jeudi, novembre 30, 2006

Stidecâlldetab...


Je me suis entaillé l'index de la main gauche et pas à peu près! J'ai eu peur d'avoir besoin de points de suture... mais non; ça va aller. Vous savez le genre d'accident bête... j'étais à me préparer une raclette toute sommaire et en tranchant une miche de pain, le couteau à kirké, bifurqué, dévié...sur mon doigt.

Moi quand je tranche le pain ici... avec la croûte dure; j'y vais avec coeur. Comme vous le savez: un couteau à pain est dentelé; ça vous donne une jolie entaille dentelée aussi. Ouf... ça faisait un bon moment que ça ne m'était pas arrivé, pareille mésaventure. BOBO! Tout ce sang, gicle l'eau froide et les sacres... d'abord engourdir la plaie avec l'eau glacée, ensuite arrêter le sang de couler, aller cherher la pommade à l'aloès, étaler, mettre un pansement et vite réfléchir: c'est lesquelles de granules qui favorisent la guérison de plaies ouvertes.....

L'Arnica! N'empêche que j'ai mangé avant, j'ai pris 3 doses d'Arnica durant mon film, ensuite je suis allée oter le pansement pour re-nettoyer, mettre la pommade et rebelotte pansement jusqu'à demain. Ouf!

Je vous dis pas la peine que j'ai à taper au clavier... après tout; j'ai eu plus de peur que de mal et c'est bien que ça m'arrive à la maison, fiou!

Le film est le genre de truc qui va bientôt passer à la télé mais bon; javais envie de voir Benoît Poelvoorde qui dans ce cas-ci est fidèle à une image un peu entendue dans plusieurs films.



Vous comprendrez que je ne fais pas de billet que pour ce film que je considère comme un bon divertissement sans plus. Le titre: Les portes de la gloire.

J'ai bien aimé la prestation de Jean-Luc Bideau, tout un personnage dans la vie courante ce Suisse alors dans les films!!!

Sinon; j'ai réussi ma semaine de remplacement au boulot. Pas facile de gérer une équipe disparate. Disparate? En fait, l'équipe de Genève n'est pas encore homogène avec le tout nouveau monsieur qui en est devenu le chef... malgré qu'il soit le dernier arrivé au sein de la boîte. Homogène; c'est le terme pour qualifier mon équipe et on a beau toutes y mettre du sien: quand les autres jouent de malhonnêteté: c'est d'un pénible!!!

Dès 9 heures lundi... je croyais pas y arriver sans piquer une crise... j'y suis arrivée finalement mais avec oh combien de tact, de patience et de support de la part de mes deux collègues habituelles... je sais pas si j'y serais arrivée. Dailleurs; en fin de journée; j'ai réussi à dire au patron le truc qui nous embêtaient depuis le début de la semaine et il a fait passer le message... on a vu la différence. Mais; lundi prochain: ils vont s'en souvenir de la consigne??? Rien de moins sûr! À suivre.

mercredi, novembre 29, 2006

J'aurais aimé.


J'aurais bien aimé que ce mercredi soit un vendredi. C'est fou comme chaque jour de la semaine a son identité propre! Mon début de semaine a été pénible et la pluie de ce matin m'a encouragée à rester au lit, à limiter mes sorties. À faire un petit truc à gauche, un autre à droite, recevoir une voisine et discuter gentiment.

Je garni gentiment mon meuble en coin, je prévois un Haricots verts et jambon pour souper, mais ce temps de pluie mine mon moral et mon énergie. Dire qu'il ne reste qu'un jour au mois de novembre et qu'il a été formidablement ensoleillé; j'en ai de la chance parce que j'ai horreur de ces jours sans énergie.


Évidemment; je me retrouve ce soir avec plein de choses en plan, rien de dramatique. Notre boîte aux lettres contenait un livre, mes dvd et j'ai reçu un colis de madame Bossi. Encore de jolies trouvailles à vous présenter ultérieurement.



Descente vers Penthalaz avec de belles couleurs d'automne.






mardi, novembre 28, 2006

Piiissstttttttttttttttttttttttt!

Ben voilà... je suis l'heureuse auteure d'un 4e blog! Ce sera bientôt du boulot à plein temps!


Comme ces boules dans les arbraboules d'ici... je fais mon (mes), nids à plus finir!

