jeudi, août 31, 2006

Zen, tomber ou tenir l'équilibre.


Mercredi soir, après nos grillades, après que Loukoum aie fait tout un cirque au balcon, au chat du balcon voisin; on étaient à ranger à l'intérieur quand mon chéri me fait: -Viens voir ce qui a là!

C'était le plus indépendant des chats de ferme, celui qui ignore nos salutations; le bien nommé Caramel qui à partir du BBQ de la voisine avait sauté sur le dessus du muret séparant les 2 jardins du rez et hop sur notre balcon! Il miaulait, je l'ai un peu caressé, mais j'ai renoncé à le prendre et hop il est redescendu par où il était venu!


Sinon un jeudi assez merdique au boulot. Le genre de journée où je ferais mieux d'être sourde et aveugle, parce que muette: c'est plus difficile mais bon; j'y arrive. De voir les erreurs ou les oublis des collègues, gradés ou pas et devoir réparer moi même; vient un moment où on a envie de rien dire. Mais moi j'aime le travail bien fait! À la longue... je me fais moins discrète sur ces irrégularités: comme ça tous les collègues sont au courant, et toc!


Par contre au 2e chantier: professionnellement ça été la cata! On devaient se séparer en deux équipes pour aller manger, à cet endroit ils aiment bien qu'on nettoie pendant qu'ils sont à dîner. On avait 3 chefs pour 8 personnes: ben ça a pas suffit! Deux qui discutent de tout et de rien, le 3e qui use la moquette à force de déplacements inutiles -sauf pour faire passer le temps- quand il est pas au téléphone. Résultat: personne n'est allé manger avant 13 heures et on s'est tapé la finale en catastrophe; du coup on en a oublié deux. Si ces gens réclament: je dirai pourquoi sinon; c'était motus et bouche cousue parce que faut pas pousser mémé!!!

Donc: manger à 13 heures, à un endroit inconnu de tous, méga bruyant; les serveurs, la caissière ne faisaient que nous faire répéter et nous aussi. Je crois pas que cet environnement soit bien pour les gens qui y travaillent, quel fouilli de décibels!!!

Le monsieur qui nettoie les tables des plateaux est venu nous demander s'il pouvait débarasser... on a dit non. Il avait l'air fâché!

Deux collègues ont fini par accepter. Il a voulu insister avec moi: j'ai réitéré mon refus. Pas difficile de voir que j'avais encore besoin de mon coca, du verre avec mon coca dedans, de mon café, voire de mon reste de tomates pour éteindres mes cigarettes... vu que j'avais pas de cendrier et que c'était permis de fumer.

Déjà qu'il m'avait fallu me battre à force de nons pour faire mes choix de légumes etc... On dit: que la viande, salade et tomates. Font qu'insister pour nous ajouter des oignons, du riz, la sauce piquante et quoi encore... très désagréable comme service.

C'est alors qu'en rapport à une histoire de cravate que le patron nous raconte parfois -c'était une boîte où les jeans etc, étaient interdits et cravate obligée. Un jour pour rigoler un des employés arrive avec une cravate mais tronquée... il l'avait coupée à la moitié de la longueur. Il a été viré!-.

L'uniforme des employés de cette cafétéria comporte une cravate tronquée, alors ma joie de le mentionner au patron! Sauf que le taré schizophrène avait l'oreille bien affutée dans ma direction. J'ai pas le temps de finir l'allusion avec le patron qu'il est à mes côté en me demandant si j'ai un problème!!!! Iiiiiiiiiiiii! Il avait les yeux en furie en triturant sa mini-cravate.

J'ai dit que non, pourquoi? Il a baragouiné je ne sais quoi et je m'en fou. Non mais... si on peut plus discuter à notre table sans que MONSIEUR rapplique! Il a fait peur aux autres mais pas à moi. Rien à foutre. Sauf qu'avant de partir, je suis allée aux WC et en attendant que les autres me rejoignent à la sortie de la cafétéria... devinez qui était là... me jetant des regards furibonds?

Diantre que je me suis retenue de pas aller lui demander c'était quoi son problème à lui l'**tie de moron!!! Y avait intérêt à m'ignorer ou bien... il fait ça avec tous les clients dont la tête lui revient pas??? Pfff!

J'étais parée à bondir verbalement mais... je suis restée zen! Toute la journée; je suis fière de moi.

Pour me récompenser, en rentrant j'ai passé 2h30 au balcon, au soleil. Une partie relax, l'autre aussi mais à tailler citronnelle, mélisse citronnelle et basilic qui sèchent sagement.

Aurais-je le courage de démarrer mon film du jeudi soir?

