vendredi, octobre 31, 2008
Racontez-moi votre Halloween!
Dans mon village, ils ont démarré une tradition il y a quelques années. Je dirais 2, au maximum 3 ans. Une association invite les gens à acheter pâtisseries et autres mets fait maison, le tout pour amasser des fonds. Ils servent aussi une succulente soupe à la courge et des marrons tout chauds!
Puis, à partir de là, les parents sont invités à faire la tournée des maisons avec leurs gamins et s'ils le peuvent, aussi avec des gamins dont les parents sont encore au travail. Je trouve que cette initiative est vraiment sympa. J'attends donc quelques petits monstres qui viendront sonner à ma porte parce que j'aurais mis une bougie bien en vue pour indiquer que je les attends chaleureusement.
Il y a à peu près 5 ans, Halloween est débarquée en Suisse, à la manière d'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
De l'ignorance totale de cette fête aux origines celtes, ce fut une foisonnement de citrouilles et potirons qui a envahi les entrées de Centre d'achats et autres vitrines. C'était trop!
Maintenant, il ne reste plus que quelques commerçants isolés qui décorent et les soirées à thèmes qui profitent de l'occasion.
jeudi, octobre 30, 2008
Shakespeare in love!
Bon... pour moi, le printemps 99 représente ma préparation de mariage, plus tous les soucis de paperasses liées à mon établissement en Suisse. Bref...
En l'été 1593, le jeune poète et dramaturge au talent prometteur William Shakespeare, criblé de dette et harcelé par son commanditaire Henslowe, promet de lui livrer bientôt une nouvelle pièce, "Romeo et Ethel, la fille du pirate", dont il ne possède en fait que le titre. Lady Viola, qui vénère les sonnets de Shakespeare, rêve de devenir actrice, ce qui est rigoureusement interdit aux femmes. Qu'a cela ne tienne, elle se déguise en garçon et décroche le rôle de Roméo. William découvre vite l'identité de son jeune premier et en tombe follement amoureux.
Un film magnifique et la magie opère!
mardi, octobre 28, 2008
Sauvé 2- Réchauffement global!
Dire que ce jeune homme pratique ce métier que depuis 2 ans!
À défaut de vraiment expliquer les 3 scénarios, André nous aura fait comprendre que tout va plus vite.
*J'ai éclipsé les autres fêtes, vacances, fériés de toutes sortes qui sont différents dans chacuns de vos pays.
Tout va de plus en plus vite, y compris le réchauffement de la planète. Ce qui malheureusement est plutôt au ralenti à mon avis; ce sont les modifications de comportements de tout un chacun pour à tout le moins tenter de sauver ce qui nous reste de nature, d'animaux, de flore et pourquoi pas d'humanité?
lundi, octobre 27, 2008
Ce sera donc bientôt terminé d'avoir ces agréables fleurs dans mon champ de vision quand je suis à l'ordinateur. Quoique...
Ici on se sert surtout des bruyères qui arborent de jolies couleurs quoiqu'artificielles!
Et puis j'ai fait ma soupe aux légumes; c'est encore très agréable d'aller cueillir un poireau, couper du persil et de la ciboulette! Les fèves au lard ont embaumé la maison tout l'après-midi et le soleil m'a permis encore de travailler un peu au balcon mais ça se rafraîchit vraiment maintenant.
Sinon, par ici, on a changé d'heure en fin de semaine!
dimanche, octobre 26, 2008
Magique...
La critique fut plus que sèvère lors de sa sortie en salle en France le 22 octobre.
La réponse à la devinette était donc: Benoît Brière qui fait partie de la distribution qui a son nom sur l'affiche. Sinon... ceux qui verront le film pourront me dire leur avis!
Avant de terminer ce billet, j'ai lu une critique de Freddy Buache -dans le cahier culturel du Matin dimanche- qui souvent me demande une relecture afin de bien saisir ses très-trop-longues phrases.
Il souligne le premier films de Philippe Muyl, soit Le Papillon que j'ai en DVD et qu'il me fera toujours plaisir de revoir et aussi
Alors; je découvre au fil du texte que l'histoire se déroule à la campagne-vaste paysage québécois-, que la mélancolie chronique de la maman sera contrée par l'idée du fils de faire venir un cirque tout entier dans la prairie voisine.
Or d'après M. Buache:
le réalisateur a été contraint de tenir compte des souhaits moralisateurs de ses coproducteurs canadiens et donc il a dû concevoir son histoire avec des mélodies explicatives, reprises d'une séquence à l'autre; elles pervertissent, de continuelle façon, le rythme d'une simple narration.
Beuh.... j'ignore si c'est vrai ou faux. Par contre ce que je sais c'est que ce n'est pas trop dans notre tradition cinématographique de faire dans le Plamondon....