J'ai donc créé, un blog sans prétention avec des trucs d'aromathérapie, tous simples. Quelques gouttes d'Huile Essentielles dans un brûle-parfum, ajoutées dans de l'huile d'olive pour fins de massages, en concentré pour massages précis, genre tempes, nuque et plein de surprises à venir!

Du coup: j'ai réussi à remettre un petit compteur de statistiques sur Creabéo! Joie! Bon... faudra que Blogger ajoute d'autres variantes à son éventail de choix de visuels parce que lala... j'ai fais le tour de ce que je peut aimer, hihihihi!

Vous m'en direz des nouvelles!

Brouillard, cloches et libertines!


Le brouillard matinal est bien joli quand on reste à la maison, un peu plus embêtant quand on part tôt matin! Les vitres embuées de la voiture sont presqu'aussi longues à nettoyer que si elles étaient gelées. Il faut être prudents sur les routes où tout est dans une purée de pois.

Ce brouillard reprends sa place en fin de journée, comme hier quand on est allés chercher mon nouveau meuble en coin. On est passés par une petite route de campagne, mais surtout afin de pouvoir transporter le meuble, on étaient en bus de boîte -vanette d'entreprise-, véhicule un poil inconfortable et pas très propre à l'intérieur! Mais bon: faut ce qu'y faut! On a trouvé facilement, malgré la nuit et le brouillard. J'ai vu le fameux Neo qui hélas ne m'a pas laissé le caresser.

On est rentrés, toujours dans le brouillard, on a installé le meuble, s'en est resté là pour le moment, parce qu'on est en semaine et je prendrai le temps, tranquillement pour le garnir. Ce qui m'a attirée, c'est la surface de rangement qui sera bien employée, je vous le dis! Alors: merci Speedy80 et David pour votre accueil, bientôt des photos du meuble dans son nouvel environnement.

Certaines personnes sont déçues d'avoir que des vaches nous montrant leur postérieur sur le post précédent. Alors; ces mêmes dames ont passées 5 jours tout près de la maison du côté des chambres, le concert de cloches... durant la nuit: ouf! Alors; les voici, ce sont des vaches classiques, pas comme mes broutards aux robes originales!


Il y a aussi, mercredi passé, au moment où je prenais une collation en lisant, je lève les yeux pour voir deux belles brunes, occupées à déguster le gazon des voisins d'en face!


Le paysan d'à côté les a redirigées au bon endroit, après qu'elles l'aie fait tourner en rond un moment parce que le gazon, tout frais, tout vert, dans lequel les pissenlits sont repartis de plus belle à force de beau temps: c'est bien meilleur que les prés hein!





PS: Bon Anniversaire ma grande!

lundi, novembre 27, 2006

À la demande générale!


Je mets la recette des croissants aux cerises.

50g de pépites de chocolat
1 c. à soupe de crème sûre ou de séré
1 c. à soupe de sucre granulés
1 c. à café de sucre vanillé, ou géléifiant, alors on ajoute 3 gouttes d'essence de vanille.
50g de cerises. Bien mélanger et farcir les croissants. Mettre au four, à 220°C au four normal, à 200°C au four à air pulsé. Voilà, voilà! Ne pas oublier que c'est pour des minis croissants.

Il a fait beau aujourd'hui, la journée a débuté dans un épais brouillard qui reprends ses droits à la tombée du jour. C'est maintenant qu'on a le plus de couleur dans les arbres, pour ce qui concerne ceux qui n'ont pas perdu leurs feuilles.

En visant bien, ou en aggrandissant la photo: on voit des vaches au loin.


Elles nous tournent le dos...

... et puis s'en vont finalement! Par contre: on les aura eu sous nos fenêtres de chambres toute la fin de semaine, ça me réveille la nuit si elle bougent trop avec leurs cloches!

J'attends mon chéri pour aller chercher le petit meuble en coin chez Speedy80. J'espère qu'on se perdra pas dans le brouillard.

dimanche, novembre 26, 2006

Un jour à la maison...


C'est tellement bon! Parfois, je ne comprends pas les gens qui ne font qu'entrer et sortir de chez-eux. J'oserais dire que certaines personnes n'habitent pas leur appartement, ce n'est qu'un lieu pour garder au chaud leurs meubles et autres acquis, un lieu pour dormir, manger à la rigueur.

