est pas encore cons­truite. Si tout va bien, elle sera prête au printemps 2010 et sera intégrée au nouveau hall d'entrée de la bibliothèque Gabrielle-Roy, qui sera complètement rénovée d'ici là. Elle sera visible autant de l'intérieur que de l'extérieur.

Lire la suite ici

C'est fou parce que quand je reviendrai à Québec, j'aurai tout plein de nouveautés à voir dont plusieurs seront reliés à cette belle année du 400e!

dimanche, octobre 19, 2008

Les anges vagabonds

Je viens de lire mon premier Kerouac: Les anges vagabonds. Pourquoi n'en ai-je pas lu avant? Je sais pas, ça ne m'a jamais vraiment attirée. Pour certains Kerouac est l'anti-héros de l'Amérique des années soixante. Pour moi l'Amérique c'est mon continent d'origine.

Pour certains Kerouac représente la génération beatnik émergeante qui profite d'une liberté totale et surtout totalement assumée.

Pour moi des Kerouac; j'en ai eu tout plein dans mon entourage durant ma jeunesse. Des qui assumaient, d'autres moins. Alors pour moi Kerouac n'a aucun exotisme, la seule découverte à son endroit est son écriture. Et encore.... il m'aurait fallu le lire en anglais!

Kerouac est né au sein d'une famille canadienne-française dans le Massachusett, la culture québécoise a toujours fait partie de sa vie. Voici une citation illustrant très bien cet aspect de sa personnalité:

On ne peut rien exprimer de très clair en anglais » Jack Kerouac

Kerouac, un écrivain français ?
S'étant désolidarisé du mouvement beat, il se définissait comme 'un artiste, un conteur, un écrivain dans la grande tradition française, et non le porte-parole d'un million de voyous'.

Il a aussi écrit un roman en français qui a été récemment mis à jour, voici un extrait de l'article paru sur Le Monde.

"Sur le chemin", un inédit de Jack Kerouac écrit en français

Article publié le 08 Septembre 2008
Source : LE MONDE.FR Propos recueillis Mathilde Gérard
Taille de l'article : 857 mots

Extrait :
Sur le chemin n'est pas une nouvelle traduction d'On the Road (Sur la route) de Jack Kerouac, mais un roman inédit de l'auteur phare de la Beat Generation, écrit en français en 1952, alors que l'écrivain se trouvait à Mexico. Le journaliste canadien Gabriel Anctil en a fait la découverte récemment, en écumant les archives des bibliothèques new-yorkaises, et Le Devoir de Montréal en a publié quelques premiers extraits.Comment avez-vous découvert Sur le chemin ?Gabriel Anctil : Tous les manuscrits de Jack Kerouac à New York sont accessibles, sur demande, depuis un an et demi. Le problème avec Kerouac, c'est la quantité de mythes et de légendes autour de ses écrits.


Voilà pour la petite histoire et les anecdotes.

Pourquoi l'éditeur n'a-t-il pas respecte le titre original de l'œuvre - plus approprié -: les anges de la désolation ? Qui sont les anges en question ? Jack Kerouac et ses amis de la beat génération qui ne sont pas avares de délires une fois dopes par l'alcool et les drogues.

Du Mexique a Tanger en passant par les Etats-Unis évidemment, on suit ces êtres qui se veulent poètes dans des errances enfumées. Il y a quelque chose de fascinant dans leurs vies d'utopistes un peu déranges, une vie extrême qui nous attire étrangement, que nous touchons de loin avec le livre.
Seulement, c'est un empilement d'anecdotes, un échantillon de cette existence plus intense à vivre qu'à lire. Soyons durs, si souvent c'est peu intéressant, il y a en revanche de vrais moments de pure et naïve poésie, une certaine tendresse mêlée a l'inquiétude et a la solitude lorsque l'on découvre la face cachée de cette génération rêveuse et mélancolique.
On arrive parfois à être gagne par un désespoir diffus qui noie ces êtres en quête d'absolu. Rien que pour cela, on est quand même heureux de lire ce livre, de passer outre ces histoires de drogues, ces portraits d'hurluberlus. Et puis, il y a quand même la dernière partie du livre, lorsque Jack Kerouac décide de retrouver sa mère, de voyager puis de s'installer avec elle.
C'est a ce moment la que l'on touche vraiment a la grande émotion, tant il y a de la sincérité, de la simplicité et de la dignité grâce au personnage de la mère et a la générosité a la reconnaissance de l'auteur. Ce n'est pas larmoyant. Cette partie se révèle une excellente conclusion à ces péripéties beatniks dont les résultats artistiques paraissent quand même bien maigres. Le livre est un témoignage, sur une espèce d'homme, une génération même et sur son mode de vie, qui vaut le détour.

