dimanche, février 18, 2007

Ciné/télé

Quand je travaille les samedi, j'ai du mal à me coucher tard. C'est un peu comme si je voulais à tout prix récupérer qu'un samedi est fait pour se laisser aller un peu plus qu'un autre jour. D'avoir terminé à 16h30 n'a rien arrangé, j'ai tout juste eu le temps de prendre une petite collation, de publier un billet -pourquoi j'ai choisi le plus exigeant? Parce que j'avais bien en tête les réponses au questionnaire des expats-, ça m'a pris une bonne heure, la fatigue réduisant ma concentration.

Ensuite lecture de quelques blogs, mettre le jambon à l'érable au four, ranger un peu, souper et hop mon film commençait déjà. C'est le problème avec la télé: ils n'attendent pas qu'on soient prêts!

Je m'assoie vite au salon, puis un doute m'assaille... ils parlent de voitures... auraient-ils changé la programmation? Je n'ai pas vu vraiment le titre et je patiente un peu: fiou... c'est bien La légende de Seabiscuit!

En 1936, alors que l'Amérique ressent encore les effets de la Grande Dépression, Charles Howard, un vendeur de bicyclettes qui a fait fortune, achète un étalon hargneux, aigri et sauvage, laissé pour compte.



Il le confie à un entraîneur quasi mutique, et à un jockey borgne, une étoile déchue.


Ce trio insolite va métamorphoser le tocard Seabiscuit en un fabuleux champion.


Des centaines de milliers d'Américains vont suivre passionnément ses victoires.


Les champs de courses sont envahis, la radio retransmet en direct les grands prix, les journaux en font leur une...


Seabiscuit devient l'une des plus fascinantes icônes de l 'histoire américaine. Il n'est plus seulement un cheval de légende mais incarne également, au coeur de la tourmente économique, la revanche de tous ceux qui ne devaient pas gagner.


N'empêche que j'ai bien aimé la mise en route en nous brossant le tableau des débuts de l'automobile, du crash boursier menant l'Amérique dans une crise économique sans précédents.


On se balade de l'Alberta au Mexique en passant par les grandes villes américaines qui présentaient des courses de chevaux.

Le bruiteur/annonceur maison m'a bien fait rire avec sa panoplie d'objets insolites!
Les images sont superbes et quand on aime les chevaux: on est servis! Un film à voir!

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu as bien raison un vrai film à voir. Pour une fois que l'histoire du cheval ne passe pas au second plan pour faire la part belle au comédiens, ici sont traités à égalité tous les personnages humains ou animaux.

Beo a dit…

Tofsi * Oui! À égalité vraiment. Encore mieux: on démontre la vraie communication qui peut exister entre certains humains envers le cheval et vice versa! J'adore!

Beo a dit…

Anne * Coucou! J'ai été chanceuse, il y avait un bon choix de photos sur le site. C'est un très bon film que je prévoyais louer et je suis bien contente de l'avoir vu à la télé :)

Beo a dit…

Anne * Il va sûrement repasser ;)