Pourtant, je connais aussi des gens qui sont loin de leur appartement pendant au moins 6 mois durant l'année; mais ils l'habitent réellement quand ils y sont. J'imagine que tout ça dépends des caractères. Moi j'ai besoin d'habiter, d'être chez moi comme dans un jardin, pas juste entre 4 murs vous voyez?


Tout ça pour vous dire que je suis bien chez moi en ce dimanche, tranquille, à faire ce qui me plaît, avant d'attaquer une grande semaine de travail. Vous dire que je ne voudrais pas être ailleurs aujourd'hui.


J'ai eu de la grande visite, comme on dit au Québec; Speedy80 est venue m'apporter un livre, un dvd, on a passé un bon moment à discuter, rigoler, boire le café et manger des croissants aux cerises.


Je lui achète un meuble en coin qu'on ira chercher demain chez elle.

samedi, novembre 25, 2006

La chute!


Et pas n'importe laquelle!!! J'avais vraiment hâte de voir ce film. J'ai une fibre patriotique helvétique, vous saviez? Celui qui joue le rôle d'Hitler dans la débacle finale de ce film, est Suisse allemand; Bruno Ganz. Un acteur qui a su rendre l'humanité du personnage... peu sympatique vous en conviendrez! Magistral je dis!

Donc; malgré ma grande matinée de boulot, d'être rentrée sans manger à midi, d'avoir tout de suite démarré les ménages d'entrées de condos, 2 lessives, des discussions avec les voisins, pour finir par ressortir à l'épicerie, poursuivre les lessives: j'ai fini par démarrer mon dvd. La joie de pouvoir mettre sur pause à volonté!!!

La première note de musique du début du film saluaient l'entrée de mon chéri: pause! Lessives... discussions... on redémarre!

Je savais un peu à quoi m'attendre et je suis tellement contente, qu'enfin on aie pris le temps de nous montrer non pas juste le Fhürer... mais la réalité allemande à cette époque. On oublie trop que le peuple allemand a eu son lot de souffrances durant ce conflit, géré par un fou en finale...

Très bien mené ce film, des acteurs inconnus pour moi, la jeune secrétaire qui donne son témoignage en début et en fin de film... montre bien tout le désaroi qu'a apporté ce personnage charismatique au point de mener tout un peuple au bord du gouffre, de l'horreur et du déshonneur...

Je suis bien contente d'avoir visionné, malgré un trop plein de cette période. Il fut un temps où je lisais tout sur ces atrocités. Je connais le nom des lieutenants, commandants etc... Je les ai retrouvés dans ce film. Avec chacun leur personnalité.

Un film à voir: pour comprendre, pour visualiser le reflet allemand, avant d'en venir à la décision du suicide: Hitler n'était vraiment plus en possession de ses pouvoirs; je veux dire qu'en névrosé... latent; la finale ne lui a laissé qu'une solution et qu'à ce moment: la nation allemande n'avait pas plus d'importance que les milliers de Juifs anéantis!!! C'est quand même aberrant non?

N'empêche qu'on voit, les fidèles lieutenants proches de lui qui en finiront avec une balle dans la tête ou une ampoule fatidique. Ils ne peuvent pas concevoir la vie autrement!!! Eva se mariera avec lui, dans les derniers moments... pourtant: aucune activité sexuelle n'a été prouvée. En fait dans le film: elle n'a pas l'air d'avoir toute sa tête en dehors de son extase envers SON Fhürer...

Le Fhürer, de plus en plus diminué physiquement au départ, et psychologiquement autrement, conserve toute son ascendance sur ses troupes.



J'oublie l'identité du personnage à droite sur la photo: mais il aura tout fait pour aider, guider, conseiller les proches du Fhürer à quitter le Bunker avant la débâcle!



Hitler; remets des décorations... aux gamins qui ont anéantis quelques unités russes... avant que ce ne soit plus possible d'avoir le dessus. Des enfants!!!!

La beauté de la fin du film réside justement sur la fuite d'un de ces kids... vachement convaincu au départ: 12 ans tout au plus, mais qui à la fin du film a vu tellement d'horreur, ne voyant pas la victoire au bout, rejoignant ses parents qu'il avait quitté en fier combattant, il revient, malade, désabusé, appeuré.