Source.

Pour ma part cette lecture fut très agréable, surtout moins douloureuse que si je l'avais vraiment suivi comme j'aurais pu le faire à l'époque avec certains de mes amis ;)

Par contre comme je le disais plus haut, ça aurait été mieux que je puisse le lire en anglais surtout que la traduction est de France... ce qui a pour effet de me donner les même hérissements de poils que les post-syncros de France qui me dénaturent totalement un film américain.

Parce que je suis désolée mais on ne dit pas mômes sur notre continent, on ne va pas au Prisunic non plus.

C'est comme cette phrase étonnante: Nous roulons à présent vers La Fayette où nous avons la surprise d'entendre les gens parler français exactement comme nous dans le Québécois. (...) p.216.

M'enfin; je suis bien heureuse d'avoir fait la connaissance avec ce grand bonhomme qu'était Kerouac!

vendredi, octobre 17, 2008

Philadelphia

Non... pas le fromage, mais bien le film. Je vous parlerai du fromage un autre jour ;)

Le film Philadelphia fait partie de ma pré-sélection qui a donné le premier envoi de mes choix aléatoires via mon site de location de DVD. Hum.... Que dire!

C'est quand même un film qui est sorti en salle en 1993!!! Soit 5 ans avant mon départ du Québec. Quand je vous disais que j'accuse un certain retard.... que je comble gentiment, he he! Je crois bien l'avoir sélectionné à cause de Tom Hanks!

Un grand film!

Andrew Beckett, brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif.




Hanks est magistral dans ce rôle, Washington aussi! Banderas est très crédible dans sa passion amoureuse. Pour avoir déjà perdu plusieurs amis à cause de cette terrible maladie; j'ai été touchée droit au coeur et les larmes ont déferlées à la fin. C'est fou comme j'ai trouvé des ressemblances physiques avec Hanks dans ce film avec Eminem! Peut-être dans le regard triste et torturé? Sa physionomie aussi.

Quand je pense qu'encore de nos jours, des gens bien pensants semblent ignorer la compassion avec leur attitude puritaine qui les amènent à faire l'autruche.... pffft!

La réaction de l'épouse de Joe-Denzel Washington-; c'est tout moi! Je navigue au gré des amitiés en n'attachant que de l'importance à la personne qui est devant moi. Rien de plus, rien de moins. Ce que tous devraient adopter comme crédo, le monde ne s'en porterait que mieux non?

jeudi, octobre 16, 2008

C'est comme ça!

Toute ma vie j'ai mangé de la dinde avec de la sauce aux atocats -canneberges-, au moins une fois par année. Je crois bien que c'était autour de Noël que cette tradition avait cours dans ma famille.

Plus tard j'ai connu le jus de canneberges-cranberry-, bourré de bonnes vitamines. Plus récemment j'en trouve en pots à l'épicerie et j'ai testé pour en faire des tartes. Mais en fait: d'où viennent les canneberges?

C'est fou parce que j'ai déjà cueilli les petites fraises des champs, les grandes cultivées, les bleuets, les noisettes, les framboises, les baies, les groseilles, les rougets, les cerises à grappes ainsi que toute une variété de légumes.

Les canneberges? Avant de lire cet article sur Cyberpresse, je n'avais aucune espèce d'idée de leur manière de pousser et encore moins d'être cultivées!

Photo: Tourisme Centre-du-Québec

Elles poussent donc sur un genre de vigne qui dans le cas qui nous occupe-photo-, sont dans l'eau. L'eau les nourrit, progège la plante en toutes saisons et surtout en hiver quand tout devient glacé et summum de l'ingéniosité: elles sert aussi à les transporter dans les camions de chargement.

Dans le Centre-du-Québec, on cultive près de 90 % de la production québécoise de canneberges. Au cours des 15 dernières années, les producteurs se sont multipliés. D'une poignée au départ, ils sont maintenant une cinquantaine.