Ce qui me choque; c'est l'accusation formelle que cette mièvrerie musicale rébarbative provient de la production canadienne qui aurait vraisemblablement tordu le bras de Philippe Muyl.... j'ai vraiment peine à m'imaginer pareil scénario!
De lire par la suite la description de ce film sur le site de M. Muyl me ravit!
Après avoir écrit la chanson du générique de fin de "Le papillon", j'ai eu envie de faire un film musical. J'ai écrit le scénario puis je me suis mis en quête d'un compositeur. Je ne connaissais pas personnellement Cali mais j'aimais ses chansons et ce que je percevais de l'être humain. Il a commencé à faire des maquettes de musiques sur les textes. Plus nous avancions dans ce travail, plus je me disais qu'il avait des points communs avec le personnage de "Baptiste" (l'un des deux clowns, le partenaire d'Antoine Duléry). Nous avons fait des essais. Ce fût pour lui le début de la grande aventure. Une aventure qui, après bien des détours, a finalement pris corps au Québec !
Comme quoi.... L'expression Parler au travers de son chapeau a peut-être une signification qu'au Québec, n'empêche qu'elle prends tout son sens quand je lis pareille ineptie. J'ai quand même plus envie de croire ce qu'en dit l'auteur du film, pas vous?
Un record Guinness en vue?
Un caquelon d'1,80 mètre de diamètre a permis de faire fondre 1396,8 kg de fromage, battant le précédent record. Plus de 3000 convives ont saisi leur fourchette pour en venir à bout.
Mais bon: ils n'ont pas eu besoin de nous pour avoir plus de 3000 convives!
Bravo!
samedi, octobre 25, 2008
Qui suis-je?
Indice deux: je ne suis pas très connu encore en France et c'est pas la chronique d'Allo Ciné qui va changer ça!!!
Indice trois: Mes initiales sont les mêmes que Brigitte Bardot!
J'aimerais bien que ceux qui ont la réponse attendent un moment avant de la diffuser.
Nés en 68!
Ils ont manifesté contre l'ordre établi
Ils ont lancé des pavés
Dans la mare de la bourgeoisie
Ils ont fait des choix de vie.
Tout était bien! Pour ceux que ça intéresse, sur le site d'Arte on peut visionner le film pour une durée limitée.
Mai 68 était l'ennemi de tous les tabous, le film l'est aussi. De retracer ainsi l'Histoire de la France de mai 68 à presque nos jours... ou à tout le moins au soir qui a failli être le premier pas de l'élection de Le Pen aux présidentielles.
C'est vraiment un film à voir. Bravo à Olivier Ducastel, Jacques Martineau et à tous les acteurs.
vendredi, octobre 24, 2008
Tous les riens!
Une absurdité tellement géniale qu'il ne faut pas s'attarder sur son accent, son aspect d'illuminé ou les sujets en soi. Il faut voir plus loin!
Je l'ai vu pour la première fois sur 3600 secondes d'extases dont plusieurs vidéos sont tirées.
J'ai perdu cette extase de jouissance hebdomadaire grâce à Radio Canada qui a modifié sa plate-forme de diffusion multi-média. Merci RC.... grrrrrrrrrrr!
Je retrouve ce génial jeune homme de quarante années et des poussières avec bonheur grâce à un article au sujet de son spectacle, tout nouveau, que les Montréalais peuvent aller voir. Bande de chanceux....
Pour les autres: je mettrai sporadiquement une vidéo par ici!
Voici la toute première qui n'est pas rien!
Bon... pour ceux qui ignoreraient encore qui est Marc Labrèche... c'est le gars à côté de Sauvé!
André donne une série de spectacles sur Montréal ces temps-ci.
mercredi, octobre 22, 2008
Garde à vue devenu Under Suspicion!
Tout ça me fait penser à la ronde en triple cercle dans Luky Luke. Au centre les colons avec leurs chariots, ensuite un cercle avec les hommes du convoi accompagnés de Luky Luke, un autre cercle d'Indiens féroces voulant attaquer les pauvres colons, puis s'ajoute providentiellement le dernier cercle formé par la cavalerie! On change!, voit s'inverser la rotation de chaque cercle, pour ne donner comme résultat que le changement d'orientation.... Bref....
Samedi dernier j'ai regardé:
Under Suspicion, avec Gene Hackman, Morgan Freeman, Monica Belluci et Thomas Jane.
Un film que j'ai acheté en action et qui ne me disait rien de plus que cette palette d'acteurs que j'aime bien.
Il s'agit donc d'un remake de Garde à vue sorti en 1981.
Henry Hearst, brillant avocat, découvre le cadavre d'une jeune fille en faisant son jogging. Il est convoqué au poste par l'inspecteur Victor Benezet, qui le considère comme étant le coupable. La nuit s'annonce longue...