On le retrouve en toute fin, après qu'il aie assisté à la mort de ses parents... par ses compatriotes; on le retrouve donc, en fuite, main dans la main avec la dame qui est en témoignage en début et en fin du film. Je trouve ce moment magique! À force d'avoir eu tant de suicides, je suis toute étonnée qu'une survivante, de l'intérieur du Bunker aie pu nous apprendre tous ces détails. À voir...

vendredi, novembre 24, 2006

Très éclairant!

J'aime beaucoup aller lire sur le blog de Stéphane Laporte, sa vision éclairée, sans préjugés m'est agréable. Ce n'est pas pour rien que du temps qu'il faisait les ByeBye; il mettait toujours le doigt sur le bobo, autrement-dit: il arrivait à nous faire rire, en famille le 31 décembre; sur nos travers et ceux des autres.

Ce qui me frappe ces derniers temps, c'est qu'il re-publie des textes qui datent, sauf qu'ils sont d'actualité avec les événements récents. Faut le faire non? La seule critique à son blog: est la difficulté d'y laisser des commentaires et le manque d'interactivité qu'il entretiens avec ceux qui en laissent. Mais bon; personne n'est parfait!

Alors; aujourd'hui un texte déjà paru le 25 juin dernier en rapport avec la St-Jean. Cette sortie, non pas des boules à mites, a le mérite de nous faire relativiser la stratégie de Harper, qui affirme en Chambre que le Québec est une nation distincte au sein du Canada.

Je cite M. Laporte:

C'était hier la Fête nationale du Québec. Mais était-ce vraiment la Fête nationale du Québec? Parce qu'une fête nationale, normalement, c'est la fête d'un pays. Et le Québec n'est pas un pays. Ben non. Pas encore, disent ceux qui fêtent le plus la fête nationale du pays qui n'en est pas un encore. Nous sommes les seuls, les Québécois, à fêter avant le temps, avant l'événement. Comme si les Français avait fêté le 14 juillet avant de prendre la Bastille. Comme si les Américains fêtaient le 4 juillet avant d'être devenus indépendants.


Une fierté en carton pâte vient de prendre le bord...

On appelle ça mettre la charrue devant les boeufs. Ou, en langage de 24 juin, mettre le char allégorique avant les polices. Le problème avec le fait de fêter une fête nationale avant d'avoir fait les gestes qui permettent de devenir un pays, c'est que tu n'as plus vraiment envie de les faire. On est bien. On peut agiter notre drapeau. Chanter Gens du pays. Crier que le Québec est un pays. On se croit entre nous autres. Pas besoin de faire de sacrifice. Aucune tête n'a roulé comme durant la Révolution française. Aucun soldat mort au combat... On peut continuer à voter non et fêter notre pays le Québec à la Saint-Jean. C'est formidable!


J'ose signaler que si les différents référendums ne sont pas passés, malgré les époques un peu différentes: il en demeure une constante. Il y a tout plein de gens qui ont voté non.

Qu'est-ce qu'on a fait pour mériter de célébrer une fête nationale? Absolument rien! Plus québécois que ça, tu meurs! On a juste eu besoin qu'un gouvernement déclare que dorénavant le 24 juin n'est plus la fête des Canadiens français, c'est désormais la Fête nationale du Québec. Voilà. C'est tout. Pas plus compliqué que ça. Ça fait pas mal. Bien sûr, le gouvernement qui a voté cette loi est un gouvernement provincial. Donc régional. Mais ça ne fait rien. Il peut décider que c'est une fête nationale quand même. Comme il peut décider de la couleur du beurre est rose. Suffit que monde embarque. Et le monde embarque.


Eh oui: au départ et traditionnellement, la St-Jean-Baptiste est en place pour honorer le Patron des Canadiens français... qu'on l'aie transformée en Fête nationale ne remplacera jamais un OUI clâmé, par vote démocratique.

Je n'ai jamais compris pourquoi le PQ agit comme ça chaque fois qu'il prend le pouvoir. En faisant des gestes comme si on était déjà un pays. Au lieu de nous attiser en disant: " Un jour, nous aurons notre Fête nationale! Un jour, nous pourrons fêter notre pays! ", ils font comme si c'était fait. Mais en agissant ainsi, ça ne se fera jamais. Le 24 juin n'est pas vraiment une fête nationale. La ville de Québec n'est pas vraiment une capitale nationale. L'Assemblée nationale n'est pas vraiment une assemblée nationale. Pas encore. Le Québec n'a aucun statut particulier. Le Québec est une province. Si vous voulez que ça change, votez oui.