La canneberge pousse à merveille dans les sols de la région. Ils sont juste assez acides pour cette éricacées, une proche cousine du bleuet. Le fruit grandit non pas dans des arbustes, mais plutôt sur des vignes. De blanc, il rougit pour obtenir sa belle couleur. Il devient mûr pour la récolte, qui s'effectue de la fin septembre à la fin octobre.

Le champ dans lequel se trouvent les fruits, un immense bassin creusé dans le sol, est rempli d'eau. Une batteuse le traverse et secoue les vignes. Les canneberges, maintenues par un simple fil, se décrochent alors du plant. Plus légères que l'eau - l'intérieur est rempli d'air - elles montent à la surface et flottent.

Des employés marchent alors dans le champ submergé. Avec de longs et larges rubans, ils tirent les petits fruits vers une pompe. Celle-ci achemine les canneberges dans le camion.

«L'eau est en fait un moyen de transport qui permet de réduire la main-d'oeuvre. L'eau sert aussi à protéger les plants. C'est le rôle de la glace qui recouvre les champs en hiver», note Martin LeMoine, producteur et président de Fruit d'or, un transformateur de canneberges.

Les fruits se retrouveront ensuite à l'usine, où ils seront nettoyés avant d'être envoyés pour la transformation.

Les canneberges se mangent rarement fraîches. Les fruits sont assez acides. Elles sont souvent consommées en jus. Elles sont aussi séchées. «On les fait alors tremper dans du jus de pomme ou d'ananas. Ça permet de les sucrer un peu, mais de façon naturelle», note M. LeMoine.

Les canneberges auraient aussi des vertus bienfaisantes pour la santé. Avant l'arrivée des Européens, les autochtones les utilisaient pour guérir le scorbut. Aujourd'hui, ses produits dérivés se retrouvent entre autres dans des cosmétiques.

Le Centre d'interprétation de la canneberge, à l'ombre de l'église de Saint-Louis-de-Blandford, organise des visites chez les producteurs. Des remorques tirées par un tracteur amènent les visiteurs dans les champs. Il est également possible d'acheter des produits transformés sous le chapiteau du Centre. C'est la dernière fin de semaine de la saison pour profiter de ces activités. car le Centre d'interprétation fermera le 19 octobre.

www.canneberge.qc.ca Tél.: 819-364-5112

Je suis bien heureuse d'apprendre enfin tout ça et de le partager avec vous ;)

mardi, octobre 14, 2008

Les Miss, les Miss... y a pas que ça dans la vie!

Il me fait plaisir de vous présenter la championne des vaches laitières:

Thrulane James Rose, de la Ferme Pierre Boulet, a été proclamée la meilleure vache au monde.

Grande gagnante de la World Dairy Expo 2008 qui se tenait à Madison dans l'État du Wisconsin. N'est-ce pas qu'elle est jolie avec son beau museau couleur chocolat? Mais il faut plus que ça pour gagner cet honneur mondial!

Thrulane James Rose, a aussi été proclamée championne de sa race et championne toutes races confondues, ce qui en fait la meilleure vache au monde.

Que cette championne soit une de mes compatriote me touche beaucoup!

Pour avoir presque toujours eu des vaches autour de moi, tout d'abord celles laitières de mon papa, mais que je voyais juste quand j'allais en séjour à la ferme, ensuite les taureaux de la station d'épreuve voisine qui ont agrémenté le paysage durant mes dernières années au Québec et maintenant mes broutards: vous savez tous que je les aime bien!

Thrulane James Rose avait déjà été sacrée championne de l'Expo Québec 2008, rien d'étonnant!

Pour en savoir plus sur la Ferme de Pierre Boulet.

Un gros bravo à M. Boulet et à toute sa famille qui peuvent être fiers de cette récolte de distinctions grâce à leurs efforts constants. Et dieu sait tout l'amour des animaux, les attentions répétées tout en ne comptant pas ses heures, tout ce qu'il faut pour faire une vie de rêve à ses vaches qui le leur rendent bien.