Vi, j'ai vu!

mercredi, août 30, 2006

Bleu

Seize petits degrés, journée grise qui suit d'autres journées grises et pluvieuses à souhaits -on aura eu quelques belles percées de soleil dont j'ai profité au balcon-! On ne parle plus de sécheresse depuis un moment.

À cause du travail et de la météo: ça fait deux jours que je ne suis pas allée au balcon, - oui je sais; j'en arrive et j'ai fait ce qui était prévu - il faudra pourtant aujourd'hui pour aller nettoyer les plantes de leurs fleurs mortes, voir les tomates qui rougissent. Cette semaine; ça peut descendre à 9°C la nuit! Brrr: vraiment un bizarre de mois d'août... pour ce qu'il en reste!


Voici trois mosaïques de ce que j'ai de bleu à la maison. Sans chercher loin: j'ai mitraillé ce qui se trouve à portée de nos yeux dans notre quotidien.


L'idée m'est venue d'Anne qui elle l'a prise chez Delph.


Merci Anne; ça m'a permis d'explorer la fonction mosaïque de Picasa. Je maîtrise pas encore; mais ça reste amusant à faire!

lundi, août 28, 2006

Un auteur, un écrivain, un personnage...

Outre Michel Tremblay, Robert Lalonde pour ne nommer que ces deux; un auteur que j'admire dans l'immensité de son personnage intégral dans la vie c'est: VLB!

Dans mes pérégrinations de sites Web Québécois hier je suis tombée sur cette série d'articles tout à fait adorable.

À quelques reprises je l'ai croisé au dépanneur à Trois-Pistoles.

J'ai jamais osé l'aborder vous pensez bien mais, oh combien de fois je suis passée devant sa maison en m'étirant le regard et en admirant cette jolie demeure!

Sans conteste: il aura mis sur la Map comme on dit: Trois-Pistoles, ville du Bas-du-Fleuve qui a toujours été sur mon trajet et qui le sera toujours pour aller chez moi.

J'aimerais bien lire son dernier livre mais pour plus de milles pages... ce sera un but futur que de l'acquérir!

dimanche, août 27, 2006

BBQ


Après un samedi bien pluvieux, ce dimanche ne fut guère mieux! Je suis encore dans l'euphorie du film d'hier; quand ça m'arrive c'est signe que le film est excellent au point de faire son chemin dans mon subconscient durant la nuit et de m'imprégner encore durant un jour, voire plusieurs. Faut dire qu'avant d'aller au lit; je me suis zappé les meilleurs moments au lieu de le regarder en entier une deuxième fois.


En panne de soleil; je suis allée en ville au solarium, c'est très agréable de se balader sur des routes désertes aussi!

La semaine sera pénible, car on va chez un client pénible de chez pénible.



Je teste une sauce BBQ, car ce soir c'est hamburgers!

1 oignon haché menu
2 gousses d'ail, pressées
4c à soupe de concentré de tomate
1c à soupe de beurre

3c à soupe de vinaigre de vin rouge
1 dl de vin rouge
1c à soupe de moutarde (Colmans)
1c à café de sauce Worcestershire
un peu de sauce Tabasco
2c à soupe de sucre brut
sel et poivre


Faire revenir tous les ingrédients, concentré de tomate aussi, dans le beurre. Ajouter les autres ingrédients, bien mélanger, assaisonner. Mijoter jusqu'à consistance désirée à feu doux.

Convient pour: travers de porc, hamburgers, à tester sur d'autres viandes, hu hu!

J'ai pas de Tabasco mais à voir; il n'y en a pas besoin. Par contre; j'ai triplé la quantité de sucre brut.

Façonner les boulettes de viande à votre guise et napper avec la sauce une heure avant la cuisson.

Test concluant: c'était délicieux!

La mauvaise éducation






















J'adore Gaël Garcia Bernal, j'apprivoise Almodovar. Pour l'heure tout se passe bien. J'ai vu: Parle avec elle, j'avais aimé mais alors là... je préfère encore plus La mauvaise éducation!


Quelle originalité dans le traitement d'un sujet qui hélas, a fait le malheur de bien des enfants de par le monde.


Quels revirements de situations bien amenés au fil du visionnement. Le jeu des acteurs est magnifique, la cruauté est presque douce... l'Espagne apparait colorée, joyeuse et conviviale. Ce film aura fait mon samedi -il pleut des cordes-, je vais savourer les bonus comme il se doit. Maigres bonus...
J'ai visionné une deuxième fois en zappant... pour les moments forts et c'est toujours aussi bien.

Bref vu la météo et la soirée de vendredi, c'était bien de pouvoir passer un bon moment à la télé.