Parce que la vérité, c'est que le Québec habite encore chez ses parents. Le Québec n'est pas autonome. On peut bien se faire croire qu'on est chez nous, que c'est notre télé, notre poêle, notre frigidaire, notre chambre. Mais en réalité, tout ça appartient à popa et moman. On est chez popa et moman. Notre Fête nationale, c'est le 1er juillet. Notre capitale nationale, c'est Ottawa. En se faisant croire qu'on est chez nous, on va coller là tout le temps. Comme Tanguy. Pourquoi s'en aller si on peut faire tout ce qu'on veut?


Les Saint-Jean les plus nationalistes, les plus inspirantes ont eu lieu avant que le 24 juin devienne la Fête nationale. Quand c'était encore un combat. Un but. On sentait un mouvement. Une montée. Depuis que le 24 juin est devenu la fête du pays sans qu'on ait eu besoin de sortir de notre buisson, ça tourne en rond. Tout le monde parle comme si c'était fait, des beaux discours mythomanes. On ne crée un peuple indépendant en lui donnant tout, tout cuit dans le bec.


Bien sûr, si votre pays est le Canada, tout est correct. Vous vivez dans la réalité. Et vous avez raison de fêter le 1er juillet. On célèbre l'anniversaire de la confédération. Un événement qui a eu lieu il y a 140 ans. Saint Jean-Baptiste vivait en Galilée. Il n'a pas libéré le Québec. Alors si votre pays est le Québec, il est temps de réaliser que c'est toujours un rêve. Qu'un rêve.


Je me rends compte que j'ai pratiquement tout recopié ici tellement ça me rejoins mais surtout, tellement ça dépeint les sentiments qu'on ne peut que ressentir quand on vit loin du Québec.

J'admire aussi Monsieur Duceppe qui en réponse à la sortie d'Harper, se rallie à la motion destinée à déstabiliser le Bloc Québécois à Ottawa.

À mon avis, ce sont deux polititiens intelligeants qui en viennent à un concensus, enfin!

Pour le reste; je laisse à chacun sa conscience et ses convictions. Je désirais juste partager les miennes en reflet aux événements de cette semaine.

Ben voilà!

Je suis tristounette... Philippe Noiret s'en est allé... j'adorais cet acteur, je crois que j'aimais encore plus sa voix... Une grande perte quoi!

Sinon, je suis vannée ce matin, un petit soleil pâlot, il ne fait pas trop froid. J'ai dormi tard, ce qui réduit d'autant le nombre d'heures pour effectuer certaines tâches. Ce qui a de bien dans ces moments-là; c'est que les tâches se feront, une à une, sans précipitation aucune.


Voyez mon installation au salon pour visionnement, il m'arrive de tout remettre en place après le film comme il m'arrive aussi de replacer le lendemain; ça reflète un espace vivant non? Parce que décorer pour avoir un visuel agréable et ne pas pouvoir s'en servir: très peu pour moi.

Donc mes choix de décoration sont parfois temporaires. Mon araignée a enfin trouvé sa place au dessus de la télé: autrement-dit; mon chéri a ENFIN fait le trou prévu à cette fin que j'attendais depuis un an!


J'ai donc déplacé ce petit ficus aux côtés des chats.


À la chambre, un coup mes reproductions de Klimt posées au mur; je les trouvent sombres tout soudain... faut dire que ça ne rends pas du tout pareil à l'écran et imprimé en plus petit. Qu'à celà ne tienne: je les changerai plus tard. Pour le moment ça habille cette partie de mur.

J'ai ralenti mes achats de plantes; les emplacements sont pas mal tous occupés alors: juste ce cactus de Noël, différent des deux que je possède déjà: ses fleurs sont superbes!


Le voilà, 15 jours plus tard et il reste encore beaucoup de fleurs à venir!

jeudi, novembre 23, 2006

Halleluja!