On est loin du petit paysan qui laisse ses vaches dépérir, parce qu'il n'arrive plus à s'en occuper correctement, mais que l'argent de l'État qui rentre payé par tête de pipe intéresse encore.... désolée mais j'ai pas pu la retenir celle-là parce qu'on en voit régulièrement en photos dans les journaux de Suisse de ces troupeaux moribonds... C'est honteux!

Je veux bien croire que je me trouve au pays des vaches... Holstein sur les représentations souvenirs de l'Helvétie, mais... je suis désolée dans mon coeur: le pays des vaches c'est le Québec! ;)

dimanche, octobre 12, 2008

C'est un peu dégarni!

Après quelques nuits au début du mois d'octobre où le gel menaçait, le beau temps est revenu et c'est un vrai été Indien présentement, ce qui fait que mes plantes profitent bien encore au balcon.

N'oublions pas que ce n'est que temporaire!

Sauf que ce n'est pas cette semaine que j'aurai le temps d'y faire des travaux alors c'est tant mieux si la météo est clémente encore pour un petit moment!

Les lierres ont pris une belle couleur rouge qui se marie bien avec celles de l'érable japonais. Je n'avais pas vraiment pensé que j'aurais mes propres couleurs automnales au balcon moi!

Tout ça commence à se dégarnir gentiment.

Il reste encore des surprises à venir! Mes chrysanthèmes sont en boutons et j'ai bien hâte de les voir fleurir!

Ce sera un foisonnement de tons d'ocres.

Alors bon dimanche, pour ce qu'il en reste et bon lundi d'Actions de Grâce pour ceux qui profitent de ce congé!

Moi j'attends que notre boeuf carottes soit prêt!

samedi, octobre 11, 2008

Mister Magoo!!!!


Qui ne connais pas Mister Magoo??? Il est né en 1949 et il a fait mon bonheur à la télé comme pour bien d'autres. Un dessin animé palpitant malgré le grand âge du héros ;)

Faut voir toutes les péripéties qui lui sont arrivées dans la version animée!

Mais en ce jeudi soir d'octobre après une semaine très agréable, mais une soirée où je suis tout à fait à plat; rien de mieux que ce film!

Il me faut vous dire aussi en passant que j'expérimente une nouvelle formule de mon site de location. On fait le tour de nos favoris et coups de coeur et on leur donne un ordre de priorité. Alors... au lieu d'attendre leur accusé de réception et d'enfin pouvoir faire mes choix; ils le font pour moi selon mes priorités et les disponibilités.

C'est ce qui a donné Mister Magoo. J'avoue que j'avais un peu peur qu'il y aie des ratés. Je sais pas moi... t'es l'à et t'attends; rien ne vient.... Mais non: comme toujours avec eux: rapidité, efficacité.

Quand je dis que plein de choses sont super géniales en Suisse quand c'est bien fait! S'en est une.

Donc... ce Mister Magoo, version Disney. Un pur régal!

J'ai démarré le DVD en me disant: j'arrête dès que ma concentration fout le camp... mais avec quelques pauses, pas plus qu'au normal: j'ai accroché tellement c'est rigolo! Et franchement à la fin j'étais pliée de rire! De voir la limo montée sur chenillettes, les policiers et la méchante en ski doo et la finale de planche à neige un peu perturbée par nos joyeux lurons!

Et puis... qui d'autre que Leslie Nielsen pouvait incarner ce myope à la chance incroyable, tellement qu'il peut arriver à jouer les héros! La transition du début et de la fin avec le dessin animé est tout simplement géniale.

Quincy Magoo est très myope, quasi aveugle. Il ne voit pas plus loin que le bout de son nez... Et en plus, il est tête en l'air et un peu farfelu. Bref, c'est le pauvre type à qui il arrive tout un tas de mésaventures. C'est aussi un personnage de dessin animé américain dans les années 60. Dans la version cinéma, Mr Magoo se retrouve, malgré lui, en possession d'une précieuse toile appartenant au Musée d'Histoire Naturelle de la ville, qu'un couple de voleur aimerait récupérer. La jeune femme imagine alors un stratagème : faire croire à Mr Magoo qui n'y voit que du feu (et pour cause !) qu'elle Prunella Pagliacci, son premier amour. Ainsi, en séduisant le vieil homme, elle réussira à mettre la main sur le tableau. Heureusement, le chien Angus et le neveu Waldo sont là pour protéger les intérêts de tonton Quincy.