En fait, c'est le film qui est long. Pas dans le sens d'interminable mais dans le sens d'aller nulle part. C'est légèrement déroutant et tout ça laisse une étrange sensation de voyeurisme malsain.
Les contrastes riches/pauvres, carnaval/austérité du commissariat, intellos/flics. Le désastre de l'ouragan Lucy dont on ne voit absolument aucunes traces sauf dans les dialogues....
Si le but était de tracker le pédophile... c'est loupé vu que le vrai coupable est arrêté après tout ce cirque... Vraiment... je demeure dubitative sur ce long métrage...
mardi, octobre 21, 2008
Drabinette et préparatifs d'automne.
Mes plantes sont prêtes jusqu'à ce qu'il y aie de gros gels.
Les gens tondent encore leur gazon qui commence à être parsemé de feuilles mortes ou de pommes tombées des pommiers qui sont très chargés cette année encore.
Il me reste quelques poireaux qui continueront de profiter malgré le froid, j'ai aussi semé des oignons d'hiver et de l'ail. Le balcon ne sera pas totalement dégarni cette année :)
Les broutards reviennent de leurs prés plus lointains et les petits du printemps n'ont fait que quelques jours, heureusement que j'ai pensé à les filmer et photographier hier! Surtout que je suis tombée en amour avec la petite beige! Je l'ai baptisée Drabinette!
Un signe aussi que c'est bien l'automne, c'est que je cuisine la fin de semaine pour avoir le frigo plein de mets à réchauffer en semaine vu que je fais plus d'heures. On changera d'heure le 25, ce qui nous donnera un petit répit sur la luminosité du jour.
lundi, octobre 20, 2008
Un leg monumental et assez spécial!
Le canton du Jura qui pour plusieurs-je me le suis souvent fait dire-, est un petit Québec de par sa détermination à devenir un canton-république en 1979, avec pour but de préserver la culture francophone qui était menacée par le Jura bernois.
Alors voici le leg qu'offre le canton du Jura:
Lire la suite ici
C'est fou parce que quand je reviendrai à Québec, j'aurai tout plein de nouveautés à voir dont plusieurs seront reliés à cette belle année du 400e!
dimanche, octobre 19, 2008
Les anges vagabonds
Pour moi des Kerouac; j'en ai eu tout plein dans mon entourage durant ma jeunesse. Des qui assumaient, d'autres moins. Alors pour moi Kerouac n'a aucun exotisme, la seule découverte à son endroit est son écriture. Et encore.... il m'aurait fallu le lire en anglais!
Kerouac est né au sein d'une famille canadienne-française dans le Massachusett, la culture québécoise a toujours fait partie de sa vie. Voici une citation illustrant très bien cet aspect de sa personnalité:
Kerouac, un écrivain français ?
S'étant désolidarisé du mouvement beat, il se définissait comme 'un artiste, un conteur, un écrivain dans la grande tradition française, et non le porte-parole d'un million de voyous'.
Il a aussi écrit un roman en français qui a été récemment mis à jour, voici un extrait de l'article paru sur Le Monde.
"Sur le chemin", un inédit de Jack Kerouac écrit en français
Source : LE MONDE.FR Propos recueillis Mathilde Gérard
Taille de l'article : 857 mots
Voilà pour la petite histoire et les anecdotes.
Pourquoi l'éditeur n'a-t-il pas respecte le titre original de l'œuvre - plus approprié -: les anges de la désolation ? Qui sont les anges en question ? Jack Kerouac et ses amis de la beat génération qui ne sont pas avares de délires une fois dopes par l'alcool et les drogues.
Du Mexique a Tanger en passant par les Etats-Unis évidemment, on suit ces êtres qui se veulent poètes dans des errances enfumées. Il y a quelque chose de fascinant dans leurs vies d'utopistes un peu déranges, une vie extrême qui nous attire étrangement, que nous touchons de loin avec le livre.
Seulement, c'est un empilement d'anecdotes, un échantillon de cette existence plus intense à vivre qu'à lire. Soyons durs, si souvent c'est peu intéressant, il y a en revanche de vrais moments de pure et naïve poésie, une certaine tendresse mêlée a l'inquiétude et a la solitude lorsque l'on découvre la face cachée de cette génération rêveuse et mélancolique.
On arrive parfois à être gagne par un désespoir diffus qui noie ces êtres en quête d'absolu. Rien que pour cela, on est quand même heureux de lire ce livre, de passer outre ces histoires de drogues, ces portraits d'hurluberlus. Et puis, il y a quand même la dernière partie du livre, lorsque Jack Kerouac décide de retrouver sa mère, de voyager puis de s'installer avec elle.