On est bien jeudi hein? Ma semaine de travail est bien terminée hein? Euh... pas vraiment car je vais travailler samedi matin. Par contre jeudi bien nous sommes donc: je viens de regarder un dvd. Un truc pas des plus récents, 1995, tourné à Toronto; un film Canadien quoi!




When Night Is Falling, À la nuit tombée, avec Pascale Buissières et Rachael Crawford.







Ce film qui date de pas moins de 11 ans a t'il eu une Presse, un rayonnement conséquent? Sans en demander autant que pour Brokeback Mountain... pour ma part, ce film est passé inaperçu. Je n'en avais jamais entendu parler avant de fouiller mon site de location avec le mot clef: Pascale Buissières.


Un film qui a ses défauts comme ses qualités mais qui a le mérite d'une pureté musicale, visuelle, une féérie d'intentions en posant deux personnages tout à fait à l'opposé dans leurs vie et qui pourtant vont vibrer d'un amour prometteur.

Je crois que d'avoir été tourné au Canada anglais lui donne une teinte légèrement British à mes yeux, tout en nuance envers la religion, la foi, les dogmes, la bonne tenue, les promotions s'y rattachant et pourtant l'écoute paternelle et non paternaliste du pasteur.

Même le futur mari cocu, a une certaine compréhension de ce qu'il suppose un écart de la part de sa bien-aimée. Le respect dans lequel il traite l'événement est prodigieux. La découverte de cette nouvelle facette chez Camille est traitée tout en nuance aussi. Nulle part on sent le besoin d'occulter la chose. Une ouverture d'esprit émane de chaque parties.

J'ai bien aimé ce film, les larmes coulent vers la finale mais la chute nous remets d'aplomb. La musique ne dérange en rien et la finale en Halleluja de Leonard Cohen, ferme très bien la parenthèse.

mercredi, novembre 22, 2006

Automne 1975

Frank avec son fils!


Zappa au Colisé!

Le 23 octobre dernier, je tombe sur cet article, du coup; les souvenirs affluent! En 1975, après un incendie communément appelé -feu de matelas- chez un chambreur de notre immeuble; on est déménagés à 2 pas du Colisé de Québec. Notre 3 pièces nous permettait de recevoir les amis.

Alors le soir du spectacle de Frank Zappa… je vous dis pas le nombre d’amis à l’appartement, on avaient déjà commencé la fête et du coup: on est arrivés pas mal moins en avance pour le spectacle. On a réussi à se retrouver face aux portes de la salle, ce qu’on croyaient être bien… Erreur!

Quand les portes se sont ouvertes et ce… par l’extérieur: on s’est retrouvés carrément coincés avec la masse de gens derrière nous, bon; ça allait encore. Un coup à l’intérieur; je me suis retrouvée seule pour tenter de réserver une bonne dizaine de places au parterre! La panique s’emparait de moi quand ma grande amie est venue me donner main forte: fiou.

Un spectacle que je n’oublierai jamais. Zappa dans toute sa splendeur théâtrale, vocale; j’ai adoré. Sauf que c’est le dernier show du genre que je suis allée voir: de la foule furieuse je suis traumatisée je vous dis, à vie!



Vous avez lu l'article où Charlebois raconte ses collaborations avec Zappa?

Les Danettes en font rêver certains, pendant que d'autres rêvent de petits gâteaux Vachons!

Question de brouiller les pistes, versus le titre de ce billet: je vous présente l'emballage du biscuit soda européen.

Je l'ai déniché en Italie; je dirais en 2000. Pourquoi en Italie et pas ailleurs? Je l'ignore. Jamais vu ailleurs. Par contre mon flair éguisé l'a repéré à la Migros autour des années 2001. Il est exquis et s'approche bien du biscuit soda de Nabisco ou Christies, pour les connaisseurs.

Sinon: Shandara sur le blog d'Olivier qui nous présentait l'objet de son extase de retrouver des crèmes desserts approchantes à celles de France, mentionnait le mythique Jos-Louis! Ahhhhhhhh!

Je vous présente mes trouvailles qui proviennent encore d'Italie... un adon? Coincïdence? Aucune idée. N'empêche que ces délicieux petits gâteaux éponges sont italiens. Maintenant: j'en ai toujours en réserve en cas de dîners pique-nique au boulot ou pour un petit encas!