Bref, un film familial à voir et à revoir!

vendredi, octobre 10, 2008

J'ai hâte que les élections aient lieu!


Parfois on se demande pourquoi tant d'argent passe dans les différentes campagnes électorales quand les bourses s'effondrent, le petit propriétaire aux Etats-Unis sont déjà à la rue depuis des mois, avec en plus un avenir plus sombre que noir!

Quand on sait que c'est toujours plus rigolo de jouer avec l'argent des autres, que les promesses ou menaces sont tout autant de manières de faire peur ou d'embobiner les gens, on se demande si on ne devraient pas tout simplement en venir à l'argent virtuel un peu comme au Monopoly!

Tant qu'à jouer... on veut jouer nous aussi!

Plus sérieusement, j'ai hâte que les élections aient lieu autant aux US qu'au Canada! Qu'on passe à autre chose!

jeudi, octobre 09, 2008

Ocean's Twelve!

Un peu, beaucoup en retard sur cette saga qui a 3 volets maintenant, je viens de voir le 2e. Déroutant dans sa forme avec ses retours en arrière; ça donne quelque chose d'inattendu.

Le mélange américano/européen est bien dosé. On se fait bluffer jusqu'à la fin! Et que dire du bluff dans le film même avec l'apparition de Bruce Willis quand Tess essaie d'incarner Julia Roberts ;)

Ocean Twelve donc:

Trois ans ont passé depuis le braquage historique du casino Bellagio de Las Vegas. Depuis, Danny Ocean et ses associés se sont dispersés dans la nature avec l'intention de mener une existence honnête.
Remarié à Tess, ce dernier joue "profil bas" jusqu'au jour où l'un de ses anciens complices la balance à Terry Benedict. Le propriétaire du Bellagio n'y va pas par quatre chemins : la bande doit, sous peine de mort, lui restituer le magot.
Et ce n'est qu'un début, car quelqu'un d'autre s'intéresse de très près aux agissements passé et présents de la bande des onze...


Tout ça me donne grande envie de voir Ocean's thirteen!!!

mercredi, octobre 08, 2008

Mon premier Vargas!

J'ai lu mon tout premier Fred Vargas. Depuis le temps que j'en entendais parler!

J'ai donc lu:

Ceux qui vont mourir te saluent.

L'éditeur d'art parisien Henri Valhubert est contacté par un collectionneur pour expertiser un dessin de Michel-Ange jusqu'alors inconnu. Il reconnaît la patte du maître italien et estime qu'il s'agit d'une gravure volée. À l'odeur du papier, il pense qu'elle pourrait provenir d'un fonds d'archives inexploré de la Bibliothèque vaticane. Pour faire la lumière sur cette affaire, l'éditeur décide de se rendre à Rome où son fils Claude poursuit en dilettante ses études en compagnie de deux amis, Thibault dit Tibère et David dit Néron, tous deux amoureux de Laura, la belle-mère de Claude. Chaque mois, celle-ci se rend à Rome, et tout le monde se retrouve chez Gabriella, une jeune femme qui a été élevée par l'évêque Lorenzo Vitelli, correspondant des trois étudiants. À peine arrivé, Henri Valhubert se met en quête de son rejeton au cœur d'une grande fête devant le palais Farnèse. Mais bientôt, Tibère le retrouve mort, empoisonné par un cocktail contenant de la ciguë.


Sans vouloir choquer les inconditionnels de Vargas, j'avoue avoir été obligée de relire plusieurs phrases au début du récit. Et à voix haute. C'est une chose qui m'arrive très rarement, à moins que la construction des phrases soit faite pour être déclamées, un peu comme notre joual...

Sinon, on est facilement transporté dans l'univers des trois jeunes tout en faisant connaissance avec les autres personnages. Question intrigue policière, ça passe très bien.

Je sais que c'est son premier roman, je ne veux pas lui jeter la pierre mais j'espère bien qu'elle a travaillé sa syntaxe depuis :)

Par contre... ayant prévu de lire Sous les vents de Neptune qui paraît-il est supposé rendre quelques expressions typiquement québécoises... du joual donc.... C'est peut-être pas sur ce titre que je vais me rendre compte de son évolution! On verra!

mardi, octobre 07, 2008

Lucky you!