Faut dire que vendredi soir; c'était pas reposant.

Une soirée grillades entre propriétaires ici, une météo peu engageante, quoique mieux qu'aujourd'hui. Le but était de discuter sur l'utilisation ultérieure d'un espace commun, aux dimensions un peu embêtantes, qui comporte une servitude de passage en plus...

Pour la toute première fois: on étaient tous présents. Avec le temps, on peut constater les affinités, les meneurs de jeu, les stratèges qui ramènent la discussion aux sujets, avant qu'elle ne se perdre dans des méandres indéfinissables, les timides qu'il me fait plaisir de supporter, n'empêche que y a toujours des râleurs de première.

Vous connaissez l'histoire du petit qui criait au loup? Parfois; j'ai l'impression que c'est un sport national en Suisse. Avaler une information -vraie ou fausse- la faire circuler, s'alarmer outre-mesure, pour rien... De par ma nature; ça glisse sur moi comme sur le dos d'un canard et je m'en réjouis à chaque fois!

Autre chose que j'ai du mal à avaler: l'espèce de genre d'obligation de faire comme eux. Dailleurs hier: tout se passait devant nos boîtes aux lettres, la proximité aidant; j'ai pris le temps de voir leur manière de procéder. On est loin des soupers au bord du lac Matapédia où chacun est à l'aise et participe à part égale. Nostalgie...

Mes participations "personnelles", lire: petites touches clin-d'oeil, avec des serviettes papiers décoratives -qui se sont retrouvées en piles sous des plats...-, ou bien des assiettes jetables -qui ont servies de sous-plat général, en pile encore une fois-, et que dire de ma salade de macaronis, typiquement québécoise, dont je crois qu'une seule personne sur une vingtaine, a eu la curiosité de goûter?

Rien... je n'en dirai rien. Ce genre de repas est qualifié de souper canadien! Si on oublie le nombril européen, et tout le reste... à la bonne franquette serait plus approprié comme qualificatif... Je ravale mon amertume pour la transformer en énergie positive.

Par contre; durant la semaine précédente: j'ai cru voir poindre une montée de lait... mais je suis juste déçue... rien de grave: déçue, voilà!

Ce serait bien si j'étais la seule... hélas non!

Tiens donc... La mauvaise éducation... excellent titre pour ce billet, gniark gniark!

samedi, août 26, 2006

La petite chartreuse


Jeudi soir j'ai regardé La petite chartreuse.
Un peu le genre de film dans lequel j'ai un peu de mal à bien sentir. Soit, il m'aurait fallu lire le livre avant, car je trouve qu'il manque d'infos dans le scénario. Beaucoup trop de silences. Par contre la tentative de reproduire la magie des mots, des histoires, des livres est louable. La beauté des paysages aussi.









Pourquoi j'ai l'impression que Marie-Josée Croze a été doublée par une actrice française? Parce que je suis restée sur l'impression qu'en donne les journalistes en remettant toujours sur le tapis son accent québécois affreux..., comme une vieille blague éculée depuis Les invasions barbares. Parce que Yves Jacques lui: c'est sa voix.


Admirative je suis devant la performance de la petite Bertille Noël-Bruneau!

Bref; c'est le genre de film que je me dis toujours que j'aurais pas payé pour aller le voir en salle.

jeudi, août 24, 2006

L'univers de Tremblay


L'univers de Tremblay est comment dire... personne autant que lui ne m'aura fait aimer Montréal, pour ne pas dire: le Plateau. Je me suis mise assez tard à la lecture des romans de Michel Tremblay.

En fait, j'ai fait connaissance avec son univers à la télévision, je ne me souviens plus du titre au juste mais c'était avec un Marcel... (y en a toujours un), et ce personnage quand il voulait avoir la paix ou passer inaperçu: il n'avait qu'à mettre ses lunettes fumées... c'est en gros ce dont je me souviens mais; ça m'a vraiment marquée! Je suis à lire: La grosse femme d'à côté est enceinte. Le titre accrocheur ne m'a jamais attirée: faut pas toujours croire au message des titres.

Juste avant j'ai dévoré, c'est le mot: L'homme qui entendait siffler une bouilloire. Celui-là: je l'ai découvert à notre retour d'Amsterdam. Dans l'avion mon voisin de siège le lisait et il s'esclaffait souvent de rire, en tentant de s'en excuser. C'était un Suisse... juste ça... c'était bizarre, ces effusions en public, alors j'ai voulu savoir ce qu'il lisait! Mon étonnement, ravie de constater que c'était un Tremblay! J'avais noté pour en faire l'achat ultérieurement. En fait: je l'ai acheté à Mont-Joli l'été passé.