C'est a ce moment la que l'on touche vraiment a la grande émotion, tant il y a de la sincérité, de la simplicité et de la dignité grâce au personnage de la mère et a la générosité a la reconnaissance de l'auteur. Ce n'est pas larmoyant. Cette partie se révèle une excellente conclusion à ces péripéties beatniks dont les résultats artistiques paraissent quand même bien maigres. Le livre est un témoignage, sur une espèce d'homme, une génération même et sur son mode de vie, qui vaut le détour.
Source.
Pour ma part cette lecture fut très agréable, surtout moins douloureuse que si je l'avais vraiment suivi comme j'aurais pu le faire à l'époque avec certains de mes amis ;)
Par contre comme je le disais plus haut, ça aurait été mieux que je puisse le lire en anglais surtout que la traduction est de France... ce qui a pour effet de me donner les même hérissements de poils que les post-syncros de France qui me dénaturent totalement un film américain.
Parce que je suis désolée mais on ne dit pas mômes sur notre continent, on ne va pas au Prisunic non plus.
C'est comme cette phrase étonnante: Nous roulons à présent vers La Fayette où nous avons la surprise d'entendre les gens parler français exactement comme nous dans le Québécois. (...) p.216.
M'enfin; je suis bien heureuse d'avoir fait la connaissance avec ce grand bonhomme qu'était Kerouac!
vendredi, octobre 17, 2008
Philadelphia
Le film Philadelphia fait partie de ma pré-sélection qui a donné le premier envoi de mes choix aléatoires via mon site de location de DVD. Hum.... Que dire!
C'est quand même un film qui est sorti en salle en 1993!!! Soit 5 ans avant mon départ du Québec. Quand je vous disais que j'accuse un certain retard.... que je comble gentiment, he he! Je crois bien l'avoir sélectionné à cause de Tom Hanks!
Un grand film!
Andrew Beckett, brillant avocat, est appelé à une carriere fulgurante. Adulé par son milieu, rien ne semble pouvoir ralentir son ascension. Mais, le jour où ses associés apprennent qu'Andrew est atteint du sida, ils n'hésitent pas à pretexter une faute professionnelle pour justifier son renvoi. Andrew décide de ne pas se laisser faire et attaque le cabinet pour licenciement abusif.
Hanks est magistral dans ce rôle, Washington aussi! Banderas est très crédible dans sa passion amoureuse. Pour avoir déjà perdu plusieurs amis à cause de cette terrible maladie; j'ai été touchée droit au coeur et les larmes ont déferlées à la fin. C'est fou comme j'ai trouvé des ressemblances physiques avec Hanks dans ce film avec Eminem! Peut-être dans le regard triste et torturé? Sa physionomie aussi.
Quand je pense qu'encore de nos jours, des gens bien pensants semblent ignorer la compassion avec leur attitude puritaine qui les amènent à faire l'autruche.... pffft!
La réaction de l'épouse de Joe-Denzel Washington-; c'est tout moi! Je navigue au gré des amitiés en n'attachant que de l'importance à la personne qui est devant moi. Rien de plus, rien de moins. Ce que tous devraient adopter comme crédo, le monde ne s'en porterait que mieux non?
jeudi, octobre 16, 2008
C'est comme ça!
Plus tard j'ai connu le jus de canneberges-cranberry-, bourré de bonnes vitamines. Plus récemment j'en trouve en pots à l'épicerie et j'ai testé pour en faire des tartes. Mais en fait: d'où viennent les canneberges?
C'est fou parce que j'ai déjà cueilli les petites fraises des champs, les grandes cultivées, les bleuets, les noisettes, les framboises, les baies, les groseilles, les rougets, les cerises à grappes ainsi que toute une variété de légumes.
Les canneberges? Avant de lire cet article sur Cyberpresse, je n'avais aucune espèce d'idée de leur manière de pousser et encore moins d'être cultivées!
Elles poussent donc sur un genre de vigne qui dans le cas qui nous occupe-photo-, sont dans l'eau. L'eau les nourrit, progège la plante en toutes saisons et surtout en hiver quand tout devient glacé et summum de l'ingéniosité: elles sert aussi à les transporter dans les camions de chargement.
Dans le Centre-du-Québec, on cultive près de 90 % de la production québécoise de canneberges. Au cours des 15 dernières années, les producteurs se sont multipliés. D'une poignée au départ, ils sont maintenant une cinquantaine.La canneberge pousse à merveille dans les sols de la région. Ils sont juste assez acides pour cette éricacées, une proche cousine du bleuet. Le fruit grandit non pas dans des arbustes, mais plutôt sur des vignes. De blanc, il rougit pour obtenir sa belle couleur. Il devient mûr pour la récolte, qui s'effectue de la fin septembre à la fin octobre.