Samedi dernier fut glacial, avec une couche de neige sur le dessus du Jura qui est visible de chez-moi. J'ai abattu les carcasses des tomates, poivrons et cie. J'ai aussi planté mes premiers oignons d'hiver. Le tout en partie travaillé au chaud dans la cuisine.

Évidemment j'ai aussi fait autre chose, parce que moi: en bas de 36 chantiers... on dirait que je ne suis pas heureuse.... pffft!

J'ai sorti les décos d'automne qui à ce temps-ci correspondent drôlement à celles d'Halloween!

J'ai subrepticement fait une lessive.... discuté avec des voisins, fait les commis, hiberné quelques plantes, débuté la lecture de mon premier Kerouak, sauf erreur.... et fait mon premier boeuf carottes. Un régal d'ailleurs!

En soirée, au lieu de regarder le pare-brise de ma voiture totalement gelé.... j'ai regardé Lucky you!

Dans les salons de Las Vegas où s'affrontent les meilleurs joueurs de poker du monde, Huck Cheever est connu comme un risque-tout. Mais, dans sa vie privée, ce flambeur acharné est un homme d'une prudence extrême, qui refuse tout investissement émotionnel, toute relation durable.
Lorsque Huck se présente au Tournoi International de Poker 2003, avec la ferme intention de remporter le titre en même temps que les faveurs de la chanteuse Billie Offer, un obstacle inattendu se dresse sur sa route : son père, L.C. Cheever, joueur légendaire, qui abandonna jadis la mère de Huck. Une lutte sans merci, attisée par des années de ressentiment, oppose d'emblée les deux hommes pour la conquête du titre.

À l'approche du duel final, Huck comprend que, pour rafler la mise à la table de poker et au jeu de la vie, il va devoir changer de tactique...
Un plaisir de retrouver Drew Barrymore! Une belle découverte que celle d'Eric Bana!

J'ai retrouvé avec plaisir la touche de Curtis Hanson. J'aime tellement sa manière de traiter les sujets. Il sait aller chercher les caractéristiques de ses personnages autant du côté obscur que du côté de leur facette positive qui est tout simplement enfouie dans leur côté obscur. Suffit juste de trouver la personne correspondante pour aller chercher tout ça!

Les relations tendues entre le père et le fils seront finalement une leçon de vie. Au point qu'après avoir laissé volontairement son père gagner le tournoi, celui-ci aura à coeur de faire une partie amicale avec son fils avec de la petite monnaie comme au temps où il était son apprenti de gamin.

Qu'on aime ou pas le monde du jeu, ce film est une vraie leçon de détermination et d'apprentissage. C'est quand même pas rien de savoir jouer: deviner son adversaire, bluffer le moment venu et se coucher parfois... en fait; la vie c'est ça non???

Sinon les chansons qui figurent dans ce film m'ont ravie. J'arrive pas à trouver qui sont les 3 interprètes... mais mon pif me dit que Neil Young, Bob Dyland sont de la partie, non???

lundi, octobre 06, 2008

Un rendez-vous, une découverte?


Je n'ai strictement rien contre Les Têtes à claques, ni contre le téléroman Catherine sauf que c'est pas des trucs qui m'attirent vraiment. C'est pas parce que c'est fait par mes compatriotes que je suis obligée d'adhérer hein!

Par contre ceux qui me connaissent savent que la percée de François Pérusse en Europe me réjouis au plus haut point et voilà ti pas qu'André-Philippe Côté vient exposer par ici et aussi j'apprends que certaines de ces caricatures sont déjà publiées depuis 2003 dans des journaux aussi prestigieux que Le Monde, Le Courrier international et Ouest-France. Cool! La caricature au début de mon billet illustre bien l'humour faussement léger de Côté!


Alors pour ceux qui seraient à proximité, ça se passe, à Saint-Just-le-Martel, près de Limoges du 27 septembre au 5 octobre2008.

* Bon, bon.... on dirait bien que c'est terminé l'expo: des commentaires? Vous avez vu?

dimanche, octobre 05, 2008

Ohhhhhhh! Soleil, soleil!