L'Art -avec un grand A- de Tremblay est de relater des faits tout simples, quotidiens ou particuliers et de nous les présenter via ses personnages hautement attachants, qu'ils soient bons, biens, gentils, méchants: ça n'a aucune importance. Je sais pas comment il s'y prends mais on s'y retrouve. On pourrait être le méchant, le bon, le naïf, le gai, la grosse femme enceinte, l'homme à l'acouphène encombrant: c'est du domaine du possible comme il nous présente la chose. Sans s'en rendre compte on y croit.

Ses détracteurs au départ ont mal réagi au fait qu'il passe du théâtre au roman écrit. Ils n'avaient aucune idée du génie avec lequel Michel allait le faire par contre! Jusqu'à régresser dans le temps dans ses romans. Une maîtrise des événements qui servent de décors de vie à ses personnages en font un historien avec un petit h mais avec une grande portée pour qui veut bien voir clair.

Bref: une écriture imagée, en joual svp! Michel a su être la personne qui a réussi à faire passer ce language comme important, essentiel au sein de la francophonie!

Jeudi devinette!

Ce qui a de bien de choisir son horaire au condo; c'est de profiter du soleil en nettoyant les plate-bandes et en faisant de la taille. Comme ça; je suis dehors à travailler, au moins 3 heures avant que le soleil n'arrive à mon balcon!

Sinon bien avant; j'avais terminé mes lessives et fait l'aspirateur partout à notre bâtiment. C'est pas de la tarte quand on sait qu'on peut se brancher qu'à la cave... donc faut faire suivre le cable jusqu'au 2e... m'enfin: j'ai réussi mais la plupart du temps je passe le balai à la place où je confie l'aspirateur à mon chéri!

Je suis en pleine période de Tremblay en terme de lecture mais, je sais pas pourquoi je trouve pas le temps de vous en parler... j'ai au moins 4 livres à commenter ici et bon... faut dire que j'ai pas envie de le faire à moitié ou à la course alors; ça viendra!

En rentrant du travail ce soir, j'ai rendez-vous avec un des responsables du cadastre d'ici pour mettre au clair ce qui reste d'espace commun, parce que depuis le début j'ai perdu du boulot question taille d'arbustes mais ça je m'en fou tant que c'est clair! Sans ce rendez-vous j'aurais pu aller à la plage... peut-être... arf...

Sinon: devinez ce que je ferai ensuite???

mercredi, août 23, 2006

Mïïïïïnnnnn, douboulouboulou!

Mïïïïïnnnnn, douboulouboulou! Hum..... Kessesa?

Je suis en congé, à 7 heures je me lève juste pour aller aux Wc et manger un oréo au passage, et je sais pas pourquoi; j'arrive pas à me rendormir... il y a comme un bruit Mïïïïïnnnn que je crois venir de l'extérieur: y a des travaux à la rue pas loin et bon un chantier à une villa pas trop loin non plus.

Trente minutes plus tard: douboulouboulou; ça sonne à la porte...Hum... N'attendez pas que je me précipite: j'ai horreur d'ouvrir les cheveux en bataille et l'oeil encore ensommeillé. Mais bon; je me résigne à me lever, pour constater que le bruit Mïïïïïnnnn provient de la cave! Allez hop, un petit coup de fil à mon chéri pour savoir comment arrêter ce bidule, il m'explique et je vais à la salle de contrôle électrique pour fermer ce boucan et redémarrer la vigie.

Fiou...heureusement tout le monde est parti au travail entre-temps et je me retrouve pas en pleine discussion pyjamma à la cave avec toute la bande!

Voilà pour le début de mon jour de congé, mais ça tombe bien j'allais précisément vous amener à la buanderie ce matin!


Voici la machine à laver et la sécheuse. Hier soir j'ai testé pour la première fois le démarrage d'une lessive en différé. J'ai demandé que ça démarre 10 heures plus tard soit à 6 heures ce matin. Comme ça; je ne passe pas la journée à attendre après et en faisant une 2e machine: j'ai terminé.


Voici le boiler, parce qu'ils ne disent pas chauffe-eau ici, tssst!

Donc, cet après-midi je peut aller travailler dehors -si mes muscles me le permettent-, et profiter du soleil en même temps.

mardi, août 22, 2006

J'apprécie!


J'apprécie de rentrer à la maison un mardi soir quand je sais que le mercredi est congé! Une immense sensation de bien-être m'envahi. Ce soir: j'ai pris le temps de discuter avec deux voisines un bon moment. Je sors tout de la voiture, je pose à mon entrée et hop: bonjour voisines! Malheureusement le ciel s'était tout couvert de nuages noirs, menaçants; ce qui a coupé court à cette pause de voisinage.