Le champ dans lequel se trouvent les fruits, un immense bassin creusé dans le sol, est rempli d'eau. Une batteuse le traverse et secoue les vignes. Les canneberges, maintenues par un simple fil, se décrochent alors du plant. Plus légères que l'eau - l'intérieur est rempli d'air - elles montent à la surface et flottent.
Des employés marchent alors dans le champ submergé. Avec de longs et larges rubans, ils tirent les petits fruits vers une pompe. Celle-ci achemine les canneberges dans le camion.
«L'eau est en fait un moyen de transport qui permet de réduire la main-d'oeuvre. L'eau sert aussi à protéger les plants. C'est le rôle de la glace qui recouvre les champs en hiver», note Martin LeMoine, producteur et président de Fruit d'or, un transformateur de canneberges.
Les fruits se retrouveront ensuite à l'usine, où ils seront nettoyés avant d'être envoyés pour la transformation.
Les canneberges se mangent rarement fraîches. Les fruits sont assez acides. Elles sont souvent consommées en jus. Elles sont aussi séchées. «On les fait alors tremper dans du jus de pomme ou d'ananas. Ça permet de les sucrer un peu, mais de façon naturelle», note M. LeMoine.
Les canneberges auraient aussi des vertus bienfaisantes pour la santé. Avant l'arrivée des Européens, les autochtones les utilisaient pour guérir le scorbut. Aujourd'hui, ses produits dérivés se retrouvent entre autres dans des cosmétiques.
Le Centre d'interprétation de la canneberge, à l'ombre de l'église de Saint-Louis-de-Blandford, organise des visites chez les producteurs. Des remorques tirées par un tracteur amènent les visiteurs dans les champs. Il est également possible d'acheter des produits transformés sous le chapiteau du Centre. C'est la dernière fin de semaine de la saison pour profiter de ces activités. car le Centre d'interprétation fermera le 19 octobre.
www.canneberge.qc.ca Tél.: 819-364-5112
Je suis bien heureuse d'apprendre enfin tout ça et de le partager avec vous ;)
mardi, octobre 14, 2008
Les Miss, les Miss... y a pas que ça dans la vie!
Grande gagnante de la World Dairy Expo 2008 qui se tenait à Madison dans l'État du Wisconsin. N'est-ce pas qu'elle est jolie avec son beau museau couleur chocolat? Mais il faut plus que ça pour gagner cet honneur mondial!
Thrulane James Rose, a aussi été proclamée championne de sa race et championne toutes races confondues, ce qui en fait la meilleure vache au monde.
Que cette championne soit une de mes compatriote me touche beaucoup!
Pour avoir presque toujours eu des vaches autour de moi, tout d'abord celles laitières de mon papa, mais que je voyais juste quand j'allais en séjour à la ferme, ensuite les taureaux de la station d'épreuve voisine qui ont agrémenté le paysage durant mes dernières années au Québec et maintenant mes broutards: vous savez tous que je les aime bien!
Thrulane James Rose avait déjà été sacrée championne de l'Expo Québec 2008, rien d'étonnant!
Pour en savoir plus sur la Ferme de Pierre Boulet.
Un gros bravo à M. Boulet et à toute sa famille qui peuvent être fiers de cette récolte de distinctions grâce à leurs efforts constants. Et dieu sait tout l'amour des animaux, les attentions répétées tout en ne comptant pas ses heures, tout ce qu'il faut pour faire une vie de rêve à ses vaches qui le leur rendent bien.
On est loin du petit paysan qui laisse ses vaches dépérir, parce qu'il n'arrive plus à s'en occuper correctement, mais que l'argent de l'État qui rentre payé par tête de pipe intéresse encore.... désolée mais j'ai pas pu la retenir celle-là parce qu'on en voit régulièrement en photos dans les journaux de Suisse de ces troupeaux moribonds... C'est honteux!
Je veux bien croire que je me trouve au pays des vaches... Holstein sur les représentations souvenirs de l'Helvétie, mais... je suis désolée dans mon coeur: le pays des vaches c'est le Québec! ;)
dimanche, octobre 12, 2008
C'est un peu dégarni!
N'oublions pas que ce n'est que temporaire!
Sauf que ce n'est pas cette semaine que j'aurai le temps d'y faire des travaux alors c'est tant mieux si la météo est clémente encore pour un petit moment!
Les lierres ont pris une belle couleur rouge qui se marie bien avec celles de l'érable japonais. Je n'avais pas vraiment pensé que j'aurais mes propres couleurs automnales au balcon moi!
Tout ça commence à se dégarnir gentiment.
Il reste encore des surprises à venir! Mes chrysanthèmes sont en boutons et j'ai bien hâte de les voir fleurir!
Ce sera un foisonnement de tons d'ocres.
Alors bon dimanche, pour ce qu'il en reste et bon lundi d'Actions de Grâce pour ceux qui profitent de ce congé!