Ce qui ne va pas m'empêche de la ramener avec mes croissants! Les photos du billet, provenant du site de l'accessoire; voici mes premiers croissants: avant!


Après!

mardi, novembre 21, 2006

La fondue!!!

En Suisse, vous dites que vous allez manger LA fondue... c'est clair, net, précis: ce sera une fondue au fromage.

Parce qu'en Suisse: les autres fondues... ben euh... c'est comme si elles n'existaient pas, ou sont appelées la chinoise, la bourguignonne. C'est tout juste s'ils n'ont pas fait une demande d'AOC comme pour la raclette...

C'est comme leur foutue appellation de souper ou repas canadien... combien de fois j'en ai demandé la définition!!!!

En fait: c'est un repas où tout le monde apporte un plat. Ok...

Que se passe-t'il à un repas canadien (sic), il y a une ou des spécialités canadiennes et que les gens ne daignent même pas goûter? Même par politesse???

Euh.... le dernier en date pour moi -le seul?-, ma salade de macaroni n'a pas fait fureur, une voisine sur 10 l'a goûtée et m'a complimentée. Les autres ont ignoré le plat.

Durant la soirée: j'ai remarqué, vu que c'était comme le premier repas partagé avec tous les voisins de condos, qui ont des provenances diverses. J'ai remarqué donc: que même entre-eux... ils ne daignaient pas goûter la spécialité de charcuterie d'un autre canton!!!!

C'est comme si: on levait le nez sur le réputé fromage des Basques, le pâté de viande du Lac St-Jean, une tarte aux bleuets durant un repas communautaire. Une aberration en soi qui coule de source ici... arf!

Personnellement, j'aime bien goûter les spécialités locales sauf quand on me les poussent comme une obligation avec pratiquement l'ordre d'aimer!



Du coup: vous n'aurez pas de photo de caquelon à fondue na! Mais bien mon croissantier....

PS: j'ai fais des croissants aux cerises dimanche soir, farce de mon cru: réussite totale; rien de tel pour un petit creux santé!

Y a l'histoire du petit canneton polisson de Pérusse et...

L'histoire du gros-con-la-boulette.

Gros-con-la-boulette rêvait d'une terre d'accueil sans soucis. Il en existait tout plein dans le monde des pays qui pouvaient correspondre à sa description. Partout je vous dis!

Mais Gros-con-la-boulette avait une idée fixe: aller au Québec! Terre Promise du vingtième siècle. Euh.... il avait pris ça où.... peu importe.

Il avait bien ancré dans le crâne, que le Québec était un genre de paradis terrestre. Euh (bis)...

As-t'il vraiment eu à vivre 3 ou 4 jours sans électricité?

As-t'il vraiment eu à vivre un jour avec un minimum d'argent?

As-t'il eu à ouvrir x mètres d'entrée enneigée au point de ne plus la voir, la voiture non plus... et ce au moins 20 matins durant UN hiver sur combien....

As-t'il vraiment eu un jour eu la chance d'avoir des voisins qui auraient pu adoucir ses deux items cités plus haut? Ou à l'inverse... lui-même alléger les souffrances temporaires de ses voisins... parque qu'au Québec: c'est l'entraide qui prime.

On ne le saura jamais.

Gros-con-la-boulette était arrivé avec une indescriptible noirceur au coeur. Un espèce de nuage sombre... un halo, les plus sensibles en percevaient l'odeur âcre...

Si ça se trouve, car on ne le saura jamais, et puis à quoi bon? Un petit tas d'écrapou retrouvé des années plus tard, sénile, maugréant à qui mieux mieux, des insanités sur pays qui aura tenté de lui redonner un coeur vivant, accueillant, conciliant, aimant, tolérant.

Le pays aura failli?

En aucuns cas le pays aura failli, ni ses habitants.

Moral
e: on ne peut pas redonner vie à un coeur de pierre, on ne peut pas redonner d'espoir à celui qui condamne à tout va, on ne peut pas même se faire entendre au sourd qui surveille ses oeillères!

Dommage: quelle perte de temps et d'énergie!

Et vous dire la perte de Gros-con-la-boulette: j'ose pas vous le dire il pourrait venir lire ici et tendre vers un meilleur que ce qu'il n'aura jamais imaginé et qui ne lui arrivera jamais!

Diagnostic: perte totale...

Il aurait pu avoir cette tête... sourire béat...