De retrouver Loukoum qui a quartiers libres pour une 2e semaine, est toujours agréable. De sauver les plants de tomates désidratés fait partie de la routine estivale.

J'ai préparé une lessive pour tester le démarrage en différé: donc je démarre pour euh... je sais pas qu'elle heure; y a pas d'interdictions mais bon... tant qu'elle sera achevée en matinée: c'est tout bon!

Aujourd'hui; je travaillais dans un quartier truffé de boutiques!!! J'ai été sage... qu'un pull en jersey, gris à capuche et poche kangourou et un pot de colle pour mon bricolage à faire... rien d'autre.

Sinon la photo; c'est l'abricotier que je vous montre en toutes saisons depuis un moment, il a été taillé au printemps et il a donné ses premiers abricots de sa vie cette année! Dommage que leur propriétaire étaient en pleine exploration de la Belle Province à ce moment-là!

lundi, août 21, 2006

Quel lundi!!!

Je suis partie légère au travail ce matin. Légèrement vêtue parce que c'était déjà plus chaud que les matins de la semaine passée, légère d'esprit; en me promettant de ne pas stresser, malgré le retour de la cheffe et l'endroit surtout où on allaient. Pas tellement que ce soit la cheffe qui est stressante, mais les lieux parfois. Le patron est assez stressant aussi tout en niant le fait.


Bref; tout s'est bien passé, en rentrant, justement le patron a émit la théorie suivante: il vaut mieux travailler dans la constance et ne pas bousculer les choses. Je note... pour la lui resservir un jour, hihihihi!

Justement la cheffe me demandait si on avaient pas stressé la semaine passée à faire notre chantier qu'à deux; j'ai dit non: on a décidé de faire un appareil à la fois, hihihihihi! Je devrais leur donner des cours!

N'empêche que je suis vannée ce soir, de devoir me lever à 5 hrs au lieu de 6h la semaine passée et 9h30 les deux semaines précédentes, hehe! Ou bien est-ce mes deux heures au soleil à arroser, lire, peindre un pot en vue de réaliser un bricolage, de décider à la dernière minute de faire une lessive et de me retrouver à discuter avec 2 voisines, aussi de nettoyer un filtre d'appoint de la sécheuse, de discuter de divers détails concernant ces infernales machines -non pas du Docteur V- de finalement laver les vitres des portes de l'entrée, faire d'autres menus travaux et planifications diverses, est-ce tout ça ou bien le fait que j'aie vite fait le tour de mes blogs, que mon MSN soit d'un calme?

Il y a aussi le fait que demain: rebelote à 5 hrs am... groârrrbizzzz...comme je faisais à mon ex... en rigolant! Vivement mercredi!

Pour rester zen: veuillez fixer ces photos sous grand format durant 1 minute chacunes.


Et une pensée pour monsieur Claude Blanchard qui a rejoint monsieur Gignac au firmament des étoiles.

dimanche, août 20, 2006

La folie des hommes

Pendant que les côtelettes de porc frétillent sur le BBQ; je prends le temps de vous parler du film que je viens de regarder -entrecoupé de quelques pauses soleil quand il était de sortie-.

La folie des hommes.

C'est bizarre parce qu'il est passé sur une chaîne de France justement la semaine passée, mais on peut pas m'accuser d'avoir pris l'idée à partir de l'horaire télé, parce que mon choix était fait avant! Na!







Ce film qui date de 2001 et qui m'a attirée par la présence de Michel Serrault que j'adore, relate l'histoire véridique de la folie des grandeurs qui au détriment de la nature a provoqué un cataclysme dans les années 60 en Italie.


Où comment des gens sans scrupules, intéressés par gloire et argent, ont ignoré la multitude d'indices inquiétants, qui plus est: les a cachés aux gouvernement pour arriver à ses fins.



Le mélange de films documentaires en noir et blanc de l'époque et du tournage comme tel est bien fait. C'est fou: Lepage a fait pareil au sujet de son cosmonaute russe-.



Évidemment qu'on voit venir la fin mais n'empêche que le suspense est bien mené, les acteurs crédibles à souhaits et de voir l'Italie de ces années-là est un pur bonheur.

Sinon demain c'est lundi... horreur et putréfaction comme dirait Miss lulu!

Qui donc gît là?


Le mystère demeure. Après avoir ramassé le bol du chat, etc; un autre matin: c'est un petit Tigrou qui est abandonné au même endroit. Après enquête auprès des voisins; ce n'est à personne d'ici. Alors je laisse là.