Moi j'attends que notre boeuf carottes soit prêt!
samedi, octobre 11, 2008
Mister Magoo!!!!
Faut voir toutes les péripéties qui lui sont arrivées dans la version animée!
Mais en ce jeudi soir d'octobre après une semaine très agréable, mais une soirée où je suis tout à fait à plat; rien de mieux que ce film!
Il me faut vous dire aussi en passant que j'expérimente une nouvelle formule de mon site de location. On fait le tour de nos favoris et coups de coeur et on leur donne un ordre de priorité. Alors... au lieu d'attendre leur accusé de réception et d'enfin pouvoir faire mes choix; ils le font pour moi selon mes priorités et les disponibilités.
C'est ce qui a donné Mister Magoo. J'avoue que j'avais un peu peur qu'il y aie des ratés. Je sais pas moi... t'es l'à et t'attends; rien ne vient.... Mais non: comme toujours avec eux: rapidité, efficacité.
Quand je dis que plein de choses sont super géniales en Suisse quand c'est bien fait! S'en est une.
Donc... ce Mister Magoo, version Disney. Un pur régal!
J'ai démarré le DVD en me disant: j'arrête dès que ma concentration fout le camp... mais avec quelques pauses, pas plus qu'au normal: j'ai accroché tellement c'est rigolo! Et franchement à la fin j'étais pliée de rire! De voir la limo montée sur chenillettes, les policiers et la méchante en ski doo et la finale de planche à neige un peu perturbée par nos joyeux lurons!
Et puis... qui d'autre que Leslie Nielsen pouvait incarner ce myope à la chance incroyable, tellement qu'il peut arriver à jouer les héros! La transition du début et de la fin avec le dessin animé est tout simplement géniale.
Quincy Magoo est très myope, quasi aveugle. Il ne voit pas plus loin que le bout de son nez... Et en plus, il est tête en l'air et un peu farfelu. Bref, c'est le pauvre type à qui il arrive tout un tas de mésaventures. C'est aussi un personnage de dessin animé américain dans les années 60. Dans la version cinéma, Mr Magoo se retrouve, malgré lui, en possession d'une précieuse toile appartenant au Musée d'Histoire Naturelle de la ville, qu'un couple de voleur aimerait récupérer. La jeune femme imagine alors un stratagème : faire croire à Mr Magoo qui n'y voit que du feu (et pour cause !) qu'elle Prunella Pagliacci, son premier amour. Ainsi, en séduisant le vieil homme, elle réussira à mettre la main sur le tableau. Heureusement, le chien Angus et le neveu Waldo sont là pour protéger les intérêts de tonton Quincy.
Bref, un film familial à voir et à revoir! |
vendredi, octobre 10, 2008
J'ai hâte que les élections aient lieu!
Quand on sait que c'est toujours plus rigolo de jouer avec l'argent des autres, que les promesses ou menaces sont tout autant de manières de faire peur ou d'embobiner les gens, on se demande si on ne devraient pas tout simplement en venir à l'argent virtuel un peu comme au Monopoly!
Tant qu'à jouer... on veut jouer nous aussi!
Plus sérieusement, j'ai hâte que les élections aient lieu autant aux US qu'au Canada! Qu'on passe à autre chose!
jeudi, octobre 09, 2008
Ocean's Twelve!
Le mélange américano/européen est bien dosé. On se fait bluffer jusqu'à la fin! Et que dire du bluff dans le film même avec l'apparition de Bruce Willis quand Tess essaie d'incarner Julia Roberts ;)
Ocean Twelve donc:
Trois ans ont passé depuis le braquage historique du casino Bellagio de Las Vegas. Depuis, Danny Ocean et ses associés se sont dispersés dans la nature avec l'intention de mener une existence honnête.
Remarié à Tess, ce dernier joue "profil bas" jusqu'au jour où l'un de ses anciens complices la balance à Terry Benedict. Le propriétaire du Bellagio n'y va pas par quatre chemins : la bande doit, sous peine de mort, lui restituer le magot.
Et ce n'est qu'un début, car quelqu'un d'autre s'intéresse de très près aux agissements passé et présents de la bande des onze...
Remarié à Tess, ce dernier joue "profil bas" jusqu'au jour où l'un de ses anciens complices la balance à Terry Benedict. Le propriétaire du Bellagio n'y va pas par quatre chemins : la bande doit, sous peine de mort, lui restituer le magot.
Et ce n'est qu'un début, car quelqu'un d'autre s'intéresse de très près aux agissements passé et présents de la bande des onze...
Tout ça me donne grande envie de voir Ocean's thirteen!!!
mercredi, octobre 08, 2008
Mon premier Vargas!
J'ai donc lu:
Ceux qui vont mourir te saluent.