Après avoir dégusté une bonne raclette samedi, je me suis fait une soirée cinéma. La nuit qui tombe tôt me donne envie de bien m'installer au chaud dans ma berceuse et de voir un bon film. Une nouveauté de mon site de location dont je vais faire l'essai prochainement, c'est d'avoir une liste à partir de mes coup de coeur en donnant une priorité aux films que je tiens absolument à voir avec une quote décroissante pour les autres.

Alors, au lieu d'attendre qu'ils aient réceptionné mes DVD pour faire les choix de ma prochaine commande, ils procèdent automatiquement selon mes films prioritaires et les disponibilités de ceux-ci. Une liste aléatoire quoi!

On verra ce que ça donne. J'ai juste peur que ça bousille mes 2 séries cultes! À suivre...

Pour samedi ce fut Sunshine:


En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l'extinction de l'espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l'humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l'activité solaire.
Mais à l'approche du soleil, privés de tout contact radio avec la Terre, les astronautes perçoivent un signal de détresse en provenance d'ICARUS I, disparu sept ans auparavant.
Un terrible accident les contraint à modifier leur trajectoire. Ils doivent désormais lutter pour rester en vie, ne pas sombrer dans la folie, mais avant tout pour mener à bien leur mission essentielle pour l'avenir de l'humanité.

Au début on se dit qu'il n'y a rien de bien nouveau, le thème ayant déjà été exploité dans plusieurs productions. Les images sont soignées et l'attraction pour la lumière vive du soleil est presqu'une drogue pour le psychiatre de l'équipage.

Il faut se dire que sur Terre, cette lumière n'existe plus et qu'ils vivent en éternelle nuit polaire.

Les différents affrontements dûs à l'exiguïté des lieux sont prévisible mais bien menés.

La découverte du vaisseau précédent qui est perdu depuis 7 ans est prévisible aussi. Par contre la dimention spirituelle qui donne le ton à la fin est toute nouvelle. Je n'en dirai pas plus.

Pour ma part tous les acteurs m'étaient inconnus. J'ai passé une excellente soirée, j'ai particulièrement aimé la trame sonore.

samedi, octobre 04, 2008

Chapeau Madame!


Et honte à vous, vils assassins!

Peut importe votre religion et vos convictions: vous serez jugés dans l'au-delà pour ces actes barbares et totalement rétrogrades pour le genre humain.

Malalaï Kakar aura fait plus pour les femmes de son pays que bien des générations de mâles bien pensants et surtout totalement à côté de la coche!

J'avais vu un reportage à l'époque, j'admirai le courage de cette grande dame qui vivait au quotidien la menace d'une balle entre les deux yeux... tout comme Benazir Butho.

Il y a des jours-et ils sont nombreux-, où de voir les bimbos et autres accros au clinquant miroitant des bijoux, de l'argent, du sexe et de la luxure... on se demande pourquoi dans tant de pays le fait d'être femme est tellement question de vie ou de mort. À moins d'être soumise aux lois ambiantes... et encore!

Tant de femmes sont violées, même par leur mari. Tant de femmes meurent en couches... Tant de femmes sont martyrisées physiquement et moralement par leur environnement immédiat.

Une ou quelques femmes sortent du lot? Pan!!!!

Maudite belle solution....

vendredi, octobre 03, 2008

Tag du lapin crétin!

Un tag m'étant adressé par ici et qui pourtant est passé inaperçu à mon regard de lynx!

Faut dire que certains soirs quand je rentre du travail, il est pas mal éteint mon oeil de lynx! C'est tout juste si après être enfin rentrée -autour de 18h30, et oui c'est l'horaire d'automne qui est de retour-, il me reste tout juste assez d'énergie pour me détendre sur le Net avec un niveau de concentration à zéro qui fait que c'est bref et entrecoupé du repas du soir, du bain-détente-Pérusse, souvent d'un petit survol télévisuel et hop au lit!

Bref on m'a rappelée à l'ordre en tant qu'élève dissipée, toujours par ici!

Je me suis donc amusée mercredi en dessinant mon lapin crétin.

Le mien est tout simplement galactique. Il a trouvé ce qui lui semble être une carotte. Reste à savoir si son temps de réflexion sur la question du: -Est-ce comestible, pourrait lui être fatal.

Ce petit intermède de crayonnage m'a fait re-découvrir ma boîte de Caran d'Ache qui était rangée depuis au moins une année... sans avoir été ouverte! Diantre!