Jeudi, une voisine retrouve une assiette qui pourtant était sous un pot de fleurs: il était pas mal loin de son pot...

Maintenant plus personne laisse traîner mais bon: la bestiole va se servir où elle peut bien hein!

Ce samedi fut agréable, hier aussi. Un bon soleil, presque trop franc! Faut dire que j'ai travaillé durant ces deux jours à l'entretien des plate-bandes, directement sous le soleil; ça avance bien. J'ai toujours des voisins qui viennent discuter aussi, ce qui est intéressant quand c'est pas la petiote qui m'accompagne et alors là: je vous dis pas les discussions! Elle est vraiment chou, curieuse mais avec douceur. On peut lui expliquer des trucs, bref une enfant comme j'aime!

On en profite aussi pour réanimer le BBQ qui a eu congé durant la semaine. Il y a un rack d'agneau qui cuit. Traduire mot à mot donnerait: support d'agneau... pas trop logique! En fait; c'est les côtes mais entières, pas séparées si vous me suivez. Je teste aussi de minuscules patates nouvelles dans l'aluminium pour voir...

Pour l'agneau; j'ai adapté une recette que je fais au four. À voir l'odeur... ça me semble réussi!

Ajout: c'était diablement réussi! Mes petites patates aussi!

Un joli ciel étoilé ce soir sauf que... un peu trop de lumières autour et les Perséïdes sont passées durant les jours gris, nuageux, orageux... dommage!

samedi, août 19, 2006

Brûlée vive!

J'ai beaucoup de livres dont je voudrais vous parler, celui que je suis à terminer est boulversant. Brûlée vive.

Ce n'est pas le genre de livre que j'affectionne, toutefois il m'arrive d'en lire périodiquement et je trouve que c'est bien de se remettre en mémoire que la condition féminine n'exite tout simplement pas encore dans bien des pays, et ce en 2006!

Vous vous souvenez peut-être que j'avais fait le plein, d'auteurs québécois durant mon séjour au pays l'été passé. Donc; je me retrouve à l'aéroport de Montréal à attendre notre vol. Comme vous savez soit on court comme des malades pour attraper notre vol, soit on a largement le temps de faire les boutiques.

Ce petit livre de poche a attiré mon attention, et j'ai acheté, avec un petit remors parce que j'en avais déjà une bonne dizaine dans mes valises.

Mis à part l'histoire en soi, je désire juste souligner que j'ai acheté ce livre à Montréal, que j'en fais la lecture ici en Suisse, que la victime en question, rescapée par une dame de Terre des hommes, qui la sauvée l'amène à Lausanne!!! Cette pauvre fille a quand même trouvé son bonheur en Suisse, mariée, elle a deux adorables petites filles, plus son fils qu'elle a préféré faire adopter car elle n'était pas en état de l'élever, elle est en contact avec lui.

Surgir, pour toutes informations: allez sur ce site.

Pour ceux qui ignorent ce qu'est un crime d'honneur, c'est tout simplement le droit de vie ou de mort sur les filles de la famille. Filles qui sont accueillies sans joies à la naissance, qui servent de bêtes de somme et d'esclave pour les mâles de la famille. Plusieurs ont la vie courte, étouffées dès la naissances de par leur condition de filles...

Les survivantes n'ont que le droit de travailler, de recevoir des coups dans un espace restreint. Pas d'école, rien en dehors du périmètre clôturé de la maison. Souad ne sais ni lire, ni écrire, ne sait rien de ce qui existe au delà des maisons à portée de vue de son village. RIEN.

Elle voit sa mère étouffer une soeur dès sa naissance, son frère étrangler une autre de ses soeurs avec le fil du téléphone, une fille de son âge, écrasée sous les roues du car les transportant aux champs, intentionnellement par le chauffeur, tout plein de choses du genre. Ces choses font partie du normal de la vie de ces gens.

Seule issue: le mariage, qui ne fait que différer l'esclavage au profit du mari. Malgré l'interdiction même de regarder un homme, lui parler encore moins: elle réussit à tomber amoureuse de celui que son père dit qu'il la demandée en mariage. Sauf que la tradition veut que les filles se marient à partir de l'aînée en premier. Souad est coincée à cause d'une soeur plus vieille qui n'est pas demandée, et les années passent...

Elle réussit par signes à donner rendez-vous à son promis. Sauf qu'on constate à la lecture que c'est un faux-jeton qui profite sans pudeur de Souad, qui évidemment se retrouve enceinte et sans mari.

Son beau-frère sera chargé de l'éliminer! Cette société d'hypocrites a toute une panoplie de techniques plus perverses les unes que les autres.