L'éditeur d'art parisien Henri Valhubert est contacté par un collectionneur pour expertiser un dessin de Michel-Ange jusqu'alors inconnu. Il reconnaît la patte du maître italien et estime qu'il s'agit d'une gravure volée. À l'odeur du papier, il pense qu'elle pourrait provenir d'un fonds d'archives inexploré de la Bibliothèque vaticane. Pour faire la lumière sur cette affaire, l'éditeur décide de se rendre à Rome où son fils Claude poursuit en dilettante ses études en compagnie de deux amis, Thibault dit Tibère et David dit Néron, tous deux amoureux de Laura, la belle-mère de Claude. Chaque mois, celle-ci se rend à Rome, et tout le monde se retrouve chez Gabriella, une jeune femme qui a été élevée par l'évêque Lorenzo Vitelli, correspondant des trois étudiants. À peine arrivé, Henri Valhubert se met en quête de son rejeton au cœur d'une grande fête devant le palais Farnèse. Mais bientôt, Tibère le retrouve mort, empoisonné par un cocktail contenant de la ciguë.
Sinon, on est facilement transporté dans l'univers des trois jeunes tout en faisant connaissance avec les autres personnages. Question intrigue policière, ça passe très bien.
Je sais que c'est son premier roman, je ne veux pas lui jeter la pierre mais j'espère bien qu'elle a travaillé sa syntaxe depuis :)
Par contre... ayant prévu de lire Sous les vents de Neptune qui paraît-il est supposé rendre quelques expressions typiquement québécoises... du joual donc.... C'est peut-être pas sur ce titre que je vais me rendre compte de son évolution! On verra!
mardi, octobre 07, 2008
Lucky you!
Évidemment j'ai aussi fait autre chose, parce que moi: en bas de 36 chantiers... on dirait que je ne suis pas heureuse.... pffft!
J'ai sorti les décos d'automne qui à ce temps-ci correspondent drôlement à celles d'Halloween!
J'ai subrepticement fait une lessive.... discuté avec des voisins, fait les commis, hiberné quelques plantes, débuté la lecture de mon premier Kerouak, sauf erreur.... et fait mon premier boeuf carottes. Un régal d'ailleurs!
En soirée, au lieu de regarder le pare-brise de ma voiture totalement gelé.... j'ai regardé Lucky you!
Dans les salons de Las Vegas où s'affrontent les meilleurs joueurs de poker du monde, Huck Cheever est connu comme un risque-tout. Mais, dans sa vie privée, ce flambeur acharné est un homme d'une prudence extrême, qui refuse tout investissement émotionnel, toute relation durable.
Lorsque Huck se présente au Tournoi International de Poker 2003, avec la ferme intention de remporter le titre en même temps que les faveurs de la chanteuse Billie Offer, un obstacle inattendu se dresse sur sa route : son père, L.C. Cheever, joueur légendaire, qui abandonna jadis la mère de Huck. Une lutte sans merci, attisée par des années de ressentiment, oppose d'emblée les deux hommes pour la conquête du titre.Un plaisir de retrouver Drew Barrymore! Une belle découverte que celle d'Eric Bana!
À l'approche du duel final, Huck comprend que, pour rafler la mise à la table de poker et au jeu de la vie, il va devoir changer de tactique...
J'ai retrouvé avec plaisir la touche de Curtis Hanson. J'aime tellement sa manière de traiter les sujets. Il sait aller chercher les caractéristiques de ses personnages autant du côté obscur que du côté de leur facette positive qui est tout simplement enfouie dans leur côté obscur. Suffit juste de trouver la personne correspondante pour aller chercher tout ça!
Les relations tendues entre le père et le fils seront finalement une leçon de vie. Au point qu'après avoir laissé volontairement son père gagner le tournoi, celui-ci aura à coeur de faire une partie amicale avec son fils avec de la petite monnaie comme au temps où il était son apprenti de gamin.
Qu'on aime ou pas le monde du jeu, ce film est une vraie leçon de détermination et d'apprentissage. C'est quand même pas rien de savoir jouer: deviner son adversaire, bluffer le moment venu et se coucher parfois... en fait; la vie c'est ça non???
Sinon les chansons qui figurent dans ce film m'ont ravie. J'arrive pas à trouver qui sont les 3 interprètes... mais mon pif me dit que Neil Young, Bob Dyland sont de la partie, non???
lundi, octobre 06, 2008
Un rendez-vous, une découverte?
Par contre ceux qui me connaissent savent que la percée de François Pérusse en Europe me réjouis au plus haut point et voilà ti pas qu'André-Philippe Côté vient exposer par ici et aussi j'apprends que certaines de ces caricatures sont déjà publiées depuis 2003 dans des journaux aussi prestigieux que Le Monde, Le Courrier international et Ouest-France. Cool! La caricature au début de mon billet illustre bien l'humour faussement léger de Côté!