On aurait pu louer son courage et sa ténacité


Surnager dans un monde inconnu!

Sauf que: la seule image qui émerge est celle-ci!



Bon: moi je veux bien en faire une bonne plattée de beans, un rôti mais; n'étant pas canibale: je vous laisse le soin de l'apprêter à votre goût personnel.

* Laisser tourner sur la broche durant des années et encore... ce ne sera jamais comestible.

* Le laisser se brocher lui-même et encore-là: c'était avarié au départ!

* Ne rien toucher: il est un beau modèle d'auto-destruction pour nos enfants.

* Fermez les écoutilles.... en général; c'est ma solution miracle: ça évite les mauvaises odeurs ainsi que les méchants bruits agaçants: genre grincements de dents.

* Bon celle-ci est à votre choix!

lundi, novembre 20, 2006

Le cirque Eloize


Le spectacle Rain du Cirque Éloize voyagera encore.
Photo Martin Tremblay, archives La Presse

Le Cirque Éloize à la conquête des États-Unis

Nathaëlle Morissette

La Presse

À la suite d'une entente conclue avec deux importants producteurs américains, le Cirque Éloize entreprendra une tournée de plusieurs salles de spectacles aux États-Unis et pourrait même se rendre jusqu'en Chine.

La semaine dernière, la troupe québécoise a signé un partenariat avec le groupe Nederlander, important producteur sur Broadway, ainsi qu'avec CAMI Theatricals, groupe de production et de distribution de spectacles dans le réseau américain des salles Broadway. Ces salles, dont la plupart sont situées aux États-Unis et au Canada, accueillent des spectacles qui ont connu du succès sur Broadway. Rappelons que le cirque y a présenté Rain en 2005.

Résultat: dès l'automne 2007, le Cirque Éloize entreprendra une tournée de 20 semaines dans une quinzaine de théâtres pour y présenter le spectacle Rain. Des représentations auront lieu notamment à Los Angeles et San Francisco. Le Cirque pourrait même lancer sa tournée Calgary. Une série de spectacles pourrait s'ajouter en 2008. De plus, la troupe pourrait même se rendre jusqu'en Chine où 16 salles du réseau ont été ouvertes. «On parle concrètement d'amener le spectacle en Chine», a mentionné hier Julie Hamelin, cofondatrice du Cirque Éloize.



«Pour nous, cette entente, c'est un nouveau réseau qui s'ouvre, poursuit-elle. C'est assez inusité, surtout que ce n'est pas un spectacle qui est une comédie musicale typique comme on en voit sur Broadway.»

Selon Mme Hamelin, ce genre d'entente permettra au Cirque de développer par la suite de nouveaux projets.


Ce cirque vient régulièrement en Suisse. Hélas; je ne suis pas encore allée voir mais les critiques que j'en lis sont plus qu'élogieuses.

Il y en a parmis vous, fidèles lecteurs -trices- qui sont allés les voir?

dimanche, novembre 19, 2006

Qu'y a t'il de mieux?



Qu'un dessin animé ou plutôt un film d'animation pour relaxer un dimanche en fin de journée!


Je viens de regarder Madagascar qui est franchement rigolo et tellement bien fait! Après avoir fait plein de trucs en ce dimache pluvieux, un peu de cuisine patissière, de repassage, de rangement et préparatifs pour la semaine qui vient; je me suis installée confortablement au salon.

Marty a envie de voir le monde en dehors du Zoo, il part donc, seul, en ville vers la gare.

L'idée lui vient de ce petit bataillon de pinguins (ou manchots), qui veulent rallier l'Artique.

Et c'est parti!

Marty trouve bien son bonheur mais la transformation d'Alex en lion sauvage et sanguinaire, les feront quitter ce paradis sauvage pour un possible retour au Zoo.

Madagascar ne casse pas la barraque, c'est un bon moment avec plein de clins-d'oeil musicaux au fil de l'histoire. Doublé en France, j'aime tout particulièrement la voix de José Garcia qui personnifie Alex le lion. Je l'ai reconnue tout de suite. Les autres sont plus difficiles et je ne trouve pas sur le Net, même pas sur le site officiel de France!!

Alors; si vous n'avez pas vu encore et que vous désirez passer un bon moment; ça vaut la peine de le louer!