Il suffit que les parents partent un moment de la maison, que le beauf arrive gentiment, il a beau faire partie de la famille: on ne regarde JAMAIS un homme en face, donc: Souad regarde par terre, il en profite pour l'asperger d'essence et d'y jeter une alumette! Facile non? Pas de témoins, discrétion totale. Ensuite on enterre le corps dans le jardin et basta.

Souad a un réflexe de survie étonnant en réussissant à sauter la grille du jardin et à se retrouver à la rue: donc devant tout plein de témoins. On l'hospitalise brutalement, on ne fera rien de spécial pour la sauver. En fait: qu'elle meure au plus vite est le souhait de tous y compris du personnel hospitalier.

Elle a attiré la honte sur la famille alors...

Ces crimes d'honneur sont encore usuels dans bien des pays. Il y a eu un cas récemment ici même en Suisse d'une jeune turque, née en Suisse mais qui est sous le coup de cette pratique barbare. Elle a posé plainte, elle vit cachée sous protection, car un mâle de sa famille a pour mission de la tuer et me demandez pas la raison... car ça n'a aucune importance tellement c'est des insignifiances élevées au rang d'affront pour la FAMILLE!

Pour un peu: ça donnerait le goût de faire un génocide de ces mâles...

vendredi, août 18, 2006

La face cachée de la lune


La face cachée de la lune, film de Robert Lepage.
De retrouver l’univers de Lepage est pour moi du pur bonbon!



L’impression d’avoir fumé… droppé…. Ouffff… Je blague souvent en disant que j’ai suffisamment consommé de substances illicites dans mes jeunes années, pour m’en passer le reste de mes jours: je carbure aux feed-backs!



Tout d’abord Robert Lepage; je l’ai connu lors des premières diffusions de la Ligue de l’Impro sur Radio Québec! Diantre qu’il me tombais sur les nerfs!!! Il y avait un je ne sais quoi qui m'agaçait, maintenant je sais quoi!

Bon; j’ai pas la prétention d’avoir percé Lepage, loin s’en faut, sauf que… au fil des matchs: j’ai reconnu son génie.

On a aussi quelques points en commun. Je peut paraître pour certains: hautaine. C’est tout Lepage pour ceux qui le connaissent mal. J’arrête ici les comparaisons en ajoutant que le temps passant et ce que j’ai pu voir de lui fait que je suis toujours transportée dans un univers qui me fait carrément planer. Et j'ai pas vu au théâtre encore, ce qui est un tout autre univers qu'il maîtrise totalement.

De simple au départ: ses créations viennent me chercher comme avec un petit décalage qui dépasse la joie du moment.

Joies du moment: voir MA ville préférée!
Car le film est tourné à Québec! Les magnifiques vues sur la face Nord de l’Hôtel Dieu, autre vue magnifique à partir des bureaux du Soleil, les Plaines d'Abraham sous la neige!

Revoir nos acteurs me fait toujours le plus grand bien. Le revoir LUI et dans deux rôles différents.

La dualité du language parlé de Québec, précisément, représentée par les deux frères bien que pas jumeaux: le bien parlé et le plus bien parlé! Alors là… pour ne pas dire lala… ce que c’est bien représenté!

L’histoire, une pure fiction basée sur des faits historiques, qui auraient pu faire un pied de nez aux USA mais qui déjà à cette époque, prétendaient mener le MONDE… on voit où ça nous a menés depuis…

Les magistrales transitions d’époques ou de tableaux par images: j’ai adoré! Les reconstitutions au niveau vestimentaire et tous les autres détails soignés.

Je sors de ce visionnement avec une dose d’adrénaline joyeuse, pour ne pas dire de jouissance intraveineuse: c'était une expression colorée de mon ex-mari!

J’écris mes impressions à chaud en écoutant du Bowie.

Pour les initiés; petite question: Benoît Jutras… c’est le fils de Claude?

mercredi, août 16, 2006

Pommes?

Il a plu toute la nuit! Encore ce matin; j'aime pas prendre l'autoroute dans ces conditions mais pas trop le choix! J'avait rendez-vous à une aire de repos, le patron m'amenait ma collègue de Lausanne et ensuite on filaient au boulot. Le soleil a daigné montrer ses rayons vers 13h30.

On a bien travaillé et on a réalisé le 2e tiers du chantier. Ce midi on a dégusté un délicieux boeuf braisé à la cafétéria; on mange très bien là-bas.

Si je voulais vous épater; je pourrais vous dire que je vois l'encre des billets bancaires de toutes les monnaies du monde depuis au moins 6 ans, car c'est précisément à l'usine où ces encres sont élaborées et fabriquées qu'on travaille. Les premières fois; j'étais franchement impressionnée. Tous ces laborantins effectuant sans cesse des test de sécurité, élaborant de nouvelles techniques: c'était du temps de la préparation des Euros en plus!