Alors pour ceux qui seraient à proximité, ça se passe, à Saint-Just-le-Martel, près de Limoges du 27 septembre au 5 octobre2008.
* Bon, bon.... on dirait bien que c'est terminé l'expo: des commentaires? Vous avez vu?
dimanche, octobre 05, 2008
Ohhhhhhh! Soleil, soleil!
Alors, au lieu d'attendre qu'ils aient réceptionné mes DVD pour faire les choix de ma prochaine commande, ils procèdent automatiquement selon mes films prioritaires et les disponibilités de ceux-ci. Une liste aléatoire quoi!
On verra ce que ça donne. J'ai juste peur que ça bousille mes 2 séries cultes! À suivre...
Pour samedi ce fut Sunshine:
En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l'extinction de l'espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l'humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l'activité solaire.
Mais à l'approche du soleil, privés de tout contact radio avec la Terre, les astronautes perçoivent un signal de détresse en provenance d'ICARUS I, disparu sept ans auparavant.
Un terrible accident les contraint à modifier leur trajectoire. Ils doivent désormais lutter pour rester en vie, ne pas sombrer dans la folie, mais avant tout pour mener à bien leur mission essentielle pour l'avenir de l'humanité.
Au début on se dit qu'il n'y a rien de bien nouveau, le thème ayant déjà été exploité dans plusieurs productions. Les images sont soignées et l'attraction pour la lumière vive du soleil est presqu'une drogue pour le psychiatre de l'équipage.Mais à l'approche du soleil, privés de tout contact radio avec la Terre, les astronautes perçoivent un signal de détresse en provenance d'ICARUS I, disparu sept ans auparavant.
Un terrible accident les contraint à modifier leur trajectoire. Ils doivent désormais lutter pour rester en vie, ne pas sombrer dans la folie, mais avant tout pour mener à bien leur mission essentielle pour l'avenir de l'humanité.
Il faut se dire que sur Terre, cette lumière n'existe plus et qu'ils vivent en éternelle nuit polaire.
Les différents affrontements dûs à l'exiguïté des lieux sont prévisible mais bien menés.
La découverte du vaisseau précédent qui est perdu depuis 7 ans est prévisible aussi. Par contre la dimention spirituelle qui donne le ton à la fin est toute nouvelle. Je n'en dirai pas plus.
Pour ma part tous les acteurs m'étaient inconnus. J'ai passé une excellente soirée, j'ai particulièrement aimé la trame sonore.
samedi, octobre 04, 2008
Chapeau Madame!
Peut importe votre religion et vos convictions: vous serez jugés dans l'au-delà pour ces actes barbares et totalement rétrogrades pour le genre humain.
Malalaï Kakar aura fait plus pour les femmes de son pays que bien des générations de mâles bien pensants et surtout totalement à côté de la coche!
J'avais vu un reportage à l'époque, j'admirai le courage de cette grande dame qui vivait au quotidien la menace d'une balle entre les deux yeux... tout comme Benazir Butho.
Il y a des jours-et ils sont nombreux-, où de voir les bimbos et autres accros au clinquant miroitant des bijoux, de l'argent, du sexe et de la luxure... on se demande pourquoi dans tant de pays le fait d'être femme est tellement question de vie ou de mort. À moins d'être soumise aux lois ambiantes... et encore!
Tant de femmes sont violées, même par leur mari. Tant de femmes meurent en couches... Tant de femmes sont martyrisées physiquement et moralement par leur environnement immédiat.
Une ou quelques femmes sortent du lot? Pan!!!!
Maudite belle solution....
vendredi, octobre 03, 2008
Tag du lapin crétin!
Faut dire que certains soirs quand je rentre du travail, il est pas mal éteint mon oeil de lynx! C'est tout juste si après être enfin rentrée -autour de 18h30, et oui c'est l'horaire d'automne qui est de retour-, il me reste tout juste assez d'énergie pour me détendre sur le Net avec un niveau de concentration à zéro qui fait que c'est bref et entrecoupé du repas du soir, du bain-détente-Pérusse, souvent d'un petit survol télévisuel et hop au lit!
Bref on m'a rappelée à l'ordre en tant qu'élève dissipée, toujours par ici!
Je me suis donc amusée mercredi en dessinant mon lapin crétin.
Le mien est tout simplement galactique. Il a trouvé ce qui lui semble être une carotte. Reste à savoir si son temps de réflexion sur la question du: -Est-ce comestible, pourrait lui être fatal.
Ce petit intermède de crayonnage m'a fait re-découvrir ma boîte de Caran d'Ache qui était rangée depuis au moins une année... sans avoir été ouverte! Diantre!