En usine; c'est d'immenses cuves de couleur, ici le turquoise, là le bleu indigo, plus loin un blanc immaculé, dont l'odeur me rappelle mes années d'études en Arts. J'adore cette odeur! Au final, ce sont des petits bidons qui partent de là aux quatres coins du Monde, pour fins d'impression des monnaies locales.

Afin de ne pas me faire accuser d'espionnage industriel: vous n'aurez aucune photo! Et toc!

Sinon... j'avais quand même envie de vous montrer ce qu'on voit quand on descends les escaliers, rendus à notre étage, car on a de belles fenêtres avec vue côté est.



En approchant on peut constater que les pommiers donnent à profusion cette année!



Il y en a tout autour chez les voisins fermiers donc: c'est pas pour nous!

mardi, août 15, 2006

Tant qu'à...


Tant qu'à faire la folle dans les étages et l'ascenseur; j'ai fais ces deux photos! Vous pouvez constater que je ris toute seule... eh oui!


Du coup; il y a un fluorescent qui a pété et il n'en reste qu'un dans l'ascenseur!

Ma dernière journée de vacances s'est très bien passée. De gris en matinée, le soleil a daigné sortir tout l'après-midi! J'ai vite fait un peu de ménage au 2e condo; il y a même eu une averse à ce moment-là! J'ai nourri la chatte des voisins en vacances dont le bol était accoté à notre facade quand je suis sortie, accompagné d'une sandale de la petite fillette d'en face! Ah ce gredin, animal ou pas: j'espère qu'on va le choper un jour!!!

Au retour; je me suis installée au balcon et malgré un fort vent et quelques nuages résiduels:j'ai pu passer un bon moment à terminer un livre, faire 2 collations, arroser les plantes et débuter un autre livre. J'estime que ça termine bien mes vacances.

Une voisine m'a apporté des figues de Provence, cueillies chez elle, et la maman de la voisine du dessous m'a apporté des pruneaux de son arbre! Quel délice!

Il y a un an!

Nos vacances au Québec se terminaient et on est rentrés en Suisse, heureux de notre séjour, des bons moments passés en famille, avec les amis et bien sûr toutes ces saveurs retrouvées pour moi en plus des paysages.

J'avais écris 3 poêmes que j'ai transcris ici.

Mes ma vacances 2006 ont été moins palpitantes, particulièrement à cause de la météo mais bon: c'est pas grave.

L'essentiel est d'avoir décroché du travail, noué de belles relations avec les nouveaux voisins, fait plein de lectures, vu plein de films: reposée en somme. Vu tout ce qui se passe depuis les attentats déjoués à Londres... je me réjouis de pas avoir eu à prendre l'avion pour le retour dans cette atmosphère paranoïaque au possible!

lundi, août 14, 2006

Comme promis!

Comme promis voici des photos des rampes d'escaliers de notre entrée.

Je sors de chez-moi.

Toutes blanches en tubulure de métal, c'est très classe à l'oeil mais très vite sale.


Je débouche de l'ascenseur au 2e étage.

J'ai profité de mes vacances pour les ramener comme neuves.


La vue du 2e étage, si on veut descendre au premier.

C'est long et fastidieux parce qu'il y avait encore des taches de peinture grise dessus, sans parler des cacas de mouches, de la poussière et de la saleté normale: traces de mains, gouttes de je ne sais quoi qui a giclé dessus et poils de chien.






Les trois dernières photos montrent la vue du 2e avec la montée au 3e étage.

L'air de rien, l'entrée est très agréable, lumineuse et les revêtements muraux sont aussi bien assortis dans les tons de gris et saumon.


Pour finir; voici la vue de la cave en montant au rez.

On multiplie par deux ce boulot parce que c'est pareil au deuxième bâtiment plus des gamins, qui évidemment salissent plus!

dimanche, août 13, 2006

Notre d’Iberville national

Quand j’étais toute petite, une émission m’avais marquée profondément. D’Iberville et le magnifique Albert Millaire tout jeune.











Je l’ai vu à quelques reprises dans des feuilletons de France mais pas vraiment souvent. J’admire cet homme, voilà!





Sinon, en ce dimanche où le ciel se déverse allègrement, où le vent s’engouffre dans l’appartement en passant, à défaut de photos prises lors de la sortie qu’on avaient prévue… je vous prépare une visite des rampes d’escaliers que j’ai presque terminées de nettoyer.

On a aussi regardé le film Catwoman qui est un bon divertissement pour jour de pluie.